Starlit Melancholy - To Wilt Beneath the Stars
Chronique
Starlit Melancholy To Wilt Beneath the Stars
STARLIT MELANCHOLY est américain. Bien sûr qu’il est américain, comme KRALLICE ou PETRYCHOR, formations qui sont ou du moins pourraient être des influences majeures. STARLIT MELANCHOLY est tenu par un homme seul, originaire de l’Indiana : Jesse Guzman. Et si je devais citer ses plus grosses qualités, je dirais qu’il est motivé, sincère et fonceur. Il a une vision claire de ce qu’il veut réaliser musicalement, et il se lance, avec courage, dans un travail ambitieux.
Mais si l’ambition est une qualité, elle peut facilement se transformer en défaut lorsque les objectifs sont trop élevés et inatteignables. Et malheureusement c’est ce qui se passe sur ces 59 minutes de jeu. On comprend l’intention, on constate une inspiration musicale intéressante, mais les compétences et les moyens sont insuffisants et empêchent les 8 morceaux de se savourer pleinement.
Si j’ai cité KRALLICE et PETRYCHOR, c’est parce que STARLIT MELANCHOLY s’en approche terriblement sur ce deuxième album. Le black metal y est énervé mais trempé dans les démonstrations de riffs envolés et complexes. Les guitares tirent très souvent la couverture vers elles et se lancent dans des solos lumineux et conquérants, aux airs progressifs. Ils sont bons, à condition d’aimer ce genre de spectacle. Et puis il y a des claviers… Eux, ils sont un peu plus à la ramasse. Ils ne sonnent pas spécialement kitch, et ce ne serait pas nécessairement un problème, mais ils sont souvent soit trop cheap, soit trop encombrants. Et puis la batterie… ou plutôt cette boite à rythme… Elle est bien trop dégueulasse et détruit à plusieurs reprises le charme des compositions.
Du coup, on reste mitigé en écoutant To Wilt Beneath the Stars. On a envie de le soutenir parce qu’on y ressent la passion et le désir de créer un black metal enchanteur, tiré d’un rêve mystérieux, qui pousse à se dépasser, mais les maladresses sont encore trop évidentes et elles réveillent instantanément l’auditeur. On ne peut pas plonger dans le rêve de notre plus profond sommeil… STARLIT MELANCHOLY a donc encore de la marge, et il pourra sans doute corriger et améliorer ses créations à l’avenir.
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