chargement...

haut de page

My

Remontez pour accéder au menu
109 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Black Funeral - Scourge of Lamashtu

Chronique

Black Funeral Scourge of Lamashtu
Il y a beaucoup de groupes qui jouent du black metal parce qu’ils sont inspirés par le style, et qui, une fois les compositions terminées, se collent aux paroles, se demandant même à ce moment-là quelle thématique prévise ils vont pouvoir aborder. Ils luttent parfois plus pour le concept que pour la musique en elle-même, ne sachant pas vraiment de quoi parler. Et puis il y a des formations comme celle d’Akhtya Nachttoter, l’Américain actif dans BLACK FUNERAL depuis 1993, qui fonctionnent à l’opposé ! Son véritable nom est Michael W. Ford et il s’agit dun passionné très investi dans l’occultisme. Parfaitement calé, il fait des rites depuis des dizaines d’années et a même écrit des livres sur le sujet.

Il est donc posséedé par ce concept avant même d’aêtre fan de black metal. Le black metal n’est que la manifestation naturelle de son quotidien. Sa musique coule tout simplement de sa sueur, de sa salive et de son sang. Il n’a qu’à se pencher pour la ramasser. Il joue donc ce que son corps, ce que son âme, ce qu ses expériences sombres lui dictent, et parfois ce sont des bizarreries malsaines comme l’avait été l’album Az-i-Dahak en 2004, celui qui m’avait donné envie d’en savoir plus sur ce groupe profondément noir et malsain. Et sa musique a ainsi longtemps été tourmentée, crue, dure d’accès, jusqu’à récemment et jusqu’à son envie de s’allier à une autre figure du black sans concession : l’Australien Azgorh, connu de tous pour être le monstre derrière DROWNING THE LIGHT. La sortie de 2016 : Ankou and the Death Fire était effectivement le fruit de leur travail commun, et on sentait beaucoup l’influence du nouveau partenaire.

Cette influence se perpétue sur ce nouvel album, qui a à nouveau et avant tout la qualité de tourner autour d’un thème particulier. En l’occurence Lamashtu ! Mais si, la démone de la mythologie mésopotamienne qui était considérée comme la cause des fausses couches, et à qui on attribuait l’enlèvement des nourrissons pendant que leur mère les allaitait. Une sacrée salope qui crée aussi les cauchemars et apporte la maladie...Tu comprends un peu mieux la pochette du coup, et tu as envie de la regarder de plus près, et de constater qu’effectivement la bestiole a des nibards ! « Le fléau de Lamashtu » ! 7 titres sans introduction séparées (elle est intégrée au premier titre) ou intermèdes qui totalisent presque 40 minutes. 7 titres qui ont bein entendu le bon goût des années 90, décennie dans laquelle le leader est resté bloqué, ne sachant ni faire évoluer la qualité de la production, ni intégrer d’inutiles artifices de notre époque.

Les compositions sont ainsi bien grasses, mais avec un élément toujours aussi accrocheur, et qui fait véritablement les ambiances de BLACK FUNERAL et son identité : un clavier au son d’orgue qui dépose des mélodies malsaines et maladives. Il y en a à chaque morceau, mais jamais utilisé de façon sympho ou atmosphérique. Ce sont des notes qui apportent une espèce de gêne. On distingue très bien un bossu édenté recroquevillé sur un orgue, jouant des notes de manières sûrement aléatoire, un sourire béat rendant son viage encore plus intrigant.

C’est bien ce qu’inspire Scourge of Lamashtu, et qui plaira à ceux qui aime ce qui est (volontairement) bancal, possédé par une force difforme !

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Black Funeral
Black Metal Malsain
2020 - Iron Bonehead Productions
notes
Chroniqueur : 7/10
Lecteurs :   -
Webzines : (4)  7.75/10

plus d'infos sur
Black Funeral
Black Funeral
Black Metal Malsain - 1993 - Etats-Unis
  

tracklist
01.   Kassaptu Lemuttu
02.   The Vampyric Rabisu at the Threshold
03.   Nergal (Lord Who Prowls by Night)
04.   Seven Udug-Hul
05.   Scourge of Lamashtu (She Who Strangles the Lamb)
06.   Gidim Hul (Bloodthirst of the Demonic Dead)
07.   Pazuzu King of the Lilu-Demons

Durée : 38:14

parution
3 Juillet 2020

voir aussi
Black Funeral
Black Funeral
Ankou and the Death Fire

2016 - Dark Adversary Productions
  

Essayez aussi
Morguiliath
Morguiliath
Age of Misanthropia, Human Blood & Chaos

2020 - Vacuum Tehiru Productions
  
Sznur
Sznur
Dom człowieka

2021 - Godz Ov War Productions
  

Teitanblood
Seven Chalices
Lire la chronique
Blood Red Throne
Nonagon
Lire la chronique
Severoth
By the Way of Light (Шляхом...
Lire la chronique
Mathilde
32 décembre
Lire la chronique
The Focus of a Valediction European Tour 2024
Cryptosis + Cynic + Obscura
Lire le live report
Fleshwater
We're Not Here To Be Loved
Lire la chronique
Houwitser
Sentinel Beast
Lire la chronique
Chapel Of Disease
Echoes Of Light
Lire la chronique
No Mercy
Widespread Bloodshed... Lov...
Lire la chronique
A Somber Funeral
Summertime Sorrow
Lire la chronique
Purulency
Transcendent Unveiling Of D...
Lire la chronique
Panzerchrist
All Witches Shall Burn (EP)
Lire la chronique
Nuclear Eric 50th anniversary show
Blackened + Funeral Desekra...
Lire le live report
Ost
Œuvres Mortes (Démo)
Lire la chronique
Benighted
Ekbom
Lire la chronique
Yattering
Genocide
Lire la chronique
Cave In
Creative Eclipses (EP)
Lire la chronique
Exocrine
Legend
Lire la chronique
Yawning Man
Long Walk Of The Navajo
Lire la chronique
Rivers Like Veins
Architektura przemijania
Lire la chronique
Råtten
La Longue Marche
Lire la chronique
Vircolac
Veneration
Lire la chronique
Dwarrowdelf
The Fallen Leaves
Lire la chronique
Purulent Remains
Fermented Death (EP)
Lire la chronique
Griffon
De Republica
Lire la chronique
Anthropovore
Parthénogenèse
Lire la chronique
Bleak Sanctuary
The Dark Night of the Soul
Lire la chronique
Drunemeton
Tir nan Og
Lire la chronique
Resistance
Cyclic Terror (EP)
Lire la chronique
One Day In Pain
In Pain We Trust
Lire la chronique