Grima - Nightside
Chronique
Grima Nightside
Depuis 2017, je vous vante les qualités de GRIMA. Et je suis désormais très loin d’être la seul, car le groupe a véritablement explosé depuis quelques années. Sa musique est reconnue par un public de plus en plus nombreux, non seulement parce qu’elle est d’excellente qualité, mais aussi parce qu’elle résonne dans de nombreux concerts donnés un peu partout. Les deux frères jumeaux qui sont derrière peuvent être fiers de leur parcours qui ne cesse d’avancer. Et même si musicalement il leur est impossible de dépasser les compositions cultes qu’ils nous ont déjà offerts, ils maintiennent le niveau.
Morbius et Vilhelm ont monté GRIMA en 2014 et ils ont sorti leur premier essai en 2015. Ils avaient auparavant participé à l’aventure DEAFKNIFE, un groupe affilié au post-BM qui s’est rebaptisé ULTAR en 2016, et comme si cela ne suffisait pas, ils ont rejoint chacun leur tour SECOND TO SUN en 2017 et 2018. Avec GRIMA, ils ont toujours été fidèles au même label, le finlandais Naturmacht Productions. Mais voilà, 2025 marque la séparation et ce 6ème opus est proposé chez le légendaire Napalm Records. Un sacré coup de tonnerre et une nouvelle catastrophe pour Naturmacht qui avait déjà perdu DAUÞUZ, AARA et HAVUKRUUNU…
Un changement de label qui n’a par contre aucune incidence sur la musique de nos Russes. Nightside est composé de 10 pistes qui cumulent 49 minutes et qui contiennent tous les éléments attendus par les fans. Les deux minutes d’introduction semblent d’ailleurs tout de suite vouloir nous rassurer, intégrant les claviers et l’accordéon (un bayan) qui ont fait notre plaisir à chaque sortie. Puis commence « Beyond the Dark Horizon » et arrivent les vocaux froids et implacables de Vilhelm. GRIMA fait un black metal atmosphérique de haute volée, qui ne lasse que les blasés mais qui réjouit tous les autres. Les mélodies sont réussies, les détails sont nombreux, l’accroche est parfaite, des passages titillent tout de suite l’oreille… Je n’ai pratiquement rien à critiquer. J’ai peut-être grommelé « c’est comme d’habitude » à la première écoute, mais je me suis laissé emporter dès la suivante tant tout est toujours aussi parfait.
J’ai envie de saluer Sergey Pastukh qui est l’accordéoniste du groupe depuis 2017 et sans qui les saveurs ne seraient pas les mêmes. Pareil pour la femme derrière les claviers depuis 10 ans : Valentina Astashova. Le bassiste est toujours Serpentum et le batteur Vlad. Tout ce beau monde mériterait un jour plus de reconnaissance, mais pour l’instant ils sont toujours considérés comme des membres de session. Ajoutons que Savely Nevzorov, qui a participé aussi à ULTAR, prête sa voix à deux morceaux, tout comme Ilya Panyukov.
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