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Court Of Chaos Festival

Interview

Court Of Chaos Festival Entretien avec Thomas Fusée, secrétaire (2020)
(nota bene : cette interview a été réalisée avant les évènements actuels et le report annoncé du Court Of Chaos. Cependant, j’ai décidé de la publier tout autant pour mettre un coup de projecteur sur ce festival qui mérite tout votre soutien que pour saluer le travail de passionnés effectué par les membres de la Vonologie – Charon Del Hadès)



Ce n’est un secret pour personne : aujourd’hui notre beau pays regorge de festivals de toutes les tailles et dédiés à tous les styles possibles et imaginables.
Le metal n’est pas en reste, qui bénéficie dorénavant d’événements de toutes sortes qui n’ont qu’un seul but : propager la bonne parole.
Place donc à Thomas Fusée, secrétaire de l’asso organisatrice la Vonologie, pour nous en dire plus sur les tenants et aboutissants de ce festival à l’approche à la fois humaine et ultra-qualitatif.


Bonjour à vous ! Première question, toute bête : à l’instar de bien des groupes pour qui le troisième album est traditionnellement perçu comme un passage important, la troisième édition d’un fest représente-t-il un test ?

Tout d’abord, merci à toi de nous accorder cette interview !
En effet, cette édition est pour nous la plus importante, puisqu’elle est censée nous confirmer la réussite de ces dernières années de travail, ou au contraire, nous amener à réfléchir sur le modèle de notre événement. La première année, nous avons tout donné et nous n’aurions pas pu faire mieux, nous ne pouvions donc qu’être contents du résultat. La deuxième édition était beaucoup plus compliquée puisque nous le calendrier ne jouait pas en notre faveur (pas de jour férié ni de vacances). Par ailleurs, nous avons essuyé de nombreux coups durs, allant de l’annulation de notre tête d’affiche à de multiples soucis techniques la veille du festival (annulation de tous les vans pour transporter les groupes, un régisseur qui se casse le dos la semaine du fest, des barrières qui devaient nous être livrées mais qui ne l’ont pas été, etc).
Cette troisième édition est donc pour nous à réussir coûte que coûte et nous faisons tout (autant d’un point de vue de la charge de travail que de la prise de risque financière) pour qu’elle le soit.

Il est évident en tout cas, quand on s’intéresse à votre évènement et/ou votre page FB que vous prenez les choses très au sérieux. J’en veux pour preuve la communication très en amont et axée notamment sur les transports envisageables pour les festivaliers (avec les horaires), concours sur la page, articles de la presse relayés…
Qui est donc en charge de cette partie o combien primordiale ?

C’est moi qui suis en charge de l’ensemble de la partie com’, ce qui comprend les pages Facebook de La Vonologie et du Courts Of Chaos Festival mais également la gestion de toutes nos boîtes mail (près d’une dizaine). Seule la page Instagram du festival est géré par Kévin, notre vice-président, mais nous n’avons pas encore eu le temps de nous pencher sérieusement sur ce réseau social pour le développer comme nous le souhaiterions.
Cependant, le site internet est géré par notre graphiste Paul Gourmelen et il réalise également les visuels qui me permettent de réaliser mes posts. Et son travail est, à mon sens, pour beaucoup dans la qualité de notre communication.
Enfin, pour ce qui est des choix d’édition sur nos pages Facebook et sur le site internet, nous y réfléchissons avec tout le reste de l’équipe afin que nous en soyons tous satisfaits.


D’ailleurs, qui sont exactement les membres de la Vonologie, et comment se répartissent les taches au sein de votre équipe ?
Et le nom de votre fest a-t-il un lien avec le titre de Manilla Road ?

La Vonologie est composée d’un bureau de 5 membres : Ion Philippon (président), Kévin Levern (vice-président), Mickaël Caradec (trésorier), Paul Gourmelen (graphiste) et moi-même, Thomas Fusée (secrétaire).
En plus de ce bureau, nous avons un conseil administratif composé des personnes qui nous accompagnent depuis le début de l’association (et même avant) : Mordiern Le Dissez (responsable bar), Valéry Souron (responsable run et logistique) et Maxime Tanguy (responsable restauration).

En ce qui concerne le nom du festival, nous avons bien entendu emprunté ce nom à l’album de Manilla Road, qui est par ailleurs la principale inspiration de notre équipe (nous tâchons d’ailleurs de toujours leur rendre hommage à travers nos artworks et visuels de communication).

Quelle est la jauge annuelle que vous devez atteindre pour être financièrement viables ? Cette jauge est-elle d’ailleurs révisée chaque année (soit en fonction du succès, et donc des ventes de pass, ou en fonction des artistes invités) ?

La jauge annuelle que nous devons atteindre dépend des frais engagés chaque année. L’an dernier, il nous aurait fallu 500 entrées payantes par jour. Cette année, nous sommes plus autour de 600 entrées payantes.
Nous ne révisons pas cette jauge en fonction des frais de l’année passée mais en fonction des frais que nous prévoyons pour l’année qui vient. Nous partons toujours du principe que notre budget ne doit pas être calculé en fonction d’un éventuel équilibre financier mais plutôt de la programmation et des services qui nous semblent nécessaires à mettre en place pour avoir suffisamment de festivalier.e.s. La situation géographique de notre événement et sa spécialisation nous oblige à prendre des risques mais sans cela, il n’y aurait tout simplement pas de Courts Of Chaos Festival.


Je le disais en préambule, aujourd’hui il existe pléthore de fests metal de toutes tailles et sensibilités.
Voici encore dix ans, personne, moi le premier, n’aurait un jour cru cela possible.
A coté d’évènements plus anciens et bien implantés, vous ne faites malgré tout pas office de « petits jeunes » ou « petits derniers ».
Un tour de force face à l’offre actuelle, non ?

Comme dit précédemment, notre situation géographique nous contraint à ne pas faire les choses à moitié. Si l’on veut pouvoir ramener du monde dans le Haut-Pays Bigouden, il faut s’en donner les moyens et c’est pourquoi nous cherchons à avoir le plus de shows exclusifs possible. C’est ce qui rend notre festival attrayant. Cependant, la programmation n’est pour nous qu’une partie de l’organisation et proposer des tarifs raisonnables tout en offrant des produits de qualité (comme nous pouvons le faire avec notre alimentation locale et maison mais aussi avec nos bières artisanales et locales) est également essentiel pour nous. Si ça n’est pas la première raison de venir sur Plozévet pour notre public, cela permet de le fidéliser et de lui montrer que nous ne nous satisfaisons pas d’avoir une affiche pointilleuse et de qualité. Sans fidélisation du public, il n’y pour nous pas de pérennisation de l’événement.


Par bien des aspects, votre programmation résolument pointue et old-school me fait penser à celle du Fall Of Summer.
L’éclectisme de votre affiche fut-elle dès le départ une volonté délibérée, ou plutôt un concours de circonstances ?
Et vous êtes-vous déjà rendus à ce festival ?

Kévin et moi avons travaillé sur plusieurs éditions du Fall Of Summer en tant que bénévoles et nous y sommes tous allés au moins une fois. Cependant, je dirais que nous nous inspirons davantage du Live Evil, qui avait déjà ce modèle d’affiche mixte en 2010.
Ce choix est bien entendu voulu. Nos influences ne se limitent pas à un seul genre de metal et encore moins à un style musical en particulier. Nous souhaitons donc avoir un festival où nos différentes influences se retrouvent et où chacun peut trouver son compte l’intérêt est également de créer des ponts entre les différentes « scènes » internes au metal. Il est important pour nous de ne pas cloisonner notre événement à un public en particulier mais de pouvoir rassembler un public divers et permettre des échanges entre les festivalier.e.s . Par ailleurs, il n’est pas rare d’avoir des fans de musique extrême dans la scène heavymetal traditionnel, et vice-versa.


Comment s’organisent alors la sélection des groupes figurant au line-up ?
Je sais que vous recevez énormément de demandes de groupes pour se produire chez vous ; quelle est votre méthode pour finaliser vos choix ?

Nous faisons la sélection de notre line-up en fonction de nos désirs personnels. Nous étudions l’intérêt de contacter tel ou tel groupe (en fonction de la place que ledit groupe devrait occuper sur l’affiche, de la hauteur de son cachet, des frais que la venue d’un tel groupe engendrerait et de l’exclusivité d’un tel show) et nous effectuons une première liste de groupes à contacter. Si ce n’est pas possible pour certains artistes de venir à notre festival, nous en choisissons d’autres pour lesquels nous portions également un intérêt.
Nous portons bien évidemment un intérêt particulier aux groupes qui n’ont jamais joué en France ou pas depuis des années ainsi qu’aux groupes qui peuvent nous proposer un show spécial (mise en scène particulière, album particulier joué en entier, etc). Cependant, nous tâchons de garder une partie de notre affiche dédiée aux groupes français. Nous tâchons de garder 25% de notre affiche pour les groupes français mais cela varie en fonction des styles et des opportunités que nous pouvons avoir sur de plus gros groupes étrangers. Par ailleurs, s’il est de plus en plus difficile de trouver de nouveaux groupes de heavymetal traditionnel français, la scène extrême française est en pleine effervescence et nous devons nous limiter chaque année dans la programmation de ce type de groupes.
Pour ce qui est des demandes de groupes, nous les refusons quasi-systématiquement. Nous comprenons bien que les groupes cherchent des dates mais nous sommes suffisamment actifs et présents dans la scène pour connaître l’actualité de notre scène et être au courant des projets qui pourraient nous intéresser pour le Courts Of Chaos Festival. Il n’est pas non plus impossible que dans les prochaines années, nous fassions part de notre refus catégorique d’accepter les propositions de groupes. Quand tu te retrouves avec une dizaine de groupes qui te contactent chaque jour, c’est chronophage et usant de devoir répondre à tout le monde. Et paradoxalement, les groupes que nous faisons jouer sont bien souvent des groupes dont nous avons croisé les membres en festival et qui sont venus nous parler directement, plutôt que d’envoyer le même mail qu’ils envoient à tous les programmateurs de France.


Je suis chaque année en admiration devant l’affiche finale.
Depuis vos débuts, vous proposez aussi bien les étoiles montantes (Hexecutor, VoightKampff, Skelethal), les espoirs français ( Necrowretch, Ritualization), des raretés tels que Death Strike ou Pagan Altar, et enfin, aussi bien de grands noms tels Asphyx ou Aura Noir. Vous avez même pu bénéficier de la présence de combos tels que Manilla Road ou cette année, de CirithUngol.
Faire coïncider les emplois du temps de tous ces groupes ne doit pas être une mince affaire ?

En général, nous ne contactons que des groupes hors tournée ou qui ont fait de leur musique leur travail. Ainsi, puisque nous les contactons spécialement pour le festival, c’est plutôt à eux de s’arranger pour être disponibles mais en général, il n’y a pas trop de soucis. Et puis, nous essayons d’accueillir les groupes au mieux, ce qui permet un bouche à oreille entre artistes et peut peser en notre faveur lors des négociations.
Il est aussi à noter que pour l’édition 2019 et l’édition 2020, nous avons travaillé avec Garmonbozia pour booker une partie de notre affiche. S’il n’est pas tout le temps aisé de dealer avec des groupes ou avec d’autres tourneurs, je dois avouer que Fred et son agence de booking ont toujours fait un super boulot et que le professionnalisme de Garmonbozia nous a beaucoup aidé.

Avez-vous justement des projets à plus un an, voire plus deux, quand il s’agit de programmer certaines de ces têtes d’affiches (que je pense très demandées) ?

CirithUngol est l’exemple parfait du projet mûrit depuis plusieurs années. Nous avions contacté Jarvis Leatherby (leur manager et bassiste) pour les faire jouer au COC en 2018 mais nous ne pouvions pas proposer suffisamment pour le groupe. Nous avions retenté le coup pour 2019 mais le groupe était déjà programmé pour le Legions Of Metal à Chicago le même weekend. J’ai donc pris contact avec Jarvis dès le début de l’année 2019 pour les faire venir cette année à Plozévet. Les négociations ont duré tout l’été pour que nous puissions enfin les confirmer en novembre dernier.
Si CirithUngol est un cas particulier (ils sont l’une des raisons pour lesquelles nous avons monté le festival), nous avons plusieurs groupes avec lesquels nous sommes en contact depuis plusieurs années pour les faire jouer. Mais contrairement à ce que l’on peut penser, il y a aussi des groupes avec lesquels nous communiquons, qui sont des grosses pointures dans leur style respectif mais que nous n’avons toujours pas pu programmer, du fait de la priorité que nous mettons sur certains artistes pour lesquels nous avons une opportunité particulièrement intéressante.
Ce n’est pas toujours aux promoteur.e.s de faire des pieds et des mains ! ;)

Votre festival s’appuie donc sur des annonces fortes, avec beaucoup de groupes solidement établis, voire de vraies légendes.
N’avez-vous jamais pensé à proposer en parallèle un genre de warm-up qui serait ouvert à des combos plus confidentiels ?

Nous faisons déjà un warm-up la veille du festival, sur la place de l’Eglise de Plozévet. C’est un événement gratuit et ouvert à tou.te.s. Il nous permet de faire découvrir la musique metal à la population locale mais aussi de remercier les riverain.e.s et la commune de nous accueillir avec toujours autant de bienveillance chaque année.
Et pour l’édition 2020 du warm-up, nous avons haussé le niveau avec Solicitor (heavymetal– US), AggressivePerfector (heavymetal – UK), Moundrag (harprogheavy psyché – Pempoull) et Cabaret Fantôme (hard rock – Roazhon).
Nous avons également d’autres projets en tête et pas forcément dans la musique metal mais pour l’instant, nous préférons garder le silence, en attendant de pouvoir les concrétiser.

Je crois savoir que certains membres de votre équipe jouent au sein d’Herzel.
Et que ce groupe est justement à l’affiche du festival cette année.
C‘est la première fois non ? Pourquoi pas à une édition précédente, par exemple ? Ou un peu plus haut sur l’affiche (soyons fous !).

En effet, Ion et Kévin sont respectivement batteur et guitariste d’Herzel, tout comme Mordiern (le responsable bar) occupe le poste de bassiste dans cette formation. Nous n’avons pas programmé Herzel auparavant, tout simplement parce qu’il aurait été vraiment compliqué de gérer l’organisation de la première édition et un concert pendant l’événement. Pour 2019, nous avons préféré les faire jouer pendant le warm-up afin de garder un slot pour un groupe français de heavy. 2020 était pour nous l’année la plus cohérente pour un show d’Herzel, puisqu’ils sont en train d’enregistrer leur première longue production au moment où je t’écris ces lignes. Malheureusement, ce dernier ne sera pas sorti pour mai prochain mais ils pourront au moins vous jouer leurs toutes nouvelles compositions et profiter de l’événement pour mettre en avant la sortie imminente de ce tant attendu premier album !

On parle beaucoup du show spécial d’Hexecutor.
Avez-vous de petits indices à donner aux fans du groupe à ce sujet ?

Nous ne pouvons rien dire pour ce show puisqu’il est encore en cours d’élaboration. Tout ce que je peux te dire, c’est que leur dernier album est sorti il y a plus de trois ans et qu’il n’est pas impossible que les hangmen of Roazhon profitent de l’occasion pour sortir du nouveau matos. Tout ce qu’on peut vous dire, c’est d’être là en mai prochain ;)

Sur votre page FB il est fait état de la grande variété des pays dont sont originaires les festivaliers. Hormis les pays frontaliers, savez-vous si certains fans viennent de pays plus « exotiques » ou lointains ?

Et bien écoute, pour l’instant c’est un couple d’Ukrainiens qui remportent la palme de la provenance la plus exotique ! Mais nous avons aussi un grand ami, le bassiste de Manilla Road, qui viendra du Kansas pour assister à la prochaine édition du festival. Sinon, nous attendons également du monde de Suède, d’Irlande, d’Angleterre, d’Allemagne, Italie, Espagne, Portugal, Belgique et Suisse. Mais beaucoup de personnes n’ont pas encore pris leurs préventes et nous nous attendons encore à de belles surprises !

Enfin, en guise de conclusion, j’aimerais beaucoup que vous nous donniez quelques indications sur le devenir du fest : projets, attentes, scoops !

Pour l’instant, nous n’avons pas d’autre objectif que de pérenniser enfin le festival. Des concerts auront lieu dans l’année mais nous ne pouvons rien dire pour l’instant. Nous avons bien quelques autres projets de festivals en tête mais pour l’instant, nous ne préférons pas nous avancer en parlant d’événements que nous ne pourrions finalement pas réaliser. Tout ce que je peux te dire, c’est que la réussite de la troisième édition du Courts Of Chaos Festival nous permettra de passer à la vitesse supérieure en matière d’organisation d’événements. Et crois-moi, on a de quoi en satisfaire plus d’un.e avec les idées que nous avons en tête ;)

Je vous remercie sincèrement du temps que vous m’avez accordé pour cette interview et vous souhaite une édition 2020 pleine de gros son et de passion.
En ce qui me concerne j’y serai, alors vivement les 8 et 9 mai !

1 COMMENTAIRE(S)

Charon Del Hadès citer
Charon Del Hadès
21/03/2020 10:58
A noter que, bien évidemment, l'affiche initialement prévue sera probablement différente.
Courage à toute l'équipe donc.

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