chargement...

haut de page

My

Remontez pour accéder au menu
200 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Gardenian - Soulburner

Chronique

Gardenian Soulburner
Revoilà nos jardiniers du Melodeath. Fort d'un premier album chez Listenable, le groupe attire l'attention du mastodonte Nuclear Blast pour 2 albums. La transition de label a sans doute aussi été facilitée par l'appartenance au groupe du prolifique Niclas Engelin, qui aura été sponsorisée par ses collègues d'In Flames avec qui il tourna le temps de quelques dates.

Fort de ce début d'attention prometteur, le groupe veut confirmer les espoirs que certains portaient sur lui et accouche d'un second album plus que correct. « Soulburner » est un pur produit de l'époque, suffisamment varié (même trop, nous le verrons) pour ne pas lasser, et délicatement composé dans le but de s'ouvrir à un plus large public. Au micro, toujours Jim Kjell qui a fait quelques progrès et s'essaye désormais pour de bon au chant death bien rauque avec un certain talent. Loin des élancées criards de Friden ou de la quasi black-metal-attitude de Stanne, Kjell faisait dans le old school, un chant puissant, légèrement guttural sans faire von-yahourt, et qui faisait juste plaisir à entendre. Pour la partie musicale on retrouve toujours Englin, qui va quitter tranquillement les terres du Melodeath pour des influences un peu plus accessibles : le chant féminin devient plus présent (le refrain de « Powertool », les chœurs de « Tell The World I'm Sorry »), un peu d'indus fait son apparition (« Loss »), les titres bas du front, rapide et mélodique restent en place (« As A True King », « Chaos In Flesh »), mais surtout, surtout…le groupe décide d'ajouter de nombreuses parties en chant clair et sélectionne pour cela un chanteur heavy / speed sur de très nombreux titres (« Deserted », « Small Electric Space », « Tell The World I'm Sorry »….).

Et là cher lecteur tu me connais depuis ces nombreuses années : je fais la grimace. Je ne suis pas fan du chant heavy / speed, encore moins quand le gus qui s'en occupe s'appelle Eric Hawk. NON PAS ERIC HAWK !!!! me dira tu. Et pourtant SI. Je n'ai foutrement aucune idée d'où sort ce mr. Hawk, toujours est-il qu'il représente typiquement le chant que je ne peux blairer : grandiloquent, plein de fausses émotions, et trop « clair » pour son propre bien. Et qu'il gâche tout, car il apparaît à lui seul sur pas loin de 7 titres !! (sur 11, sacrée moyenne).

Même en faisant abstraction de sa performance, je ne me reconnais pas non plus beaucoup dans cet album, la faute à une tracklist en dents de scie, avec de très bons tubes pour les 4 premiers titres (et un réel groove sur « Powertool » et « Deserted ») ; puis une qualité musicale qui se dégrade très vite avec 2 ballades, que je trouve mielleuses au possible (« If Tomorrow's Gone » et « Small Electric Space ») et surtout phagocytés par ERIC HAWK ((rien que de l'écrire j'en ai des frissons d'horreur)). La fin d'album ne rassure pas : composé de titres passables (« Ecstasy of Life », « Tell The World I'm Sorry », on dirait une mauvaise ballade de Maiden) et d'un fort bon titre de conclusion (l'épique « Black Days », avec son démarrage type fin du monde), elle ne suffit pas à laisser une excellente impression à la fin du cd.

Le gros problème de cet album, au-delà de ce détail morceau par morceau de ce qui ne va pas, est que « Soulburner » veut manger à tous les râteliers : des ballades, des titres rapides, et beaucoup trop de ERIC HAWK : je suis désolé mais le monde n'était pas prêt à subir un tel supplice en 1999. Ce que je veux signifier, c'est que quand j'écoutes Gardenian, j'apprécie leur death mélodique autant qu'un autre, mais que les titres les plus calmes ici sont loin d'être les meilleurs. J'aurais presque préféré un « Two Feet Stand » bis plutôt que cette tentative d'ouverture vers des horizons plus « commerciaux » qui n'est pas un succès à mon sens, chanteur horripilant ou pas… Cependant, ne décrochez pas encore totalement du groupe, ils nous ont proposés une superbe épilogue l'année suivante avec le génial « Sindustries »

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

2 COMMENTAIRE(S)

Mitch citer
Mitch
21/04/2009 12:51
note: 8/10
Moi je l'aime bien ce chant heavy (et ces ballades), ça donne un ptit' brin de fraîcheur à un death mélo pas foncièrement renversant. Sourire
pj666 citer
pj666
10/07/2004
Il me semble que le chant clair ressemble à du Dickinson d'ailleurs...

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Gardenian
Death mélodique
1999 - Nuclear Blast Records
notes
Chroniqueur : 7.5/10
Lecteurs : (2)  8.25/10
Webzines : (6)  7/10

plus d'infos sur
Gardenian
Gardenian
Death Mellodique - 1996 † 2016 - Suède
  

tracklist
01.   As A True King
02.   Powertool
03.   Deserted
04.   Soulburner
05.   If Tommorow's Gone
06.   Small Electric Space
07.   Chaos In Flesh
08.   Ecstasy Of Life
09.   Tell The World I'm Sorry
10.   Loss
11.   Black Days

line up
voir aussi
Gardenian
Gardenian
Sindustries

2000 - Nuclear Blast Records
  
Gardenian
Gardenian
Two Feet Stand

1997 - Listenable Records
  

Essayez aussi
In Flames
In Flames
Come Clarity

2006 - Nuclear Blast Records
  
Septicflesh
Septicflesh
A Fallen Temple

1998 - Holy Records
  
Ensanguinate
Ensanguinate
Eldritch Anatomy

2022 - Emanzipation Productions
  
Lord Belial
Lord Belial
The Black Curse

2008 - Regain Records
  
Dan Swanö
Dan Swanö
Moontower

1998 - Black Mark Productions
  

European Assault 2024
Diocletian + Hexekration Ri...
Lire le live report
Carnifex
Hell Chose Me
Lire la chronique
Vesperian Sorrow
Awaken the Greylight
Lire la chronique
Desecresy
Deserted Realms
Lire la chronique
Greybush
A Never Ending Search For J...
Lire la chronique
Korpituli
Pohjola
Lire la chronique
Keys To The Astral Gates And Mystic Doors
Keys To The Astral Gates An...
Lire la chronique
Stress Angel
Punished By Nemesis
Lire la chronique
European Tour - Spring 2024
Bell Witch + Thantifaxath
Lire le live report
Kawir
Kydoimos
Lire la chronique
BELL WITCH
Lire l'interview
Subterraen
In the Aftermath of Blight
Lire la chronique
Conifère
L'impôt Du Sang
Lire la chronique
Darkest Hour
Perpetual | Terminal
Lire la chronique
Mutilated By Zombies
Scenes From The Afterlife
Lire la chronique
Echoplain
In Bones
Lire la chronique
Aristarchos
Martyr of Star and Fire
Lire la chronique
Ritual Death
Ritual Death
Lire la chronique
Terravore
Spiral of Downfall
Lire la chronique
Apparition
Fear The Apparition
Lire la chronique
Diabolus In Musica - Exposition Philharmonie de Paris
Lire le dossier
Skeletal Remains
Fragments Of The Ageless
Lire la chronique
Carnifex
The Diseased And The Poisoned
Lire la chronique
Abigor
Taphonomia Aeternitatis
Lire la chronique
David Eugene Edwards
Hyacinth
Lire la chronique
Lemming Project
Extinction
Lire la chronique
Keys To The Astral Gates And Mystic Doors
Keys To The Astral Gates An...
Lire la chronique
Dödsrit
Nocturnal Will
Lire la chronique
Griefgod
Deterioration
Lire la chronique
Yattering
III
Lire la chronique