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Winterfylleth - The Divination of Antiquity

Chronique

Winterfylleth The Divination of Antiquity
Depuis mon arrivée sur Thrashocore en juin 2012, il y a bien une chose pour laquelle je fais tous les efforts possibles : devenir la référence black metal du site. Mais vu que la qualité de mes chros ne suit pas, il a fallu que j’opère autrement, en éliminant peu à peu mes rivaux. Bah si ! Geisterber qui a quitté le monde du black, c’est moi. Fleshovsatan qui se met à chroniquer des groupes d’un genre très éloigné, c’est encore moi. Le départ de Von Yaourt, c’est toujours moi. Et ainsi, peu à peu je m’approche du trône de métal tant désiré de Thrashocore. Alors je vous l’accorde, c’était sans compter sur de nouveaux venus, comme Sagamore ou Dysthymie, mais leur tour viendra, ne vous en faites pas. Quoi qu’il en soit, j’ai récupéré le nouveau WINTERFYLLETH et vous allez enfin avoir une chronique digne de ce nom pour ce groupe !

Je plaisante. Bien entendu. Parce que c’est la seule réaction que je peux avoir au moment de m’atteler à cette chro de The Divination of Antiquity après celle de The Threnody Of Triumph écrite par un Yaourt dithyrambique magicien des mots. Et c’est encore plus malaisé que les Anglais ont gardé une formule bien similaire, m’obligeant presque à copier les mots de mon ancien collègue. Je devrais d’ailleurs ne pas trop me poser de question, et aller lui piquer ses idées au Yaourt. Voyons ce qu’il avait dit :

« Il m'était impensable jusqu'à présent de me mettre à envier le black metal anglais, provenant d'une contrée trop courtoise et civilisée pour engendrer un style de musique dégénérescente de qualité, que ces mangeurs de gâteaux secs noyèrent alors sous des nappes de claviers effroyablement malvenues. »

Bon, il a raison en disant que la scène anglaise n’est pas toujours mémorable, et je conçois qu’il ait des soucis avec CRADLE OF FILTH et BAL-SAGOTH, mais il aurait pu penser à ces A FOREST OF STARS, NINE COVENS, THE MEADS OF ASPHODEL ou EBONYLAKE qui ont de belles qualités. Enfin, une chose est sûre, c’est que WINTERFYLLETH joue dans la cour des grands. Normal avec un line-up composé de personnes aussi expérimentées. Chris Naughton guitariste d’ATAVIST, Simon Lucas batteur de ce même ATAVIST, Mark Wood ancien guitariste de formations pagan / viking / folk. Il n’y a que Nick Wallwork qui n’a jamais posé sa basse ailleurs. Le quatuor actuel continue l’œuvre commencée précédemment et que Yaourt a rapproché de :

« BELENOS, DER WEG EINER FREIHET, ANGMAR, HEGEMON, mais surtout OCTOBER FALLS et BLUT AUS NORD. Enfin, la version black metal de BAN, pour être véritablement précis, car WINTERFYLLETH n'a rien de la new wave post-metal déstructurée à laquelle s'adonne Vindsval en dehors de sa trilogie initiale. »

Comme il le disait, c’est un name dropping assez large. En tout cas, ce nouvel album a encore des points communs avec OCTOBER FALLS et BLUT AUS NORD. On retrouve le même goût pour un black fortement agressif mais toujours accompagné par des mélodies d’inspiration pagan et folk. L’ambiance est très forestière sur la majeure partie des titres. 8 au total, 9 pour la version digipack. Et puis BELENOS est toujours à citer en partie grâce à l’apport de chœurs masculins en retrait. Mais ce n’est pas de façon continue, seulement sur quelques passages, des introductions de morceaux (« A Careworn Heart ») ou des intermèdes (« The World Ahead »).

Et puis il y a d'autres groupes que j'aimerais citer désormais, DEAFHEAVEN ou WOE. La raison est simple : la production a la même saveur, moderne et puissante. Et les compositions sont agressives d'aspect, touchantes dans leurs détails. C’est flagrant, et encore plus sur ce nouvel opus, le groupe vit à son époque. Il mêle force et faiblesse durant 56 minutes, 65 pour la version digipack dont on parlait plus haut, avec une aisance et une limpidité exemplaires. Très bon exemple avec la quatrième minute de « Whisper of the Elements » qui est magnifique. En son temps, Yaourt a dit :

« C'est une atmosphère nettement plus froide et mélancolique qui est ici proposée, merveilleusement soutenue et imposée par une production bien plus propre que les canons du style : tout est clair, précis, défini, rien ne sature à outrance et aucun artifice ne vient rompre ce bel équilibre qui fonctionne aussi bien avec les passages purement black metal que folk. »

Eh bien c’est encore plus valable aujourd’hui, le groupe cherche la composition absolue, fatale, indiscutable. Et l’album demande encore du temps pour être assimilé. D’abord chaque morceau est long, dépassant obligatoirement les 7 minutes sans que cela semble nécessaire. Ensuite les premières écoutes donnent l’impression que les morceaux sont trop similaires les uns des autres. Il faut alors soit avoir l’attention suffisante tout du long, soit se contenter de quelques titres, et d'écouter les autres plus tard.

« C'est d'ailleurs cette linéarité qui risque de rebuter les adeptes d'un black metal plus varié rythmiquement »

Tu l’as dit mon grand !

WINTERFYLLETH est donc toujours dans sa logique de peaufinage progressif. Les compositions sont encore plus millimétrées qu’avant, avec très peu de place pour l’approximation et malheureusement une petite perte de « sensations ». Le son encore plus ronflant fait aussi perdre en tension. Et finalement l’album a beau être remarquable, une valeur sûre qui assurera de bons moments d’évasion, ses formules nous sont trop connues et ne font pas aussi mouche qu’on l’espérait.

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5 COMMENTAIRE(S)

Sagamore citer
Sagamore
20/10/2014 11:11
Bonne description de l'album ! Je ne l'ai écouté qu'une seule fois et d'une oreille assez distraite mais je l'ai trouvé très reposant, a l'image de l'artwork, au final. A voir sur la durée et lors d'une écoute attentive, donc.
Invité citer
CROM
06/10/2014 21:44
Oublie de citer WODENSTHRONE, leur confrères de la perfide Albion, plus perfectible mais plus couillus. Trop peu d'écoute à mon actif mais l'album me paraît plus intéressant que l'anecdotique "The Threnody of Triumph".
LANGOUSTE citer
LANGOUSTE
06/10/2014 20:24
Fail de balise dans le 4e paragraphe

Citation : [bWINTERFYLLETH
Sakrifiss citer
Sakrifiss
06/10/2014 18:31
note: 8/10
von_yaourt a écrit : Les citations de cette chronique sont très bien écrites.
Pour te rendre plus honneur, je viens de mettre tes citations en italique !
von_yaourt citer
von_yaourt
06/10/2014 16:15
Les citations de cette chronique sont très bien écrites.

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Winterfylleth
Black metal moderne
2014 - Candlelight Records
notes
Chroniqueur : 8/10
Lecteurs : (3)  8/10
Webzines : (24)  8.38/10

plus d'infos sur
Winterfylleth
Winterfylleth
Black Metal Epique - 2007 - Royaume-Uni
  

tracklist
01.   The Divination of Antiquity
02.   Whisper of the Elements
03.   Warrior Herd
04.   A Careworn Heart
05.   Foundations of Ash
06.   The World Ahead
07.   Over Borderlands
08.   Forsaken in Stone
Bonus
09.   Pariah's Path

Durée : 56:33

line up
parution
7 Octobre 2014

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