Disarmonia Mundi - The Dormant Stranger
Chronique
Disarmonia Mundi The Dormant Stranger
Vingt ans déjà que Disarmonia Mundi nous aura surpris par son deuxième album
Fragments of D-Generation, déclaration d’amour au Soilwork du début des années 2000 et ni plus ni moins épaulé par son emblématique frontman Björn “Speed” Strid. Comme une sorte de réconfort dans l’ère post-
Figure Number Five (jusqu’à la résurrection
The Living Infinite). Le gaillard suivra le duo italien sur chacune de leur nouvelle sortie dont la recette de death mélodique moderne ne bougera pas d’un iota. Mais attendez… Ah oui leur dernière galette
Cold Inferno date de 2015 ! Peu de souvenirs me concernant… Après une décennie le groupe de Turin revient donc enfin, toujours chez le label maison Coroner Records et un artwork à l’arrière-goût d’intelligence artificielle (difficile d’y échapper…).
Si vous suivez la bande, vous devriez retrouver vos anciens repères melodeath. Disarmonia Mundi dévoilera son premier morceau “Oathbreaker” quatre mois avant la sortie de ce
The Dormant Stranger (quelques soucis collatéraux pour sortir à temps l’album aux dires du groupe) et sans surprise du death mélodique “thrashisant” aux mélodies chaudes et nappes de clavier ponctuées de refrains ultra catchy (oui, voir Soilwork). Les deux autres extraits “Adrift Among Insignificant Strangers” et “Crossroads To Eternity” (synthé bien “kitschouille”) suivront la mouvance, classiques mais imparables ! Production encore plus atomique pas forcément la plus naturelle (compression paroxystique, me fiant à mes oreilles de batteur et du son de cymbale) mais parfait pour tester ses appareils hi-fi. L’introduction “tremoli-blast” du déluge “Warhound” comme test complet de décapeur à cérumen. Le duo d’hurlement (criard et guttural) entre Claudio et Björn (qu’on ne présente plus) complète toujours parfaitement cette dynamique. Le chant clair d’Ettore parfois à la limite du “FM” demeure de nouveau méchamment accrocheur ( “Adrift Among Insignificant Strangers”, le final de “Oathbreaker” ou encore “8th Circle”). Bis repetita pour Speed.
55 minutes au compteur ? Quelques auditeurs boulimiques apprécieront mais pas à ce point pour le style “sucré” pratiqué. Les Italiens auraient largement pu rogner. La moitié de la galette passée, il sera difficile de tenir l’oreille avec attention et de retenir un passage plutôt qu’un autre. Malheureusement même après plusieurs écoutes pour capter une mélodie titilleuse (musicale ou vocale), peu de titres égaleront à vrai dire l’efficience des premiers “single”. Pas mal de remplissage en mode IA ( “Illusion Of Control”, “Outcast”) mais malgré tout entouré d’arrangements, leads (“8th Circle”, le final de “Architects of Negativity”) et autres combos mélos qui offrent un tampon “qualité” à la galette.
Quelque mois après The Halo Effect, l’adepte du death mélodique des années 2000 sera ravi de rajouter un album à sa playlist. Parfait pour sa balade printanière ensoleillée mais qui je crains ne passe pas l’épreuve de la saison à l’instar de son prédécesseur
Cold Inferno...
The Dormant Stranger est certainement l’album le plus accessible à ce jour (geiser mélodique) mais aussi le plus travaillé. Mais pour le même effort, affûter un morceau plutôt que d’en pondre un second aurait certainement été un meilleur choix. Avec un temps de labeur de moins de dix années si possible.
| Mitch 21 Avril 2025 - 447 lectures |
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