Cretin - Freakery
Chronique
Cretin Freakery
Après s’être successivement appelé « Sâlhebatareuh », « Thamaire-Lhapute » et « Ankulhaie Dta Mèhre » (qui signifie dans un dialecte oublié « chiure de cochon sauvage), le combo Américain de Grind que nous allons chroniquer aujourd’hui a choisi le doux sobriquet de Cretin. Ayant déjà eu l’occasion de grindiser sur un seul et unique EP, les Cretins se devaient de frapper fort avec un premier album joyeusement agressif et joussivement brutale (sponsorisée par cette chronique tristement décousue).
Pensez Terrorizer, Napalm Death, Extreme Noise Terror, et vous aurez une vision précise de ce qu’est « Freakery » : un concentré de brutalité, court, ultra rapide, qui expédie en une demi-heure 16 titres de grind version old school. Ici, la batterie a un vrai son naturel, ce qui n’empêche pas le batteur de taper tout aussi fort que ses collègues habituellement triggés ; la basse et les guitares sont tout aussi audibles et alternent accords plaqués et accélérations saisissantes ; quand à l’enragé de service, son débit est aussi rapide que les BPMs exécutés, ce qui n’est pas une mince performance. Se situant dans un registre de voix « normal », c'est-à-dire ni growlé ni chanté « à la porcinet », les hurlements de Dan Martinez concordent avec la musique développée et rappellent le « naturel » d’un grind aux influence originelles venant du punk, du genre des premiers Napalm Death quoi.
Aucun titre ne détonne sur l’album, chacun comportant sa dose massive de blasts, et j’ai tout autant apprécié du début à la fin, avec une mention toute particulière à « Profane », où le batteur utilise de façon radicale ses cymbales, qui après exécution du morceau ne doivent plus être en un seul morceau..
Ami bourrin, « Freakeary » est pour toi, pour moi, pour lui, pour nous. Si tu n’a pas peur de te fâcher avec ton vendeur de cds métal en le traitant de Cretin devant tout le monde, tu pourra faire l’acquisition d’un très honnête album pour réchauffer les cœurs en ce début de printemps m/
| Chri$ 23 Avril 2006 - 1887 lectures |
|
DONNEZ VOTRE AVIS
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
6 COMMENTAIRE(S)
citer | Ouais c'est vrai que ça fait penser à tous ces groupes, pour l'instant j'aime bien sans être transcendé...ça viendra peut-être par la suite! |
citer | Je suis en train de l'écouter et je plussoie Scum, un mélange explosif de tout ce qui s'est fait de mieux en grindcore, Repulsion, Napalm, Terrorizer, on se croirait revenu en 1989!! A noter que c'est Col Jones de Repulsion aux drums, ceci expliquant celà. |
citer | Scum 24/04/2006 10:29 | note: 8.5/10 | Une pure merveille, un cd comme on en fait plus. On est de retour au début du grind, son sale et graisseux, paroles vomies et haineuses, pas d'effets ni production synthétique, juste du bon vieux grind, direct et bourrin.
Ces mecs là sont les dignes descendants de Repulsion (d'ailleurs Matt Olivo, guitariste de Repulsion tape un solo sur Making Roadkill) et ça fait vraiment plaisir de voir que des groupes de cette trempe envoie toujours le bois. |
citer | Cet album m'a l'air excellent, du putain de grindcore comme à la grde époque! |
citer | Chri$ 23/04/2006 21:34 | note: 7.5/10 | il parait que ça sort demain en Europe |
AJOUTER UN COMMENTAIRE
6 COMMENTAIRE(S)
08/03/2020 22:45
27/04/2006 10:27
24/04/2006 13:09
24/04/2006 10:29
Ces mecs là sont les dignes descendants de Repulsion (d'ailleurs Matt Olivo, guitariste de Repulsion tape un solo sur Making Roadkill) et ça fait vraiment plaisir de voir que des groupes de cette trempe envoie toujours le bois.
23/04/2006 22:58
23/04/2006 21:34