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Audrey Horne - No Hay Banda

Chronique

Audrey Horne No Hay Banda
Au vu du nom du groupe, peut-être vous demandez-vous qui est cette Audrey Horne ? Est-ce la chanteuse du groupe ? Pourquoi le groupe porte-t-il son nom ? Est-ce une compositrice multi instrumentiste ? Est-ce qu’elle est bonne ? Bande d’incultes ! Audrey Horne est un personnage de Twin Peaks de David Lynch ! Le groupe, lui, est composé de membres d’Enslaved, Gorgoroth, Deride et Sylvia Wane (et même Paul Di'Anno), alors on calme ses ardeurs s’il vous plaît. Restons avec David Lynch pour préciser que le titre de l’album, No Hay Banda, est une référence à Mulholland Drive : c’est une phrase prononcée par Rita et en espagnol, cela signifie « il n’y a pas de groupe ». Avouez que cela est plutôt bien trouvé pour le premier album d’un side-project.

Membres issus de groupe de black (mis à part Sylvia Wane), références plus ou moins poussées à David Lynch, je vous vois déjà en train d’imaginer un groupe inaccessible évoluant dans un monde lynchien où le corpsepainting blanc et noir, les crucifix à l’envers et les brassards à piques seraient la règle. Et bien pas du tout ! Audrey Horne est très éloigné des groupes suscités et le public visé est nettement plus large que celui de Gorgoroth par exemple. Le groupe n’est donc pas près de passer à Top Of The Pops, à moins que les djeunz se mettent au metal mélodique à tendance dépressive : la musique d’Audrey (oui on est intime) est plutôt lente, lourde et froide…

Tout ce que ne sont pas les premières secondes de l’album ! J’ai rarement vu une entame de disque aussi trompeuse : le riff est saccadé, deux types de chants se répondent, dont un qui n’est pas du meilleur effet. C’est mal parti… Le refrain mélodique qui suit est nettement plus intéressant mais l’enchaînement n’est pas extraordinaire. Il faut attendre le break pour que la formule du groupe se mette réellement en place : des riffs lourds, une batterie bien carrée, le tout blindé d’arrangements au clavier. Si ça ne vous tente pas, passez votre chemin car c’est là l’identité du groupe : on y a droit tout le long de l’album. La monotonie pourrait donc se faire sentir si les compos n’étaient pas bien construites, ce qui n’est heureusement pas le cas. Certains morceaux sont organisés autour d’un riff central répétitif (Listening) et c’est la seconde guitare, quelques notes de piano, mais surtout les claviers qui viennent étoffer le tout.
Au niveau du chant, Toschie varie énormément tout en gardant une unité pas forcément évidente : on pense souvent à Mike Patton dans son registre chanté et parlé (Get A Rope, Crust) ou à feu-le chanteur d’Alice In Chains, Lane Staley, pour l’expressivité du chant (Deathrope). Sur Crust, il y a même un effet de voix souvent utilisé par Anders Frieden sur les derniers In Flames. C’est vraiment anecdotique mais comme j’ai cherché relativement longtemps, je vous en fais part. ;-) C’est vraiment la voix qui porte toute la mélancolie, la tristesse des morceaux, comme sur la magnifique Confessions & Alcohol.

Tout ça c’est bien beau, mais il y a quelques points faibles :
- Les refrains n’évoluent pas assez du début à la fin d’une chanson. Du coup, ça manque un peu de gradation et c’est d’autant plus frustrant que le chanteur semble vraiment à l’aise. S’il excelle sur le chant très calme (couplet de Deathrope), l’ensemble manque un peu de puissance. J’aurais aimé qu’il pousse un peu plus, enfin, on peut pas tout avoir !
- Quelques morceaux sont un peu en deçà : Candystore un morceau aux couplets parlés, sur le même principe que Sane Vs. Normal de Mnemic, qui est beaucoup plus réussi. Il faut dire que sur 4’53, ce n’est peut-être pas adapté… Autre moment passable, le début de The sweet taste of revenge où les claviers sont kitsch et le refrain trop lent. Regrettable étant donné la deuxième partie du morceau qui vient finir l’album en beauté.

En me relisant, je m’aperçois que même dans la partie « critiques » je finis par dire du bien de cet album ! Je crois qu’il n’y a pas grand-chose d’autre à faire que mettre un 7.

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1 COMMENTAIRE(S)

space monkey citer
space monkey
20/05/2005 0:01
note: 7/10
Sortie lundi 16/05.


On peut écouter 1'30 de chaque chanson sur le site du groupe.

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Audrey Horne
Metal
2005 - Dogjob
notes
Chroniqueur : 7/10
Lecteurs : (1)  7.5/10
Webzines : (14)  7.14/10

plus d'infos sur
Audrey Horne
Audrey Horne
Metal - 2002 - Norvège
  

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vidéos
Dead
Dead
Audrey Horne

Extrait de "No Hay Banda"
  

tracklist
01.   Dead
02.   Listening
03.   Get A Rope
04.   Deathhorse
05.   Confessions & Alcohol
06.   Candystore
07.   Blackhearted Visions
08.   Bleed
09.   Crust
10.   Weightless
11.   The Sweet Taste Of Revenge

Durée : 49’40

line up
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