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Atrophid - Atrophid

Chronique

Atrophid Atrophid (EP)
Fallait bien que ça finisse pas arriver … J'avoue que j'attendais avec appréhension ce premier promo, celui qui viendrait d'un petit groupe inconnu mais sympathique qui se défonce à essayer de se faire connaître en dehors de sa région, qui a dû casser sa tirelire pour s'auto-produire, proposer un très chouette packaging (un digipack … rare pour une autoprod' !) et l'envoyer gratos à moult ‘zines… mais qui ne m'emballe pas des masses (pour le dire avec les formes)! Déjà qu'il me manque les penchants sado pervers qui permettent de bien casser un mauvais album avec enthousiasme, mais dans un cas comme celui-là, c'est encore plus dur.
Maintenant trêve de préliminaires, rentrons dans le vif du sujet (Mmh, le sujet, tu le sens, dis, mon vit dans ton vif ?), et pour que le morceau ne passe pas trop difficilement, appliquons un peu des lubrifiants chroniquatoires suivants: objectivité – des faits, des faits, rien que des faits … enfin on va essayer – et sobriété – pas de méchanceté gratuite, de cynisme puant ni d'indulgence excessive: tout, tout, tout vous saurez tout sur Atrophid.

Atrophid – puisque c'est donc d'eux qu'il s'agit – est un jeune groupe fondé en 2003 et issu de la région de Bergerac, Dordogne. Il semble qu'ils aient déjà pas mal écumé les salles autour de chez eux, et ils comptent élargir un peu leur champ d'action via la distribution de ce premier EP.
Premier constat: après une grosse douzaine d'écoutes, rien ne me reste imprimé dans la caboche, à part peut-être le sample introduisant « God Hand ». C'est le genre de galette à la fin de laquelle on se réveille en se disant: « ‘tain, ça ne dure que 26 minutes et j'ai encore réussi à décrocher …»

Eh oui, le gros thrash hardcorisé d'Atrophid est extrêmement passe-partout et manque cruellement d'accroches. Les plans hyper téléphonés succèdent aux parties archi-rebattues sans jamais interpeller le bout de cerveau qui prolonge directement nos appendices auriculaires (non, l'appendice auriculaire ce n'est pas le bout de caoutchouc acheté au sex shop du coin que vous vous mettez au bout du doigt pour titiller agréablement les moiteurs de votre chère et tendre …). (Presque) pas une cavalcade effrénée, pas un gros mosh gras, pas un de ces coups de tatane dans la mâchoire qui fait qu'on a envie de retourner sur le ring! Et en plus de ça certains morceaux démarrent sur des plans mid lourdingues assez peu sexy (« My own Prison », « Mer des Crises »).
Le groupe – sans doute encore « un peu frais » – a le chic pour nous engluer dans des passages soporifiques (et ce dès le loooong et très convenu morceau instrumental d'introduction). Essentiellement mid-tempo, le thrash du groupe ralentit un peu (beaucoup !) trop souvent la rythmique, et prend bien garde de ne jamais dépasser les limitations de vitesse. Et puis pas une fois on ne ressent le besoin compulsif de se faire craquer les cervicales sur une bonne dose de headbang … ‘tain c'est quand même un comble pour un mélange thrash / hardcore! Le pire c'est que quand certains breaks semblent marquer une attente, une montée de pression qui doit logiquement aboutir sur une grosse explosion de violence (genre à 2:02 sur « Zombie001 », ou encore à 1:04 sur « Bottle of Sand »), eh bien non, le soufflé retombe très vite sur un passage mid, plutôt mou du genou. Et quand le groupe se fend d'un riff très Slayerien (resservi par 3 fois sur « My Own Prison »), la rythmique d'accompagnement qu'on attendrait fulgurante n'est que poussive. Enfin, rajoutons qu'un certain nombre de transitions ou de plans sont un peu naïfs et sentent le manque d'expérience d'un groupe qui a l'air moins en place sur album que sur scène.

On notera quand même de légers essais de déstructuration sur « Mer des Crises » et « Zombie001 » (ce qui est très tendance depuis quelques temps). On notera aussi la versatilité vocale bienvenue de Sylvain, même si ses différents registres restent somme toute assez classiques.

Bon, désolé les gars, ce n'est malheureusement pas cette chro qui risque de vous aider à exploser à l'échelon national. L'énergie et la bonne volonté sont là, pas de doute, mais il faudra essayer de développer une personnalité qui pour l'instant peine à s'exprimer, gommer un certain nombre d'imperfections et développer un sens de l'accroche pour pouvoir prétendre capter l'attention d'un public de plus en plus difficile au vu de la qualité toujours grandissante de la production nationale comme mondiale.

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1 COMMENTAIRE(S)

DR.Jkl citer
DR.Jkl
25/01/2008 17:48
Citation : Maintenant trêve de préliminaires, rentrons dans le vif du sujet (Mmh, le sujet, tu le sens, dis, mon vit dans ton vif ?)

Papy m'a tuer Mort de Rire

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Atrophid
Thrash / Hardcore
2007 - Autoproduction
notes
Chroniqueur : 2/5
Lecteurs :   -
Webzines : (4)  2.88/5

plus d'infos sur
Atrophid
Atrophid
Thrash / Hardcore - 2003 - France
  

tracklist
01.   Hubble Edwin Powell
02.   Zombie001
03.   Bottle of Sand
04.   My Own Prison
05.   Mer des Crises
06.   God Hand

Durée : 26:09

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