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Anialator - Death Is Calling

Chronique

Anialator Death Is Calling
ANIALATOR… Franchement, ce nom, on dirait la façon dont un gosse en séances actives chez l’orthophoniste prononcerait ANNIHILATOR mais ce n’est ni une erreur, ni une référence aux Canadiens. Non, ces mecs sont officiellement actifs depuis 1986, leur première démo remonte à 1987 et si « Death is Calling » s’avère être leur premier LP, ils s’étaient surtout fait connaître en 2018 grâce à l’EP « Rise to Supremacy », effort que je réécoute encore aujourd’hui avec un certain plaisir tant j’avais apprécié la brutalité naturelle de leur thrash metal.

Toujours signée chez Xtreem Music, une maison gage de sérieux mais également chantre des deuxièmes voire troisièmes divisions de l’extrême, la formation va s’efforcer le temps de dix titres de démontrer qu’elle a toute sa place sur l’échiquier mondial. Mauvais point, sanction visuelle sans appel : la pochette est putain de moche. Trop lisse, trop factice, trop convenue, surtout à total contre-sens de la musique dont l’énergie quasiment hardcore qu’elle déploie se prête davantage à des représentations d’émeutes urbaines, comme cela était le cas sur l’EP d’ailleurs. Là, c’est générique et sans intérêt, finalement assez peu incitatif au moment de lancer le disque. Or, cette appréhension ne devrait pas avoir lieu d’être car dès les premières mesures de « Kill Till Death », nous plongeons dans la saine radicalité d’un thrash brutal qui ne s’embarrasse ni d’arpèges, ni de solos (pas absents mais rares) et encore moins de rythmes mous du gland. Mais cet album n’arrive-t-il pas trop tard ? En dépit de son ancienneté, difficile de dire que le nom d’ANIALATOR est sur toutes les lèvres (du haut comme du bas, hin hin !) au moment d’évoquer les formations cultes de l’ancien temps. Quant à l’aspect purement qualitatif, l’efficacité immédiate n’occultera pas une DLC courte, surtout si on la compare au retour tonitruant de MORBID SAINT l’année dernière, tout en étant cependant largement supérieur à celui d’EVILDEAD.

Par conséquent, je ne sais qu’en penser de ce « Death is Calling ». Ce n’est pas parce qu’on m’appelle que je suis obligé de décrocher, j’apprécie pourtant tout ce que j’entends : fureur constante, riffs hachés ou hachoirs, vocaux radicaux, les types ont conservé une rage audible tout au long de l’album, évidemment que cela fait plaisir. Mais il existe tellement mieux… Et cette illustration emplie de clichés ne me pousse définitivement pas à la clémence, ce qui est foncièrement idiot, je le conçois.

Écoute après écoute, je reconnais tout de même la férocité et l’impact immédiat de ces sept compositions parfaitement à leur place au sein de l’écurie du label espagnol. En concert, c’est sûr que la poutre doit être énorme, je savoure sans retenue les petits côtés crossover apportés par cette basse bien lisible et, finalement, à l’heure où je me sers un premier Picon-bière, je le trouve assez délectable, avec quelques plans assez fameux à l’image de cette hystérisation des guitares à 02:04 sur « Iron Grinder », une vraie trouvaille qui fait changer le titre de dimension. Cependant, ces quelques éclairs ne sont pas monnaie courante, le disque baignant tout de même dans une ambiance assez convenue, ni rétrograde ni nostalgique mais qui ne voit pas beaucoup plus loin que la brutalité.

Par conséquent, il n’y pas tellement de choix possibles. Soit vous aimez le thrash metal lorsqu’il est frontal, auquel cas ces trente-trois minutes vous satisferont pleinement car les musiciens sont loin d’être des branques et que ça joue sérieusement, grâce notamment à une section rythmique solide. Soit vous préférez les choses plus alambiquées, plus torturées, plus intellectualisées… On s’est compris. ANIALATOR est fait pour la violence, la castagne, il n’y a rien à en attendre de plus et, souvent, nous n’attendons rien de plus.

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2 COMMENTAIRE(S)

Deathrash. citer
Deathrash.
06/06/2025 11:10
Je crois que le nom de ce groupe nous fait tous le même effet, déjà bon, du Thrash signé chez Xtreem avec une telle pochette ça fleure bon l'album de D3 générique et vite chiant.

Et en fait c'est pas si mal, oui c'est conventionnel mais la férocité générale fait le café, y'a de bons moments, certains breaks et riffs sont cool, et la prod convient parfaitement.

On est vraiment sur du Thrash d'orc bien débilement défoulant à ressortir tous les 4 mois éventuellement.
Jean-Clint citer
Jean-Clint
05/06/2025 09:58
note: 7/10
Bon petit disque de Thrash de deuxième division, c'est simple et redoutable en misant sur une allure élevée du début à la fin. Heureusement que c'est court car sinon ça serait vite lassant et répétitif, bref ça fait le taf et ça défoule avec une exécution impeccable, c'est le principal Clin d'oeil

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Anialator
Thrash Metal
2024 - Xtreem Music
notes
Chroniqueur : 7.5/10
Lecteurs : (1)  7/10
Webzines : (1)  9/10

plus d'infos sur
Anialator
Anialator
Thrash Metal - 1986 - Etats-Unis
  

formats
tracklist
01.   Kill Till Death  (05:53)
02.   Memories of Terror  (03:53)
03.   Iron Grinder  (04:14)
04.   Hear the Death Call  (03:37)
05.   Battlefield Messiah  (04:30)
06.   Relentless  (06:02)
07.   Terror Tactics  (04:57)

Durée : 33:06

line up
parution
22 Octobre 2024

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