chargement...

haut de page

My

Remontez pour accéder au menu
200 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Dementor - God Defamer

Chronique

Dementor God Defamer
Ah Dementor ! Pris au hasard lors de ma seule et unique commande à la VPC d'Osmose, je ne regrette pas l'achat de ce « God Defamer », qui au coté d' « Enslave the Weak » (son prédécesseur, dont vous aurez peut être la chronique un jour), m'a procuré mon quota de brutalité nécessaire à l'époque.

Chez Dementor, on joue vite, on joue fort. La thématique de cet album est simple : NOUS DEFONCER LES TYMPANS JUSQU'A PLUS SOIF. Ici, pas de mid-tempo de tarlouze, pas de soli mélodeath : cette petite teigne d'album est brutale du haut de sa tignasse en bataille jusqu'à la pointe de sa Doc Marten's, qu'elle nous colle d'ailleurs bien profond là ou il faut.
Pas besoin d'être 15 pour faire du bruit : c'est un trio de musiciens qui anime cette entité Slovaque, mené par un guitariste vocaliste qui boude les growls typiques du brutal death, et leur préfère des éructations à la Krisiun, c'est-à-dire intelligibles dans leur discours anti-chrétien (et ouais, un de plus qui n'occupe pas ses dimanches matin à se gaver d'hosties !) et tout aussi brutales. Dementor partage avec ses collègues Brésiliens un amour immodéré pour l'aspect martial de certaines rythmiques (« Harvester of Christian Souls » aurait pu figurer sans souci sur l'un des derniers albums) ; mais il emprunte aussi, et c'est là un gage de qualité, ce coté « relentless », jusqu'au-boutiste qu'un « King of All Kings » d'Hate Eternal avait superbement illustré en son temps. Dementor ne relâche pas la pression une seconde, et vous tenez là un vrai album de Brutal Death, qui n'a signé aucun compromis sur l'intensité de ses 9 compositions. Certains passages blastés semblent sans fin, car animés par un riff un peu linéaire et sans chant, à tel point qu'au bout d'une dizaine de secondes le cerveau tique : le CD est rayé ? Non, c'est juste notre trio des ex-pays de l'Est qui essaye de repousser un peu plus loin la dose de souffrance sonore qu'ils feront subir au prochain cul béni qui passe à leur portée. Et ce n'est pas la pochette qui me fera mentir : aussi laide que dérangeante, on ne peut pas dire qu'il y ait tromperie sur la marchandise. La virulence du propos ne faiblit pas jusqu'à la dernière minute : je m'attendais à ce qu' « Unholy Hordes of Rot » baisse un peu le ton, en guise de conclusion d'album, quitte à pardonner au groupe de succomber aux sirènes du mid-tempo un peu malsain histoire de soulager les bras de leur pauvre batteur ; mais arrivé au dernier titre c'est tout simplement l'un des plus portés sur les BPMs à 3 chiffres qui se dévoile à nos esgourdes Le plus appréciable dans ce déferlement de blastitude assumé est que Dementor arrive à se faire accrocheur par moments : « Slaying Grace » et surtout « The Mighty Evil » (mis en avant sur leur Myspace) ont leur lot de riff dévastateur, signe de lendemains douloureux au niveau des cervicales. On en prend plein de partout, mais au moins l'esprit peut s'évader sur un riff ou deux, peut être une étincelle de pitié a-t-elle surgie au sein de ces esprits dérangés au moment de finaliser cette boucherie ?
Certes, tout cela est fortement influencé par l'Ange Morbide et ses innombrables incarnations, certes tout cela n'est pas bien neuf, ni bien original, ni bien fin (mais est-ce ce que vous cherchiez en venant lire cette chronique ?). On pourra argumenter que la production d'Andy Classen donne un son un peu plastique à la batterie, bien qu'elle soit déjà de meilleure qualité qu' « Enslave the Weak » ; mais dans l'absolu je prend juste mon pied à me vider la tête avec cette petite teigne dont je vous parlais précédemment, et de sa courte durée de 33 mn elle arrive à faire effet juste avant de devenir lourde ou inconvenante. Un bon défouloir sans prétention, mais fait avec passion et volonté de défoncer l'auditeur, personnellement j'adhère.

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

2 COMMENTAIRE(S)

hurgh citer
hurgh
01/02/2018 23:50
Ressorti aujourd'hui après l'avoir laissé de côté pendant quelques années. C'est très bien foutu, pas d'approximations, c'est 100% maîtrisé. On ne peut pas dire que le groupe ait une identité bien marquée et certains riffs sont un peu passe partout, mais pour qui aime le death brutal sans fioriture, c'est hautement recommandable.
citer
backstaber
23/02/2010 21:35
ah wai carrément bon st'album !

Totalement inconnu et pas considéré du tout, si ça avait été fait par de grands pontes du genre, probable que ça aurait été mieux diffusé...

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Dementor
Brutal Death
2004 - Osmose Productions
notes
Chroniqueur : 8/10
Lecteurs : (2)  7.75/10
Webzines : (10)  6.07/10

plus d'infos sur
Dementor
Dementor
Brutal Death - 1988 - Slovaquie
  

écoutez
tracklist
01.   Slaying Grace
02.   God Defamer
03.   The Mighty Evil
04.   My Ally Anger
05.   Devilish Obsession
06.   Harvester of Christian Souls
07.   Power of Crucifixion
08.   To Taste Divinity
09.   Unholy Hordes of Rot

line up
Essayez aussi
Eradikal Insane
Eradikal Insane
Mithra

2015 - Autoproduction
  
SCID
SCID
Fucked Beyond Recognition (Compil.)

2005 - Undergrind
  
Syphilis
Syphilis
Ride The Sickness

2010 - Autoproduction
  
Scent Of Death
Scent Of Death
Of Martyrs's Agony And Hate

2012 - Pathologically Explicit Recordings
  
Exmortem
Exmortem
Pestilence Empire

2002 - Osmose Productions
  

Forbidden
Twisted Into Form
Lire la chronique
Profane Burial
My Plateau
Lire la chronique
European Assault 2024
Diocletian + Hexekration Ri...
Lire le live report
Carnifex
Hell Chose Me
Lire la chronique
Vesperian Sorrow
Awaken the Greylight
Lire la chronique
Desecresy
Deserted Realms
Lire la chronique
Greybush
A Never Ending Search For J...
Lire la chronique
Korpituli
Pohjola
Lire la chronique
Keys To The Astral Gates And Mystic Doors
Keys To The Astral Gates An...
Lire la chronique
Stress Angel
Punished By Nemesis
Lire la chronique
European Tour - Spring 2024
Bell Witch + Thantifaxath
Lire le live report
Kawir
Kydoimos
Lire la chronique
BELL WITCH
Lire l'interview
Subterraen
In the Aftermath of Blight
Lire la chronique
Conifère
L'impôt Du Sang
Lire la chronique
Darkest Hour
Perpetual | Terminal
Lire la chronique
Mutilated By Zombies
Scenes From The Afterlife
Lire la chronique
Echoplain
In Bones
Lire la chronique
Aristarchos
Martyr of Star and Fire
Lire la chronique
Ritual Death
Ritual Death
Lire la chronique
Terravore
Spiral of Downfall
Lire la chronique
Apparition
Fear The Apparition
Lire la chronique
Diabolus In Musica - Exposition Philharmonie de Paris
Lire le dossier
Skeletal Remains
Fragments Of The Ageless
Lire la chronique
Carnifex
The Diseased And The Poisoned
Lire la chronique
Abigor
Taphonomia Aeternitatis
Lire la chronique
David Eugene Edwards
Hyacinth
Lire la chronique
Lemming Project
Extinction
Lire la chronique
Keys To The Astral Gates And Mystic Doors
Keys To The Astral Gates An...
Lire la chronique
Dödsrit
Nocturnal Will
Lire la chronique