Asofy - Amusia
Chronique
Asofy Amusia
Je n’aime pas qu’on me suce les tétons. Je suis même toujours surpris que certains hommes aiment ça tant moi je ne ressens rien. Mes tétons étant ainsi insensibles, je râle toujours intérieurement quand une bouche commence à s’en approcher. Bien entendu, je ne le dis pas. Je ne le dis pas pour la simple raison que si on veut me sucer les tétons, c’est qu’il est censé se passer quelque chose de plus agréable par la suite. C’est bien censé être un préliminaire, et vous pouvez être sûr qu’en vous plaignant de ce suçage, ou même en suggérant qu’il n’est pas nécessaire, la partenaire se retrouvera penaud au point de peut-être bien ne plus vouloir poursuivre l’affaire débutée. Mieux vaut donc se taire et même faire semblant d’aimer en laissant échapper une simulation de gémissement. Répétons-le, c’est un préliminaire, et il ne devrait donc pas s’éterniser. Personne n’a jamais continuer à sucer un téton plus de 2 minutes. Vous imaginez bien la gêne qui s’installerait si c’était le cas ! Là on aurait du mal à retenir des commentaires qui mettrait fin au préliminaire mais aussi à sa suite : « Tu pourras le sucer toute la journée, il ne fondra pas hein ! », « Si tu veux du lait, j’en ai au frigo ! »...
C’est pourtant ce que fait ASOFY. Sa musique est un préliminaire désagréable qui dure, qui dure, et qui dure carrément 56 minutes. Insupportable tant il ne se passe rien. Tu te dis que le préliminaire va finir et que tu vas déchirer du cul comme un dingue, mais non, tu te retrouves à la fin de l’album comme un con, les couilles encore toutes pleines et ton téton en piteux état. Les Italiens ont choisi de faire un black metal très fortement trempé dans le doom, mais un doom qui veut péter assez haut, lent mais presque progressif. Pas du tout malsain à cause d’un côté « post » omniprésent, et donc l’incapacité de maintenir l’attention de l’auditeur. On se réveille par moment en se demandant pourquoi le morceau qui est censé exploser n’explose pas. Les accélérations qu’on prévoit sont trop peu présentes, comme sur « Amusia » où l’on ressent enfin quelque chose au bout de 8 minutes ennuyeuses, dans le passage qui est LE moment réussi de l’album, mais qui n’efface pas la frustration de tout le reste. C’est finalement un petit mordillage qui laisse croire que les choses sérieuses vont commencer, avant que ce soit à nouveau la langue qui revienne, et qui suce, et qui suce, et qui suce...
Je n'avais pas aimé l'album de 2013, il avait eu 3.5/10, c'est encore pire ici. Allez, 3/10. Mais si toi tu as le tété sensible, tu peux très bien aller essayer !!!
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4 COMMENTAIRE(S)
citer | Pour moi c'est un album que je rapprocherais du dernier et excellent album d'Emptiness, Vide, dans son approche et son ambiance.
Je vais plutôt dans le sens de cette chronique :
https://everythingisnoise.net/reviews/asofy-amusia/ |
citer | Chronique de l'année |
citer | Arf ! C'est clair que là t'as bien vendu le bouzin ^^
Pas mal la métaphore filée avec, heu... disons le libertinage décomplexé haha !
N'empêche qu'effectivement, ce truc est d'une médiocrité suprême. Que c'est chiant et soporifique... Un bon substitut au valium et ses dérivés sans les effets secondaires, c'est déjà pas si mal... 'toute façon j'ai toujours été partisan des médecines naturelles |
citer | Ahahaha ! Vendu par une telle chro, j’achète direct ! |
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4 COMMENTAIRE(S)
23/12/2023 18:21
Je vais plutôt dans le sens de cette chronique :
https://everythingisnoise.net/reviews/asofy-amusia/
24/06/2020 15:32
23/05/2020 11:38
Pas mal la métaphore filée avec, heu... disons le libertinage décomplexé haha !
N'empêche qu'effectivement, ce truc est d'une médiocrité suprême. Que c'est chiant et soporifique... Un bon substitut au valium et ses dérivés sans les effets secondaires, c'est déjà pas si mal... 'toute façon j'ai toujours été partisan des médecines naturelles
23/05/2020 01:05