Bloodbark - Sacred Sound of Solitude
Chronique
Bloodbark Sacred Sound of Solitude
Il y a sept ans,
BLOODBARK sortait son premier album chez Northern Silence Productions, et je constatais que ses compositions correspondaient parfaitement à l’orientation habituelle de l’écurie allemande : du black metal atmosphérique qui plonge l’auditeur dans des paysages naturels magnifiques. Northern confirmait par la même occasion qu’il était doué pour chercher des groupes plus ou moins similaires sur Bandcamp et ressortir au format physique leurs albums parus auparavant uniquement en digital. La collaboration semble avoir plu aux deux parties, qui ont décidé de resigner une nouvelle fois pour un deuxième essai. Et la bonne nouvelle, c’est que la formation s’est améliorée.
BLOODBARK a décidé de conserver le mystère total autour de l’aspect humain, et il est donc toujours impossible de savoir qui sont les musiciens derrière sa musique et de quelle nationalité ils sont. Ce n’est pas un mal, cela donne encore plus de place au principal, le visuel et les ambiances. La pochette ne trahit pas le concept amorcé auparavant et propose une nouvelle fois des montagnes enneigées au milieu de nulle part. Le froid se ressent instantanément. Pourtant, la musique en elle-même est moins glacée, et les compositions apportent même des températures plus douces avec un rythme envolé et des mélodies entraînantes… C’est presque printannier, et on imagine plus aisément des plaines fleuries que cette blancheur totale.
La formation s’est améliorée sur tous les niveaux. Les compositions sont plus courtes, comme je l’avais espéré. Je rappelle que
Bonebranches n’avaient que trois titres et qu’ils faisaient tous plus de 10 minutes. « Ferns and Roads » était même interminable avec près de 18 minutes ! Il faisait perdre le fil à chaque écoute. Désormais, les morceaux font 8, 7, 9 et 12 minutes. C’est bien plus raisonnable et sans longueur inutile. Un autre point qui est devenu excellent, c’est la variation des timbres du chant. Il y a beaucoup de propositions, et elles sont à chaque pertinentes. Elles permettent de sublimer les titres et m’ont enchanté d’un bout à l’autre. C’est exactement ce qu’il fallait pour que le black atmosphérique de
BLOODBARK passe de « bon élève » à « modèle à suivre ». Comme quoi les vocaux revêtent une importance primordiale.
Je suis vraiment conquis par cet album et j’ai très peu de choses à lui reprocher. La plus gênante serait uniquement l’intermède « Glacial Respite », qui est un instrumental de 5 minutes qui casse trop le rythme. J’ai toujours regardé combien de temps il restait au moment de son écoute, trouvant le temps long. Rien à dire sur le reste, les ambiances sont très réussies.
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