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Myrkskog - Deathmachine

Chronique

Myrkskog Deathmachine
Tu cherchais un groupe hybride piochant dans le (brutal) black scandinave et le brutal death technique ricain ? Tu as frappé à la bonne porte. Myrkskog (forêt du Seigneur des Anneaux) répond parfaitement à cette description. Formé en 1993 dans la ville (carte postale) norvégienne Drammen, Myrkskog (à mes souhaits) subira de nombreux changement de line-up dont l’arrivée (en 1996) du batteur (anciennement guitariste d'Odium) permanent Sechtdamon (hurleur/bassiste chez Zyklon). Un autre membre de Zyklon fait partie de la fête (guitare) et pas des moindres puisqu’il s’agit de Destructhor (ou l’homme à la rapidité inhumaine), fondateur de Myrkskog. A côté des membres du groupe « star » Zyklon (qui ne le savent pas encore), nous retrouvons Master V (Kenneth Lindberg) au chant et à la basse ainsi que Savant M (Haakon Forwald) à la guitare. Le groupe se fera remarquer par le fameux label Candlelight Records après quelques démos et signera pour leur premier album, le bien nommé Deathmachine.

« What is it look like ? Death. » La machine de la mort est lancée. Un petit conseil avant écoute : échauffement auditif de vigueur sous peine de sérieuses courbatures ! Car effectivement une fois le hit épileptique « Discipline Misanthropy » démarré, difficile de ne pas se laisser embobiner dans ce brouhaha apocalyptique : ce premier opus de Myrkskog rime clairement avec « tuerie sonore » ! Aucun temps mort ici, çà joue à la vitesse de la lumière pendant plus de 35 minutes. En première ligne deux guitares balançant des vagues de riffs ultra massifs (à en avoir les doigts et le poignet en feu) mais surtout un Sechtdamon qui en mettra sur le cul par son jeu de batterie impressionnant de vitesse et de technicité ! Non content de jouer de la basse comme un chef (Zyklon) et d’hurler comme les plus grands (Zyklon, Odium), le barbu au gentil minois dévoile une autre corde à son arc. D’ailleurs Master V, qui propose un chant fort original, situé entre le black et le death, se voit appuyer (ou carrément remplacer) par les hurlements et les grognements de Destructhor et de Sechtdamon, ajoutant un côté encore plus mamouthesque à la chose.

Tout a été pensé pour que l’auditeur se convertisse à cette folie musicale : d’une part une musique d’une richesse incroyable (il faudrait bien quatre mains pour compter le nombre de riffs et de breaks différents sur chaque titre) avec « les » riffs qui tuent (dans « A Poignant Scenario of Horror » ou « Morphinemangled Torture » par exemple). D’autre part un côté extrême des plus jouissifs où il est humainement impossible de ne pas se laisser hypnotiser par les moults accélérations décoiffantes. Mais dans Deathmachine c’est surtout un travail d’ambiance assez considérable. Bien évidemment la noirceur des influences black metal y joue pour beaucoup mais la présence d’un clavier compte de manière conséquente. Relativement discret, les nappes percevables devraient vous asséner le coup fatal, il suffit de poser une oreille sur « Syndrome 9 » ou le fantastique « Deathfare To The Devil » (mon dieu !). Avec en plus des samples éparpillés un peu partout (« Welcome to human race »), tout ceci ajoute un côté moderne d’un certaine froideur, parfait pour un film de science-fiction glauque situé dans un vaisseau spatial (« Au-delà du réel » yeah !).

Les fans de Dark Funeral devraient trouver pas mal de similitudes dans certains riffs et ma foi il n’ont pas tort : il suffit d’écouter l’intro de « The Hate Syndicate », toute droit sortie d’un « Thy Legions Come » ! On sent que Myrkskog a puisé ses ressources un peu partout d’où certains passages sonnant comme du « déjà entendu »… L’éclectisme du groupe ira jusqu’à faire une version techno/indus de « Syndrome 9 » : étonnant ! Mis à part ceci, çà reste tout de même du black/death violent de niveau supérieur, qui donne une bouffée de fraîcheur au style. Un premier opus qui sera suivi du départ du guitariste Savant M (parti former le groupe black Disiplin) et du chanteur Master V.

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5 COMMENTAIRE(S)

mayhem13 citer
mayhem13
28/08/2019 22:33
Pas de commentaires sur cette tuerie? Un album qui a très facilement surpassé le poids des années. D'une violence et une richesse déconcertante. Impossible de se lasser des compos.
Chri$ citer
Chri$
07/03/2007 22:02
note: 8.5/10
album proprement énorme, très proche d'un Zyklon ("World of Worms"Clin d'oeil meme si encore plus complexe dans ses structures..un aspect "cyber métal" prononcé, une brutalité sans pareille, un son dantesque... méconnu mais grandissime Headbang
Kleim Antyne citer
Kleim Antyne
16/11/2006 08:15
Les variations de tempos, accélérations et décélérations sont vraiment intéressantes (Utter Human Murder) de leur premier album. C'est bien fait. Mais c'est vrai que le titre Deathmachine fait "déjà vu".
Mitch citer
Mitch
15/11/2006 20:11
note: 8.5/10
Le problème c'est que je trouve que le titre éponyme est le plus faible de l'album... Pas super représentatif donc... Confus
Niktareum citer
Niktareum
15/11/2006 19:42
J'avais jamais écouté ce groupe dont je connaissais le nom depuis un moment. Ca m'en a donné l'occasion.
Ben c'est vrai que c'est plutot pas mal!

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Myrkskog
Brutal Black/Death technique et moderne
2000 - Candlelight Records
notes
Chroniqueur : 8.5/10
Lecteurs : (9)  8.67/10
Webzines : (7)  8.09/10

plus d'infos sur
Myrkskog
Myrkskog
Brutal Death - 1993 - Norvège
  

tracklist
01.   Discipline Misanthropy  (04:40)
02.   The Hate Syndicate  (05:10)
03.   A Poignant Scenario Of Horror  (04:52)
04.   Sinthetic Lifeworm  (03:40)
05.   Syndrome 9  (05:20)
06.   Morphinemangled Torture  (04:57)
07.   Deathfare To The Devil  (05:17)
08.   Deathmachine  (03:09)
09.   Pilar Deconstruction (Syndrome 9 Re-Mix)  (06:50)

Durée : 43:55

line up
parution
14 Février 2000

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2002 - Candlelight Records
  

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