Drowning The Light - Conquer or Serve – Special Edition
Chronique
Drowning The Light Conquer or Serve – Special Edition
Une série en trois parties, c’est une trilogie, on le sait bien. Si elle est en quatre, c’est une tétralogie, on le sait un peu moins. Et si c’est en cinq, comme DROWNING THE LIGHT et ses 5 albums nommés Conquer or Serve I, II, II, IV et V ? Eh bien on appelle ça une pantalonnade. Oui, c’est la blague que beaucoup vont avoir à l’esprit en écoutant cette pentalogie (oui, c’est ça le vrai mot...) et je n’essaierai pas de les convaincre du contraire. Ils n’ont pas accroché et je peux le comprendre parce que la formation australienne n’a jamais autant joué avec les clichés éculés, elle n’a jamais autant flirté avec les mélodies dansantes, elle n’a jamais été aussi proche du kitch. Un kitch qui se retrouve dans des claviers cheap, mais aussi dans les vocaux féminins qui reviennent à de nombreux reprises sur ces compositions...
Ces 5 albums sont tous sortis en janvier 2025, presque simultanément, mais ils ont été réfléchis, préparés et finalisés entre 2023 et 2024. Ils ne sont pas nécessairement reliés les uns aux autres, et l’on remarque même des visuels et thématiques différents :
I : Les mers et océans
II. La loi de la nature
III : Le roi Arthur et Camelot
IV : La mythologie égyptienne
V : La magie et l’occultisme
Les points communs se limitent donc à leurs ambiances et aux éléments cités dans le premier paragraphe. Azgorh nous rejoue éternellement son trve black metal raw aux mélodies et aux claviers très en avant, mais en poussant encore plus le curseur que d’habitude. Les vocaux féminins, déjà apparus par le passé également, sont ceux de sa femme : Strix. Elle a un timbre et une façon de chanter qui collent très bien à l’univers de DROWNING THE LIGHT, étant à la fois amateurs et naïfs mais ensorceleurs. La batterie est confiée à des personnes différentes selon le volume : sur III c’est Tortured Soul (partenaire historique depuis 2003), sur I et IV c’est Basilysk aka Yonn McLaughlin (PESTILENTIAL SHADOWS, NAZXUL...), sur II c’est le tout jeune Vollmond (FLAGELLANT, FEEBLE DEITY), sur V, c’est Eldrinacht (BLACK FUNERAL, ANCIENT NECROMANCY...).
Personnellement, j’ai bien accroché même si j’ai conscience que c’est en partie du réchauffé et que DROWNING THE LIGHT ne se réinventera jamais. Tant mieux finalement, d’autant qu’il n’y a pas d’overdose sur cette pantalonnade car chaque partie est courte, entre 32 et 39 minutes pour un total de 3 heures.
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3 COMMENTAIRE(S)
citer | Alors là, c'est pantalonhead, non ? |
citer | gulo gulo a écrit : "Pentalonnade" est le mot que tu cherches.
Du coup, ils portent des pantagrammes ? Taille basse ?
Tu sais, quand on porte un jean sur la tête on dit "pantalonnade" ! Mais c'est tiré par les cheveux ? |
citer | "Pentalonnade" est le mot que tu cherches.
Du coup, ils portent des pantagrammes ? Taille basse ? |
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3 COMMENTAIRE(S)
23/03/2025 00:04
22/03/2025 23:16
Du coup, ils portent des pantagrammes ? Taille basse ?
Tu sais, quand on porte un jean sur la tête on dit "pantalonnade" ! Mais c'est tiré par les cheveux ?
22/03/2025 14:25
Du coup, ils portent des pantagrammes ? Taille basse ?