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Darkestrah - Turan

Chronique

Darkestrah Turan
Woaw putain le choc ! J’étais pas au courant moi ! On vous l’avait dit à vous ? Quoi ? Bah que la chanteuse qui tenait DARKESTRAH, celle qui semblait même en être l’élément central, n’était plus dans le groupe ? Elle était au micro depuis toujours pourtant, c’est à dire depuis 1999. Et là, tout à coup, plus de Kriegtalith dans le seul groupe actif du Kirghizistan que vous pourriez citer. Informations prises, la séparation date d’il y a déjà deux ans. Et c’est un homme qui a pris sa place. Un Allemand. Oui, souvenez-vous de ma chronique de Manas, j’y expliquais que les membres de DARKESTRAH s’étaient exilés dans le pays de RAMMSTEIN. C’est donc Andreas Thäns qui s’occupe de hurler sur cet opus. Mais il n’est pas le seul arrivant. Nous pouvons souhaiter la bienvenue au bassiste russe Cerritus, qui écrivait déjà des textes pour le groupe, et à Ragnar, un guitariste allemand qui est parti depuis l'enregistrement. Il a laissé la place à une nouvelle guitariste, une demoiselle, allemande, qui répond au nom de Scythe et ne devrait être connu qu’au plus farfouilleur des farfouilleurs d’entre vous puisqu’elle n’a joué que pour FANTOFT pour l’instant, formation qui n’a sorti que des autoproductions.

Un Russe, deux Allemands... Heureusement qu’il reste encore Asbath et Resurgemus pour dire que le groupe est encore lié à son pays d’origine. Les compositions de ce nouvel album, le 6ème, en pâtissent d’ailleurs énormément. Cet album est un peu l’antithèse de son prédécesseur. Manas était un hymne au Kirghizistan. Tout, des thèmes abordés aux instruments employés en passant par la langue chantée, avait été choisi en l’honneur du pays. C’est beaucoup moins le cas, et cela m’inspire un commentaire. Je suis déçu par DARKESTRAH, je suis conquis par Turan.

Les éléments traditionnels sont bien moins utilisés qu’auparavant. A tel point qu’on redresse véritablement l’oreille quand c’est le cas, comme à la troisième minute de « Erlik-Khan » lorsqu’une flûte apparaît sur une poignée de secondes. A la place des guimbardes ce sont maintenant une mandoline et surtout un violoncelle qui s’invitent le plus. Cet instrument a vraiment la côte, et l’efficacité est toujours là, comme chez MIND ASYMUL ou le dernier NOCTURNAL DEPRESSION. DARKESTRAH y faisait déjà appel en 2007 puis 2008 sur Epos et The Great Silk Road, c’est encore plus marquant sur Turan vu qu’il a le rôle principal.

Ces changements ont changé le goût de DARKESTRAH, mais pas la texture. Le groupe est toujours un groupe de black atmosphérique moderne, empruntant aussi bien à DRUDKH qu’à LUNAR AURORA ou WOLVES IN THE THRONE ROOM. Comme tous ces groupes, il sait mêler la force à de belles pointes de mélancolie. Sans tomber excessivement dans l’une ou dans l’autre de ces facettes. La musique du groupe est toujours aussi belle, présentée comme un papyrus qui se déroule. Chaque titre s’étire lentement mais sûrement, évoluant le plus naturellement possible. Les paysages ne peuvent que vous apparaître en mémoire, des paysages de toute beauté mais qui connaissent un climat capricieux. Des samples sont encore là pour amener des animaux ou des bruits de forêts. Les 6 titres se valent et forment un voyage cohérent. Un voyage, le mot qui viendra à l’esprit de tous sur les meilleurs passages, comme l’énorme début de « Bird of Prey »...

Cet album est très convaincant. Il est conseillé et ne devrait pas décevoir les amateurs d’ambiances. Mais j’aimais aussi beaucoup DARKESTRAH, et j’aurais aimé qu’il poursuive sa voie, qu’il reste unique. Aussi bon soit-il encore, il s’est un peu glissé dans le rang. La personnalité en a prix un petit coup. Il reste le savoir-faire, l’efficacité, le plaisir... Et le chant dans tout ça ? J’ai oublié de parler du chant alors qu’on est passé de celui d’une femme à un homme !? La demoiselle prenait un timbre masculin et se laissait aller sur quelques passages à un chant plus clair. Le changement n’est donc pas si brusque et le nouveau chanteur s’en sort très bien, avec un timbre qui se fond bien à la musique.

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3 COMMENTAIRE(S)

NightSoul citer
NightSoul
30/04/2016 11:50
Je prends !
En ce moment c'est un peu le calme plat dans ma liste d'écoute mais ça m'a l'air tout bon !
Sakrifiss citer
Sakrifiss
29/04/2016 17:22
note: 8.5/10
Je pense qu'il ne tient pas la comparaison avec les précédents DARKESTRAH si l'on le prend comme le même DARKESTRAH. Mais pris comme un album de n'importe quel groupe sans précédent, il a des choses magnifiques.
AtomicSchnitzel citer
AtomicSchnitzel
29/04/2016 17:18
note: 6.5/10
J'ai été moins emballé que par les trois précédents personnellement... Y a que le morceau "Gleaming Madness" qui m'a beaucoup plu, le reste est entré par une oreille et ressorti par l'autre.
Sinon sur le chant pas trop de remarque à faire, il est tout à fait correct même si je le trouve plus "lambda" que celui de la chanteuse qui officiait au même poste auparavant.

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Darkestrah
Black Metal Atmosphérique
2016 - Osmose Productions
notes
Chroniqueur : 8.5/10
Lecteurs : (2)  6.25/10
Webzines : (16)  7.81/10

plus d'infos sur
Darkestrah
Darkestrah
Black Metal Culturel - 1999 - Kirghizistan
  

écoutez
tracklist
01.   One with the Grey Spirit
02.   Erlik-Khan
03.   Conversions of the Seer
04.   Gleaming Madness
05.   Bird of Prey
06.   The Hidden Light

Durée : 52:24

line up
parution
29 Avril 2016

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