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Arsebreed - Butoh

Chronique

Arsebreed Butoh
Décidément cette année particulière fait sortir de leur sommeil les seconds couteaux du Death Néerlandais, car après le retour de DISAVOWED après treize ans d'absence c'est au tour d'ARSEBREED de refaire parler de lui après quinze années de silence radio ou presque. Si l’on parle de ces deux formations c’est que leur destin global est intimement lié car outre des membres en commun elles sont signées toutes les deux chez Brutal Mind, pour un résultat général malheureusement raté chez l'une comme chez l'autre. Car même si le rendu pour la première n'était pas grandiose ça tenait néanmoins encore à peu près la route, ce qui n’est pas le cas de la seconde où l’on est carrément dans le foutage de gueule intégral et franchement énervant. En effet tout y est d'une platitude musicale sans bornes conjuguée à une durée ultra-courte (à peine trente minutes montre en main), indigne après une attente aussi longue. Si à l'époque « Munching The Rotten » contenait quelques moments agréables (sans forcément casser la baraque) sur ce second opus rien de tout ça, bien au contraire tant les gars donnent l'impression d'avoir recyclé indéfiniment les mêmes plans et riffs, qui ne cessent de se répéter d'une plage à l'autre, et donnent la sensation que tout a été composé et enregistré dans la foulée.

On va effectivement très vite être fixé sur le niveau de ce long-format insipide et ennuyeux au possible, car afin de donner le ton d'entrée le quintet nous balance à la suite trois compos de moins de deux minutes chrono (« Obliteration », « Manifest » et « Disintegration »), totalement poussives qui se contentent de blaster et tabasser dans le vide quasiment en continu, et qui se voient juste interrompues par de courts plans bien lourds à la double, basiques et entendus des milliers de fois auparavant S'il n'y a rien à retenir de ce démarrage ce qui va également marquer les esprits c'est cette production abominable, totalement étouffée et sans puissance à la fois compressée à outrance et totalement synthétique. De fait difficile de distinguer quelquechose de la masse informe même quand l’ensemble s’équilibre un peu plus et s’allonge à l’instar des plus techniques et intéressants « Tether » et « Equilibrate » au solo plus long et sympathique. Si un léger regain d’intérêt semble s’amorcer ici il ne va hélas pas durer bien longtemps, vu que le reste ne va être qu’une simple redite des éléments joués et entendus précédemment que ce soit sur le linéaire « Malevolence » ou le redondant et ennuyeux « Emergence », à la lassitude étalée au grand jour dès les premières notes.

Car si les mecs trouvent le moyen d’ennuyer l’auditeur pratiquement de suite, ils meublent également le faible temps d’écoute en y incorporant à tout bout de champ des samples et bruits de fonds inutiles en guise de conclusion sur plusieurs plages, histoire de meubler ce qui peut l’être mais sans parvenir à faire oublier le manque criant d’inspiration. Si les parties leads permettent à l’ensemble de sortir légèrement de sa torpeur elles se contentent de n’être qu’une vaste redite de bout en bout, tant on a la sensation là-aussi d’entendre la même chose en permanence, posée sur une rythmique lambda et basique au possible. Bref rien ne se dégage de tout ça et le pire c’est que le combo trouve le moyen de faire un disque aussi mauvais et bas de gamme que les derniers SIX FEET UNDER, ABORTED FETUS, et toute la gamme des signatures Comatose et de la vague Slamming Death d’Europe de l’est. Autant dire qu’avec un rendu pareil le groupe pourtant déjà dans la deuxième du genre réussi l’exploit de descendre encore plus bas, pour être carrément relégué dans le troisième échelon, d’où il lui sera très difficile de sortir tant la médiocrité entendue ici n’incite guère à l’optimisme pour la suite, malgré le pedigree de ses membres.

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4 COMMENTAIRE(S)

Ander citer
Ander
09/04/2021 18:53
note: 6/10
J'abonde plutôt du côté de Jean-Clint cette fois, un album qui donne l'impression d'avoir été bricolé en une semaine alors que leur première offrande est sortie y a 15 piges…

Avec en plus 4 compositeurs (??) on aurait pu attendre quelque chose qui tienne un peu plus sur le ventre mais non, les titres s'enchainent sans qu'on retiennent grand chose. Et adieu l'aspect gore des débuts pour des lyriques totalement pompées sur Disavowed.

Trop de samples des soli (trop similaires) qui prennent trop de places par rapport à la durée de l'ensemble.

Bref, le Disavowed a largement ma préférence. Un beau gâchis parce qu'en travaillant un peu plus y avait certainement moyen d'arriver à un résultat concluant.
Insania citer
Insania
19/11/2020 23:23
Perso j'ai beaucoup aimé cet album... Je te trouve trèèès dur, à titre personnel je trouve qu'il s'inscrit bien dans la suite de Munching the Rotten, que j'avais également beaucoup apprécié à l'époque.
La comparaison avec Aborted Fetus fait assez mal, il y a pour moi un fossé entre ces 2 groupes... AF c'est le quasi néant, le degré zéro de l'inspiration.
En terme de composition, sur ce nouvel album d'Arsebreed on est quand même très très loin de ça, et des groupes de slam interchangeables dont tu parles (et sur ce point précis je suis bien d'accord). Je trouve qu'ils ont leur patte et même 10 ans après le précédent album le "style" Arsebreed est bien identifiable. Impossible quand t'écoutes ça de te dire que ça pourrait être n'importe quel groupe de BDM, ne serait-ce que du fait de l'excellent taff de Robbe K au chant,varié et qualitatif dans toute sa palette vocale. Idem pour le taff sur la basse, franchement excellent, bien mis en avant et bien caractéristique de leur musique.
Et par ailleurs à titre personnel, 30 minutes pour un album de BDM, ça me paraît être normal. Defeated Sanity ont toujours fait des albums de 30 minutes, parfois un peu plus ou parfois un peu moins. Au delà des 35-40, en général je commencer à décrocher...
Seul petite relative déception, Goulon à la drums, compte tenu de ce qu'il avait pondu sur le 2ème album de Disavowed, je m'attendais à un peu plus barré que ça. Le mix un peu faiblard y est peut-être pour quelque chose effectivement !
M'enfin on est loin de la 3ème ligue du BDM, ou alors ya 10 ligues et 2 ou 3 groupes dans les 5 premières :P
Ander citer
Ander
18/11/2020 18:50
note: 6/10
J'aime bien ce que j'entend ici. :o Ces riffs en tapping, avec cette basse métallique par dessus ça fait son petit effet par chez ouam!
Cujo citer
Cujo
17/11/2020 20:27
La note est bien gentille par rapport a la chronique !

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Arsebreed
Brutal Death Metal
2020 - Brutal Mind
notes
Chroniqueur : 4.5/10
Lecteurs : (1)  6/10
Webzines : (1)  6.5/10

plus d'infos sur
Arsebreed
Arsebreed
Brutal Death Metal - 2005 - Pays-Bas
  

tracklist
01.   Obliteration
02.   Manifest
03.   Disintegration
04.   Tether
05.   Equilibrate
06.   Recomposed
07.   Malevolence
08.   Emergence
09.   Sanity
10.   Insanity

Durée : 30 minutes

line up
parution
13 Octobre 2020

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