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Annihilator - Never, Neverland

Chronique

Annihilator Never, Neverland
Lundi matin. Simon Belmont l'a mauvaise. La grève des scénaristes à Hollywood retarde le tournage de Castlevania the movie, produit de main de mastre par Paul "Alien vs Predator" Anderson. Pas que Simon attende quoi que ce soit du résultat final on screen mais avec ce satané report, son chèque, il n'est pas prêt de le toucher. Et comme Konami l'a bien baisé en lui faisant signer un contrat à vie pour peanuts au début de la franchise, l'homme au fouet est le héros le plus mal payé de toute l'histoire des jeux vidéos. Du coup il pointe au bureau à 8 heures tapantes, lanière et moral en berne, se demandant quelle tâche indigne va lui assigner son crétin de boss. La ligue chrétienne anti thrash metal ! faut vraiment avoir abusé de l'eau bénite pour monter un projet aussi con.

" Salut patron.
- Pas trop tôt Belmont ! j'espère que vous êtes motivé, aujourd'hui, vous filez au Canada.
- J'en rêvais la nuit.
- Vraiment ? le comte Waters, c'est un client sérieux. Aucun de mes hommes n'est jamais revenu vivant de son Neverland Castle. Ses sbires Coburn Pharr, Ray Hartmann, Dave Scott Davis et Wayne Darley vous donneront du fil à retordre, sans parler du redoutable boss de fin de niveau, le démon ANNIHILATOR. Ma parole Belmont, mais vous tremblez !
- Pastis au petit déj, avec du poivre. Je vous le déconseille.
- Pauvre pêcheur. Dieu ait pitié de votre âme.
- Dieu fasse surtout que ces bâtards d'écrivaillons se remettent au boulot pour que je puisse me payer un nouveau cuir, des putes et une paillotte en Roumanie.
- Vous blasphémez !
- Désolé patron, je pensais que la Roumanie c'était casher. Je peux y aller ? "

Level 1 : The Fun Palace.

Habitué aux cimetières infestés de goules en guise de tutorial, Simon se fraye un chemin à coups de fouet dans une somptueuse galerie des glaces. Tout en visant le record de zombies exterminés au cours d'une même partie, le chasseur de vampires ne peut s'empêcher d'admirer l'édifice thrash érigé par le comte Waters. Loin d'être classique, la charpente rythmique est truffée de mini breaks inventifs qui rendent passionnante la visite de "The Fun Palace", de loin le meilleur morceau composé par ANNIHILATOR (ex aequo avec "Never, Neverland" quand même). Riffs tranchants, technique ahurissante et virtuose, tout est parfait dans ce titre qui bénéficie de l'appui d'un chant très inspiré. Plus heavy que son prédécesseur Randy Rampage, Coburn Pharr est le chanteur idoine pour le combo canadien : tour à tour agressives et mélodiques, ses lignes vocales complètent à merveille les compositions mélancoliques de Jeff Waters. Pourtant, Corburn ne survivra pas aux démos de "Set the World on Fire". Ni aux attaques répétées à la dague d'un Belmont qui a profité de ce premier niveau pour faire le plein de coeurs et de poulets rôtis.

Level 2 : Stonewall

Bondissant de plates formes heavy en chausses trappes thrash, Simon doit sortir le grand jeu pour éviter le contact pétrifiant d'une nuée de gorgones et parvient enfin à rallier le "Stonewall". Un mid tempo accrocheur qui confirme que le groupe a gagné en maturité, tout en conservant ses caractéristiques premières ; après la succession effrénée de riffs d'anthologie de "Alice in Hell", ANNIHILATOR gagne en concision et en émotion, ce qui explique en partie le caractère supérieur de "Never, Neverland". L'autre facteur de réussite ? la grande qualité des riffs, qui donne à chaque titre (le speed "Road to Ruin", le plus aventureux "Sixes and Sevens") des allures d'indispensable. Des titres phares bonifiés par les attaques placées de l'irréprochable Ray Hartmann, qu'on retrouvera derrière les fûts sur les albums "Criteria for a Black Widow" et surtout "Carnival Diablos". Pareille maîtrise instrumentale a dû méduser Dave Mustaine à l'époque ("Never, Neverland" vaut bien le génial "Rust in Peace") mais pas Simon, qui a depuis affronté des productions bien plus redoutables que celle de Glen Robinson (Jeff Waters dit détester le son aride et sec de "Never, Neverland" que, personnellement, j'aime beaucoup). Level up !

Level 3 : Never, Neverland

Simon en a ras le pagne de se taper d'interminables escaliers, de tomber dans des trous et de claquer des chandelles. Gagné par le spleen, Simon accroche la lanière du fouet au lustre au dessus de sa tête et entreprend de réaliser un noeud coulant. D'humeur suicidaire le Belmont, sans doute à cause de cette mélopée irrésistible qu'il fredonne depuis son arrivée dans le long couloir du "Neverland". Une envolée magnifique, d'une tristesse à pleurer tant la mélancolie qui l'entoure est contagieuse. "Jamais j'aurai pensé pleurer en écoutant du thrash" se dit Simon, tout en se passant la corde au cou. Grimpant sur une pile de vinyles de JUDAS PRIEST qui traînaient au sol, Simon se jette dans le vide en pensant à cette paillotte roumaine qui ne verra jamais le jour. Mais le lustre se détache du plafond et fonce à la vitesse d'un "Imperiled Eyes" en direction du suicidal failure, étendu sur "Ram it Down" et "Screaming for Vengeance". Il s'en faut de peu ("Painkiller" en guise de bouclier) pour que les riffs assassins de ce terrible fast track n'achèvent le travail. Usé par cet enchaînement de traîtrises ("Imperiled Eyes" combine les assauts de "Road to Ruin" avec la subtilité de "Never, Neverland"), Simon invoque un escalator fantôme pour échapper au boss de fin de tableau. Warp zone !

Level 4 : I am in Command

" Comte Waters ? Simon Belmont, héros au RMI. Je viens vous faire une grosse tête.
- Toi ici ? mais tu n'as même pas affronté ma vilaine bête, celle qui orne l'affreuse pochette de "Refresh the Demon"!
- Désolé, j'ai pris un raccourci. Vous allez me faire le coup des trois boules de feu et de la téléportation ?
- J'avais pourtant tout prévu ! les rock 'n roll "Kraf Dinner" et "Reduced to Ash" étaient censés temporiser entre deux tueries thrash comme je les affectionne, l'hymne "Phantasmagoria" (un des premiers titres que j'ai composé pour ANNIHILATOR) et un "I am in Command" en forme de clin d'oeil au plus grand groupe de heavy metal, j'ai nommé JUDAS PRIEST! en prenant un passage secret, tu as contrecarré tous mes plans !
- Pleurez pas, de toutes façons, vous ferez jamais mieux que "Never, Neverland".
- Je me réincarnerai dans le corps d'un jeune thrasher ! et j'enregistrerai à nouveau !
- C'est ça. Et vous sortirez des albums pourris puis ferez la première partie d'un groupe d'insupportables boutonneux qui se prennent pour les nouveaux METALLICA. En garde ! "

Bien que défait par Belmont, le comte Waters ressuscita quelques années plus tard et, n'écoutant point les conseils de son bourreau, passa du statut de prétendant au trône à celui, moins enviable, de second couteau de la cause thrash. Pour se venger de Simon, le comte Waters lança une malédiction sur l'équipe technique du film Castlevania, qui périt étouffée par de la sauce à l'ail. Promis à un grand avenir cinématographique, l"oeuvre sortit en direct to video en supplément de Saw VI lentilles. A ce jour, Simon Belmont dirige un bordel au Kazakhstan parce qu'en Roumanie finalement, c'était trop cher.

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6 COMMENTAIRE(S)

Silenced-Self citer
Silenced-Self
13/12/2007 16:08
note: 8/10
cglaume a écrit :
'tain mais c'est un festival de jeux de mots là ! Sourire
Personne n'a dit que Nevers, c'était le lieu du tournage de Catelvania ?


CatleVania ? Elle remplie sont rôle car elle Nevers pas.
cglaume citer
cglaume
13/12/2007 15:41
note: 10/10
Silenced-Self a écrit : Un album Fun et qui est paslaçant que demander de plus.

'tain mais c'est un festival de jeux de mots là ! Sourire
Personne n'a dit que Nevers, c'était le lieu du tournage de Catelvania ?
Silenced-Self citer
Silenced-Self
13/12/2007 15:40
note: 8/10
Un album Fun et qui est paslaçant que demander de plus.
cglaume citer
cglaume
13/12/2007 15:38
note: 10/10
Thomas Johansson a écrit : cglaume a écrit : 100% derrière toi Thomas !! Sourire
C'est un de mes albums cultes !!!

Pour la disco d'Annihilator, moi aussi je peux te proposer de t'aider si tu as quelques lacunes ...

Par contre, dis-moi, l'hyper lien sur "metal" ("anti thrash metal"Clin d'oeil, ça serait pas une malheureuse conséquence d'une astuce informatique de Deadounet ???


Ben en fait ça redirige sur le dernier album du groupe donc aucun soucis. Pour ce qui est de se partager la tâche sur les canadiens c'est volontiers même si j'ai tous leurs albums. MP !


Si tu les as tous, je te laisse le plaisir de la discographie intégrale alors !!
("Saw VI lentilles" ... putain Thomas, tu couches avec $am ou quoi ? Mort de Rire )
Au fait, je l'ai pas dit avant, mais cette chro est excellente (oui, Thomas couche avec $am, et moi je suce. Ca se passe comme ça à Thrasho ! Clin d'oeil )
Thomas Johansson citer
Thomas Johansson
13/12/2007 15:33
note: 9.5/10
cglaume a écrit : 100% derrière toi Thomas !! Sourire
C'est un de mes albums cultes !!!

Pour la disco d'Annihilator, moi aussi je peux te proposer de t'aider si tu as quelques lacunes ...

Par contre, dis-moi, l'hyper lien sur "metal" ("anti thrash metal"Clin d'oeil, ça serait pas une malheureuse conséquence d'une astuce informatique de Deadounet ???


Ben en fait ça redirige sur le dernier album du groupe donc aucun soucis. Pour ce qui est de se partager la tâche sur les canadiens c'est volontiers même si j'ai tous leurs albums. MP !
cglaume citer
cglaume
13/12/2007 15:28
note: 10/10
100% derrière toi Thomas !! Sourire
C'est un de mes albums cultes !!!

Pour la disco d'Annihilator, moi aussi je peux te proposer de t'aider si tu as quelques lacunes ...

Par contre, dis-moi, l'hyper lien sur "metal" ("anti thrash metal"Clin d'oeil, ça serait pas une malheureuse conséquence d'une astuce informatique de Deadounet ???

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Annihilator
Heavy thrash
1990 - Roadrunner Records
notes
Chroniqueur : 9.5/10
Lecteurs : (16)  9/10
Webzines : (5)  9.02/10

plus d'infos sur
Annihilator
Annihilator
Thrash metal - 1984 - Canada
  

vidéos
Stonewall
Stonewall
Annihilator

Extrait de "Never, Neverland"
  

tracklist
01.  The Fun Palace
02.  Road to Ruin
03.  Sixes and Sevens
04.  Stonewall
05.  Never, Neverland
06.  Imperiled Eyes
07.  Kraf Dinner
08.  Phantasmagoria
09.  Reduced to Ash
10.  I Am in Command

Durée : 44:09

line up
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