chargement...

haut de page

My

Remontez pour accéder au menu
200 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Vader - Tibi Et Igni

Chronique

Vader Tibi Et Igni
Crevons de suite l’abcès : Vader n’a pas recruté de chanteuse lyrique ni intégré un intermède samba entre deux brûlots thrash / death. Je sais, le choc est de taille mais faites vous y. Vous n’êtes pas sans savoir que rien n’est plus similaire à un album de Vader qu’un autre album de Vader : la question, quand on en chronique un, n’est donc pas de savoir ce qui change (la réponse étant RIEN), mais où se situe l’album vis-à-vis de ses semblables. En effet, si vous êtes là à lire cette chronique, c’est soit parce que celle du dernier Dead Congregation n’était pas atteignable en raison d’un trop grand nombre de lecteurs ayant joui à sa lecture, soit que vous voulez savoir si vous pouvez intégrer « Tibi et Igni » à votre sélection Death / Thrash quand vous êtes en mode random, et passer un aussi bon moment que si c’était « Litany » ou « Black to the Blind » que le hasard choisissait.

Analysons un peu la bête, et commençons si vous le voulez bien par le line up, qui s’il ne subit pas de changements drastiques (Peter aux commandes, Spider qui a validé son droit de séjour pour un 3e album consécutif grâce à des solos convaincants, un bassiste polak dont on aura oublié l’existence au prochain album), marque quand même un peu de renouveau avec l’arrivée, qu’on espère aussi éloigné que possible d’un départ, de James Stewart, jeune batteur Anglais (une première pour le groupe) de 23 ans, et qui a l’insigne honneur de devenir marteleur de fûts en chef des Deatheux Polonais.

Et c’est une première victoire du camp « bon album », car son jeu a le mérite d’être parfaitement adapté au groupe, avec une vigueur nécessaire dans les passages blastées, mais surtout une finesse de jeu sur les midtempos (« Triumph of Death ») et dans les tempos thrashisants qui fait du bien, après des années à subit un Daray très rapide, mais manquant cruellement d’originalité. Espérons qu’il passe le cap du premier album et nous régale encore de son jeu sur les albums à venir.

Musicalement parlant, et rétrospectivement à l’excellent « Welcome to the Morbid Reich », j’ai trouvé « Tibi … » un peu plus rapide, avec un réel sentiment d’urgence (les compos s’enchaînant sans répit si l’on excepté une minute ou deux d’arrangements orchestraux au début de « Go to Hell » et de « The Eye of the Abyss ») et comprenant légèrement plus de riffs différents d’un titre à l’autre. Alors oui, le titre « pied au plancher 2 mn top chrono », classique Vader-ien s’il en est, est toujours présent dans l’effectif (« When Angels Weep », plus typique tu meurs), le mid tempo bien burné aussi (« Triumph of Death » aux solos magistraux), mais voilà t’y pas que s’est caché dans la tracklist un morceau que j’oserai qualifier d’épique (chuis un dingue) : « Hexenkessel », qui du haut de ses 5 mn a suffisamment de place pour démarrer de façon magnificente, avant d’aborder un virage thrash bien headbanguant et se finir son tour de piste à fond la caisse, sur un riff un brin plus « habité » que les ritournelles d’ordinaire, un bon point supplémentaire. La suite est plus classique (malgré un « Worms of Eden » qui se la joue ambiancée, cris torturés sur un gros accord de Mi en guise d’intro avant d’embrayer la seconde), et on en arrive bien à la fort bien nommée « The End », qui a comme une odeur de fin d’album. Mélodique à souhait, couplets parlés et non plus hurlés de Peter, on touche une seconde fois quelque chose d’un peu « neuf » chez Vader, en espérant que les paroles ne soient pas prophétiques (« Is this the end now ? NO !!! »). Non, Peter, tu me dois encore des années de plaisir et de bons albums comme ça, n’arrête pas maintenant.

Car oui, cher lecteur, au moment de conclure cette fabuleuse chronique, je n’ai qu’un sentiment à exprimer : « Tibi et Igni » mérite sa place aux côtés de ses grands frères, et peut faire partie de ta liste de lecture aléatoire « Death Thrash que maman n’aime pas » sur Itunes. Peut être un brin, mais alors juste un brin pas assez spontané, mais c’est vraiment pour pinailler. Sinon je sais qu’il va beaucoup tourner cet été (du Vader en bagnole à 140, y’a rien de mieux), et j’espère que chez vous aussi. Et je finirai avec ce proverbe Thrashocorien, pour remercier les courageux qui seront allés au bout de cette chronique :

« Tibi et Igni sont dans un bateau
Igni tombe à l’eau
Tibi en l’air
Se la dresse bien fier »

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

2 COMMENTAIRE(S)

Orel Lion citer
Orel Lion
07/06/2014 12:06
Je te rejoins notamment sur le morceau "Hexenkessel", épique et quel final sur ce morceau! Un des meilleurs de l'album.

Par contre j'ai moins accroché à "Triumph of Death" qui, malgré des soli bien exécutés, est trop répétitif à mon goût.

Pour finir: super album! Au même niveau que son prédécesseur pour ma part. Du Vader à 100%.
Invité citer
Dismembouille
06/06/2014 22:19
"du Vader en bagnole à 140, y’a rien de mieux"

Je confirme ! Excellent album et l'un des meilleurs pour ma part.

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Vader
notes
Chroniqueur : 8/10
Lecteurs : (7)  7.64/10
Webzines : (33)  8.29/10

plus d'infos sur
Vader
Vader
Death Metal - 1983 - Pologne
  

vidéos
Where Angels Weep
Where Angels Weep
Vader

Extrait de "Tibi Et Igni"
  

tracklist
01.   Go to Hell
02.   Where Angels Weep
03.   Armada on Fire
04.   Triumph of Death
05.   Hexenkessel
06.   Abandon All Hope
07.   Worms of Eden
08.   The Eye of the Abyss
09.   Light Reaper
10.   The End

line up
parution
2 Juin 2014

voir aussi
Vader
Vader
XXV (Compil.)

2008 - Regain Records
  
Vader
Vader
Solitude In Madness

2020 - Nuclear Blast Records
  
Vader
Vader
Welcome to the Morbid Reich

2011 - Nuclear Blast Records
  
Vader
Vader
Litany

2000 - Metal Blade Records
  
Vader
Vader
Thy Messenger (EP)

2019 - Nuclear Blast Records
  

Essayez aussi
Trenchrot
Trenchrot
Dragged Down To Hell (Démo)

2013 - Nihilistic Holocaust
  
Sentient Horror
Sentient Horror
Morbid Realms

2019 - Testimony Records
  
Ebola
Ebola
Infernal Revelation

2007 - Old Temple
  
Angerot
Angerot
The Divine Apostate

2020 - Redefining Darkness Records
  
Lost Soul
Lost Soul
Genesis XX: Years of Chaoz (Compil.)

2013 - Witching Hour Productions
  

Darkest Hour
Perpetual | Terminal
Lire la chronique
Mutilated By Zombies
Scenes From The Afterlife
Lire la chronique
Echoplain
In Bones
Lire la chronique
Aristarchos
Martyr of Star and Fire
Lire la chronique
Ritual Death
Ritual Death
Lire la chronique
Terravore
Spiral of Downfall
Lire la chronique
Apparition
Fear The Apparition
Lire la chronique
Diabolus In Musica - Exposition Philharmonie de Paris
Lire le dossier
Skeletal Remains
Fragments Of The Ageless
Lire la chronique
Carnifex
The Diseased And The Poisoned
Lire la chronique
Abigor
Taphonomia Aeternitatis
Lire la chronique
David Eugene Edwards
Hyacinth
Lire la chronique
Lemming Project
Extinction
Lire la chronique
Keys To The Astral Gates And Mystic Doors
Keys To The Astral Gates An...
Lire la chronique
Dödsrit
Nocturnal Will
Lire la chronique
Griefgod
Deterioration
Lire la chronique
Yattering
III
Lire la chronique
Mortual
Evil Incarnation (EP)
Lire la chronique
Belore
Eastern Tales
Lire la chronique
Malicious
Merciless Storm (EP)
Lire la chronique
Hysteria
Heretic, Sadistic And Sexua...
Lire la chronique
Bilwis
Hameln
Lire la chronique
Terranovem
Valley of Pariahs
Lire la chronique
Forbidden
Forbidden Evil
Lire la chronique
Endemic
The Church Of Destruction
Lire la chronique
Tressekter
Occult Astral Decimation (EP)
Lire la chronique
Brodequin
Harbinger Of Woe
Lire la chronique
Invocator
Excursion Demise
Lire la chronique
Carnifex
Dead In My Arms
Lire la chronique
Worst Doubt
Immortal Pain (EP)
Lire la chronique