Live Suffer Die - A Voice from Beyond Death
Chronique
Live Suffer Die A Voice from Beyond Death
LIVE SUFFER DIE est un groupe qui a sorti son premier et dernier album en retard, 6 mois après la mort de son musicien central : Lance Gifford. Il avait tout de même 51 ans, et en cherchant des informations à son sujet, je suis tombé tout de suite sur sa nécrologie… Merci Internet…
Lance R. Gifford, 51, of Suffield, passed away Saturday, September 14, 2019 at his home. Born September 26, 1967 in Hartford, son of John S. Gifford of Suffield and the late Dolores (Elcock) Gifford. Lance had lived in Suffield all his life. He last worked for Stanton Equipment in East Windsor. He loved to play the guitar, play hockey, cook and he coached both hockey and softball, and he was an avid fan of the New York Yankees. Besides his father, he is survived by three children, Brett Gifford of Manchester, Lauren Bentz and her husband Kevin of Suffield, Trevor Gifford of Suffield; two brothers, Timothy Gifford and his wife Gina of Suffield, Shawn Gifford of Enfield; many nieces and nephews; and his fiancé, Kellie Gillis of Suffield. His family will receive friends Friday, September 20, 2019 from 4-7 PM at Nicholson & Carmon Funeral Home, 443 East St. N. (Rt. 159), Suffield. To leave on-line condolences please visit www.carmonfuneralhome.com
La nécrologie de l’Américain ne s’attarde pas du tout sur ses groupes, et c’est donc à nous de lui rendre hommage et de citer son one man’s band BITTER PEACE avec 4 albums parus entre 2011 et 2019, le dernier étant lui aussi paru après sa mort, de citer aussi KILL ME dans lequel il jouait du dépressif, et enfin EMPIRE OF BLOOD et VIA ABSOLUTA. Il n’était pas seul dans la formation qui nous intéresse aujourd’hui et c’était accompagné du chanteur canadien Vardan (THE PROJECTIONIST, THY SEPULCHRAL MOON, THE BLACK SORCERY…) qu’il avait créé une musique sinueuse, dérangeante, particulièrement anxiogène.
Mais en fait, ce qui provoque ces sensations chez LIVE SUFFER DIE, ce ne sont pas nécessairement les compositions, certes lourdes et bourdonnantes, mais plutôt les vocaux qui sont légèrement trafiqués pour devenir continuellement tranchants et irritants ! Car c’est bien ce qui ressort le plus de ces cinq pistes : de la frustration, des démangeaisons qui concernent aussi bien la peau que notre âme. La musique offre pourtant par moment des passages très clairs, des riffs de guitare clairs, voire pleureurs comme sur l’introduction de « Veins Wide Open ». La mélancolie douloureuse de MYSTIC FOREST n’est d’ailleurs pas loin sur ce passage et sur le final, une dernière envolée, avant que le rideau ne se baisse pour toujours. Ce morceau est le dernier de l’album et il est bien plus court que les autres, qui développe doucement les atmosphères étouffantes. « 14 Voices » fait 13 minutes, « Fisted Aspiration of Sanctuary» en fait 12, « Self Destruction Fiend» monte jusqu’à 17. Le temps est pris pour évoluer doucement dans une vase ténébreuse qui reprend toujours le dessus. Les éclaircies, éparses, ne suffisent jamais à nous libérer de l’angoisse générale et elles sont obligatoirement enchaînées par de nouvelles plongées dans la boue. Ces 60 minutes totales sont terriblement pesantes, et même éprouvantes. Pas nécessairement dans le bon sens. Il y a des albums qu’on aime écouter pour le malaise qu’ils installent et qui nous subliment, mais ici c’est juste que nos nerfs peuvent être agacés. Ça passe si c’est écouté avec modération, et encore il faut être dans un esprit propice à la souffrance auditive.
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1 COMMENTAIRE(S)
citer | Pour ma part, je trouve ça, tout comme The Projectionist, assez magnétique. |
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04/06/2020 21:31