Sjukdom - Stridshymner og dødssalmer
Chronique
Sjukdom Stridshymner og dødssalmer
En voyant le nom de SJUKDOM, je savais bien que ça me disait quelque chose. Et de plonger dans les souvenirs, et de me rappeler de SYKDOM ! Un groupe lui aussi norvégien, mais avec quelques années de plus puisqu’il a sorti trois albums entre 2004 et 2006. Le nom de ces formations a bien entendu la même signification : « maladie ». Sauf qu’orthographié Sjukdom, il vient du suédois. C’est un peu dur à suivre alors on la refait. Je m’intéresse aujourd’hui à SJUKDOM, une formation norvégienne qui a choisi de s’affubler d’un nom suédois. Elle existe depuis 2011 et un premier album avait vu le jour en 2013. contenait 8 titres et durait 42 minutes. Le deuxième album est sorti en 2018, il a un titre de moins et ne cumule que 35 minutes au compteur.
5 ans ont passé entre les deux opus, et c’est avec un nouveau bassiste que le quatuor se présente. Au revoir Aske, bonjour Nekrosis. D’ailleurs Aske était suédois, un Suédois parmi les Norvégiens, qui était peut-être la cause du choix du nom. Nekrosis, lui, est norvégien, et il n’a pas un CV très fourni. Il n’y a d’ailleurs que le batteur du groupe qui un petit passif puisqu’il faisait partie de la courte aventure d’IMPERILED EYES, en 2005, 2006.
Et c’est chez Osmose Productions, notre label français légendaire, que sort Stridshymner og dødssalmer. Un gage de qualité ? Dans une certaine mesure oui. Mais pas nécessairement un gage d’efficacité, ni même d’originalité. Et d’ailleurs SJUKDOM n’a pas énormément d’arguments à fournir. Il pratique un black metal brutal clair, c’est à dire qu’il vise du bourrin mais du bourrin accessible, et même s’il le fait très proprement, il est difficile de le trouver incontournable. Chaque piste fait son office. Chaque morceau, emporté par des vocaux dégoulinant de haine, nous tartine la gueule de violence. Certains contiennent même des sons d’alarme, histoire de rajouter en stress, en agressivité. Ça marche. Ce n’est pas nouveau, mais ça marche.
On se laisse ainsi emporter sans grande difficulté dans le tourbillon de SJUKDOM. On a quelques petits frissons parce que le corps ne peut que réagir aux efforts déployés, mais le problème c’est que le cerveau n’est pas véritablement convaincu. L’envie d’y revenir n’est pas très forte parce que l’album ne dépasse pas le stade du défouloir idéal. Un DARK FUNERAL aurait pu faire l’affaire. Il audra le garder pour ce genre d'occasion du coup, pour se rebooster un bon coup...
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2 COMMENTAIRE(S)
citer | Alors je conçois que ce disque ne réinvente rien. Pour autant, tout est fait avec une grande efficacité, c'est pour ça que je lui mets un 8/10. Du bon travail je trouve. |
citer | Du même avis que toi, un disque classique et sympathique mais qui manque de moments forts et marquants pour ressortir de la masse. Ca s'écoute bien mais ça s'oublie tout aussi vite malgré le bon niveau de jeu ... |
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2 COMMENTAIRE(S)
20/11/2018 10:57
18/11/2018 14:59