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Opeth - Sorceress

Chronique

Opeth Sorceress
Je m’aime. Vraiment. Un mec comme moi, classe et tout, qui écrit trop bien, et qui est assez « ouvert musicalement » pour passer d’une chronique de DERANGED (oui lecteur, celle que tu as dévoré il y a peu, ma dernière offrande au monde) au nouveau OPETH, dont tout le monde sait qu’un fossé et deux galaxies séparent les univers musicaux, franchement, chapeau le Chris quoi. Dans la team, la bataille pour récupérer cette chro…n’a même pas eu lieu, déjà parce que je suis le BOSS (dans ma tête, du moins), et parce que depuis le sacrifice de notre regretté Thomas Johansson pour chroniquer les deux précédents (pourquoi croyez-vous qu’il est parti de l’équipe, en vrai ? « Opeth m’a tuer », qu’il était écrit sur sa lettre de démission, la faute d’orthographe si étonnante chez un homme de cette qualité provenant forcément d’une forte émotion / déception musicale…) avait laissé des traces. Je pense que toi aussi, lecteur, tu n’as pas forcément fait de tes albums de chevets « Pale Communion » et « Heritage », dont « Sorceress » constitue à priori la fin d'une trilogie. A moins que tu ne sois amateur des légendes du Metal ayant viré leur cutie pour partir faire du prog / folk / heavy / whatever, déstabilisant une partie de la planète (et un ex-chroniqueur de Thrashocore, ne l’oublions pas).

Me voilà donc, auréolé d’un orgueil suprême et d’une confiance sans limites en mes capacités, à vous narrer les forces et faiblesses de ce 12eme album d’Opeth. Cette attitude de ma part n’est qu’une allusion d’une finesse sans limites à celle du groupe, qui a décidé (devenons un peu sérieux) de n’en faire plus qu’à sa tête : si je n’ai plus envie de growler, qu’il en soit ainsi ; si j’ai envie de supprimer complètement les riffs métal (à l’exception de quelques timides clins d’œil ici et là), faisons le ; et si les webzines metal souhaitent encore m’accorder une place dans leurs colonnes pour notre histoire d’amour révolue, ou faire la queue devant les entrées des salles de concerts où je me produirai, laissons les faire. Cette attitude mérite un certain respect, et un album d’Opeth restant dans le viseur de tout ex-fan du groupe quoi qu’on en dise, un minimum d’actualité se doit d’être couvert par chez nous. D’autant plus, et j’arrive à l’essentiel, qu’ayant été comme beaucoup déçu par ses deux prédécesseurs, je me suis pris pourtant à passer ce « Sorceress » assez régulièrement dans ma playlist, attiré par la qualité, la beauté d’un « Will o the Wisp », le refrain délicieusement daté d’ « Era », ou par l’entrainant morceau qu’est « Chrysalis ». ; quand ce n’était pas la rythmique hachée de « The Wilde Flowers » ou son refrain magique qui me collait dans le crâne des heures durant. A l’image du paon de la couverture, cachant sous ses magnifiques plumes une montagne d’ossements, « Sorceress » dissimule derrière une réputation le précédant d’album décevant dû aux errances du passé et ce parti pris de ne pas revenir en arrière, une qualité et une beauté qui m’a ramené (parfois) aux meilleurs moments du groupe. Bien sûr, la majesté de l'ensemble n’empêche pas certains titres de tomber dans la niaiserie ou la platitude, comme les deux « Sorceress » que je zappe systématiquement (quel dommage de démarrer l'album par un titre si moyen); mais son "n°2" se fait vite oublier, enchaîné par un « The Seventh Sojourn » aux sonorités orientales bienvenues, et les 7 surprenantes minutes de « Strange Brew », à la construction en tiroirs appréciable et détonante (avec les rythmiques les plus métal de l’album, d’ailleurs). Même si la suite avec « A Fleeting Glance », à l’exception de son magnifique arpège, n’a pas la même magie. « Era » et l’outro « Persephone (slight return) » restent une excellente façon de conclure l’album, le premier avec une belle énergie et un refrain que j’évoquais déjà pour sa qualité, et l’autre pour ses 55 secondes de piano concluant de façon très satisfaite l’aventure.

A me relire, je ne pensais avoir ressenti tant d’enthousiasme pour ce « Sorceress », au point de revenir tout juste d’un magasin en 4 lettres avec un peu moins d’argent sur mon compte en banque et un CD de plus à caser dans une étagère ; mais les mots ne trompent pas (enfin, sauf si on écrit « éléphant »), et si mon enthousiasme a réussi à éveiller en vous un léger regain d’intérêt, n’hésitez pas à redonner une chance à Opeth. Je ne promets pas la magie automnale d’un « Blackwater Park » ou les mélodies divines de « Morningrise », mais une petite heure de musique loin d’être désagréable, entre deux sorties de Brutal Death.

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10 COMMENTAIRE(S)

Assourbanipal citer
Assourbanipal
30/12/2020 01:01
note: 2/10
Ronfl... Un chroniqueur sur un site dont le nom m'échappe écrivait que cet album lui évoquait un groupe de reprises des 70's, et effectivement, même les intonations d'Akerfeldt semblent "empruntées" à Ian Anderson. Du déjà entendu il y a quelques décennies, mais en moins bien.

Sinon la pochette est jolie.

Voilà voilà.
heylel citer
heylel
15/01/2017 16:25
note: 5/10
j'aime le metal, mais j'aime aussi le post rock, shoegaze, pink floyd etc... je ne pense pas êter étroit d'esprit, mais bien que sur le papier je trouve ca interessant, je n'arrive pas à aimer l'évolution d'opeth.

autant steven wilson a réussis à mélanger les influences avec grande classe, autant opeth n'y parvient pas à mon goût.

le principal pour un musicien étant de faire ce qu'on aime, alors je les encourage à continuer... avec d'autres... moi je laisse tomber, les derniers albums n'ont fait que me lasser de leur musique.



Niightwanderer citer
Niightwanderer
03/11/2016 11:30
Je l'ai acheté presque aveuglement à sa sortie car bien qu'ayant eu du mal avec Heritage qui était vraiment un album de transition pas complètement réussi mais intéressant, j'avais beaucoup aimé "Pale Communion" où on retrouve la magie de la musique d'Opeth tout en persévérant dans l'aspect prog-rock.
Là j'avoue être réellement déçu pour le 1ère fois avec Opeth : Je trouve qu'il y a des longueurs, on s’ennuie par moment. C'est trop dépouillé et sans le côté sombre et couillu c'est plat et chiant.
Bon ce n'est pas désagréable à écouter mais avec Opeth on s'attend à être transporté et là ce n'est vraiment pas le cas.
Ce qui m'emmerde le plus c'est que leur musique n'est absolument plus sombre ou mélancolique comme c'était majoritairement toujours le cas avec Opeth.
J'écouterais vraiment le prochain avant de me jeter dessus. J'espère qu'Opeth et moi ce n'est pas fini pour le futur mais ça en prend le chemin...
Sera dans mon "Top déceptions" de l'année...
NightSoul citer
NightSoul
24/10/2016 07:48
Akerfeldt est plus geignard que jamais sur cet album. Akesson sait jouer de la guitare mais il ne sait pas composer et Axenrot est la pire chose arrivé à Opeth depuis... ben depuis le départ de Lopez.
Mendez souvent mis en avant par le passé est transparent...

Nan, rien à faire, l'impression d'écouter une mauvaise B.O de film avec ce rock/prog faussement occulte qui s'embourbe dans sa mélasse de riffs tarabiscottés et plans branlette-de-cerveau.

Adieu Opeth.
|Raspoutine| citer
|Raspoutine|
23/10/2016 23:05
note: 4/10
Pour moi c'est la confirmation que Mike a beau être un fanatique de vieux prog', il ne sait pas pour autant en créer ! Une âme planait quasiment toujours au-dessus des compos death/prog', elle a complètement disparu maintenant. Il y a toujours de belles choses ci-et-là dans chaque album depuis Heritage, mais plus aucune magie ! Combien de fois a-t-on tous dit par le passé que dans Opeth ce qu'on aimait c'était la richesse des compos et le feeling plus que la technique ? Que reste-t-il de tout cela ? Bah de la technique oui, mais c'est tout...

Neuro citer
Neuro
23/10/2016 18:34
La pochette doit être la meilleure chose que nous ait sorti Opeth depuis son changement de cap.
Rapha3l citer
Rapha3l
23/10/2016 13:57
Personnellement j'aime vraiment Heritage, que je considère etre un très très bon album. Pale communion a été la premiere faute de gout de Opeth dans toute sa carriere.

Si ce Sorceress me parait deja plus agreable a l'ecoute que son predecesseur, je ne le trouve pourtant pas non plus incroyable. Pas mauvais, mais pas genial. Il ya quelques tres bonnes idées, mais je n'ai pas de frissons.

Pour moi, c'est une deuxieme decepion by opeth (moins que pale communion cela dit). J'espere que ca changera...

Ps : et la bataille n'a pas eu lieu car je suis sous l'eau et que j'ai peu de temps a chroniquer, sinon t'aurais morflé ! Boss ou pas mouahahahaha Moqueur
RBD citer
RBD
23/10/2016 13:23
Après avoir apprécié quelques morceaux de 'Pale Communion' et m'être laissé avoir par les teasers, je ressors déçu. Je n'arrive pas à être touché par ces morceaux brillamment mis en forme mais aux émotions ennuyeuses... on aimerait retrouver au moins les inspirations de "Damnation", sous cet angle. Je ne peux plus suivre Mikael sur cette route dont la pertinence redevient aussi contestable qu'après le pensum "Heritage". C'est un mystère de la création, mais parfois on est plus fort dans un registre qui n'est pas parfaitement ce qu'on aimerait faire dans l'idéal.

Cependant certains vrais fans de Prog' depuis l'enfance semblent apprécier, tant mieux.
Dead citer
Dead
22/10/2016 18:49
Ce que j'en ai écouté ne m'a pas convaincu. Les vibes de Mikael me gonflent, cette odeur synthétique de vieille musique me donne la gerbe et globalement je trouve ça trop prétentieux, allez savoir pourquoi. Comme TJ, j'apprécie néanmoins le côté folk/prog mais dans le genre, on fait pareil et/ou mieux. L'artwork est quand même cool, ça change des 2 précédents Moqueur
Thomas Johansson citer
Thomas Johansson
22/10/2016 15:02
Je reviendrai le jour où Opeth sortira à nouveau un album correct, autant dire que c'est pas demain la veille Mr Green

Blague à part, je trouve que des 3 derniers albums du groupe c'est de loin le plus fade. "Will O Wisp" est agréable mais moins bonne que "Pyre", qui était déjà en dessous de n'importe quel titre de "Damnation". Dans un registre un tant soit peu énervé, "Chrysalis" est correcte sans égaler "Cusp Of Eternity". Les passages prog arrivent toujours comme un cheveu sur la soupe alors que dès qu'Opeth donne dans le folk, le groupe retrouve un peu de son identité musicale perdue.

Mais sinon, sans parler de l'absence totale de vrais bons riffs, c'est le manque de prise de risque qui me déçoit le plus. J'ai l'impression d'écouter un "Pale Communion" bis, sans les disparités vocales ou stylistiques qui faisaient une partie de son charme.

Allez je retourne écouter le Testament qui est d'un tout autre niveau. La bise à toute la team Clin d'oeil

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Opeth
Heavy / Prog
2016 - Nuclear Blast Records
notes
Chroniqueur : 7.5/10
Lecteurs : (13)  6.27/10
Webzines : (44)  7.63/10

plus d'infos sur
Opeth
Opeth
Metal progressif - 1990 - Suède
  

vidéos
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The Wilde Flowers
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Opeth

Extrait de "Sorceress"
  
Will O the Wisp
Will O the Wisp
Opeth

Extrait de "Sorceress"
  

tracklist
01.   Persephone
02.   Sorceress
03.   The Wilde Flowers
04.   Will o the Wisp
05.   Chrysalis
06.   Sorceress 2
07.   The Seventh Sojourn
08.   Strange Brew
09.   A Fleeting Glance
10.   Era
11.   Persephone (Slight Return)

line up
parution
30 Septembre 2016

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