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Odes aux mauvais génies

Interview

Odes aux mauvais génies Entretien avec Vlad (chanteur-guitariste) (2020)
SECONDE PARTIE

«Satanic Slavery »
Depuis les débuts du groupe, tu as sorti quelque chose quasiment tous les ans, que ce soit en termes de démos, 7’, albums, live, etc…
Pourtant, tu ne t’arrêtes pas en si bon chemin, et publie alors rapidement ce troisième disque, redoutable de bout en bout.
Je me souviens parfaitement de la sortie de cet album ; c’était le premier de Necrowretch que j’avais pré-commandé et probablement celui que j’ai le plus écouté à l’époque.
Rien que la pochette m’avait littéralement hanté et subjugué !
Savais-tu à l’époque le type de visuel que tu recherchais, et comment s’est déroulée cette collaboration avec Daniel Corcuera ?
Nous voulions une pochette évoquant un djinn car c’était le personnage principal de Satanic Slavery mais sans non plus trop pousser dans l’orientalisme. Daniel a su représenter cette émanation tout en y appliquant son style démoniaque plus traditionnel au metal extrême. La collaboration s’étant bien passé Daniel a par la suite créé plusieurs autres illustrations que nous avons utilisé pour des design de shirts.

C’est également de cette époque dont date le nouveau logo. Pourquoi ce choix, au fait ?
Perso, j’aimais beaucoup le premier (enfin, celui de « Putrid… », moins celui de la première démo (rires)).

Le “nouveau” logo est simplement une version aboutie de sa propre démo. En ce sens il n’y a pas d’ancien ou de nouveau logo, juste Necrowretch.
Pourquoi les groupes devraient se cantonner utiliser le même logo au même endroit avec les mêmes pochettes ?
Y a t il une sorte d’ayatollah du metal extrême qui a un jour dicté les codes à respecter ?
Libre à chaque groupe d’utiliser ce qui lui semble le plus propice dans la création de son art.
Suivant la pochette, le design du shirt ou l’affiche du concert, le même logo peut ne pas toujours coller.
De nombreux groupes utilisent d’ailleurs plusieurs versions de leur logo, mais bien sur il y a toujours des clowns pour venir leur expliquer comment faire leur musique...

Quid au passage de « Bestial Rites » ? Un lien avec le titre de la compile de l’époque ?

Exact, tout comme le titre Ripping Souls of Sinners était lui même un lien avec la précédente compilation.
Les premières démos et EP étant assez éparpillés au sein de différents labels et différents formats, tout fut par la suite regroupé sur le cd compilation Bestial Rites.

A cette époque, le groupe tourne de plus en plus, mais cela ne ralentit pas le rythme de ses sorties.
Ce qui fait me demander si tu ne composes pas sur la route ?

Non, les conditions ne le permettent pas.

Vous avez d’ailleurs tourné avec Impiety, visité l’Asie, donné des tas de concerts en soutien au disque.
En jouant à l’étranger, je pense notamment à la Turquie, avez-vous rencontré des problèmes de censure ?

Au contraire, les groupes étrangers sont de plus en plus nombreux à aller jouer à Istanbul. Par exemple j’ai pu y voir Behemoth dans une salle immense avec des milliers de personnes et tout s’est très bien passé malgré les propos abordés par le groupe.

La scène underground sur place est assez petite mais tout est très bien organisé et les concerts affichent toujours complet avec une super ambiance, c’est super de voir ça la bas.


Quel est ton meilleur souvenir de cette période ?

Sûrement les concerts en Asie et la rencontre des metalheads locaux.
La chaleur étouffante, les épices locales, les heures d’avions à rallonge et les clubs où les tables de mixage prennent feu... Une tournée la bas est toujours épique, tu y perds obligatoirement des points de santé mentale.

Et à contrario, ta pire anecdote ?

La digestion de leur nourriture (rires).

« The Ones From Hell »

Je l’ai déjà dit dans d’autres publications, vous avez récemment publié votre premier « classique » avec « The Ones… » (comme précisé en intro de cette interview).
Tout, absolument tout, sur ce disque, suinte la noirceur et les Ténèbres, les tempi n’ont jamais été aussi variés et amenés, le chant est démoniaque (un des attraits de ce disque), les compos sont obsédantes et vénéneuses.
Mais plutôt que faire du track-by-track (autant éviter la redite), revenons si tu le veux bien sur la genèse même de l’album.
Je sais qu’il a été composé à Istanbul.
Mais aurais-tu pu l’écrire ailleurs ?
Je ne pense pas car c’est là où je voulais me trouver à ce moment précis de ma vie. J’avais besoin de changer d’air et de découvrir d’autres horizons et Istanbul avait retenu toute mon attention par son histoire millénaire, tous les ingrédients étaient réunis pour écrire une musique blasphématoire.

Autrement dit, la teinte différente et l’approche de l’album sont-ils uniquement le résultat de cette ville ?
Disons qu’il était plus facile de se consacrer pleinement à l’écriture de l’album en étant coupé de tous mes repères habituels. Mais la teinte locale a également joué sur mon humeur quotidienne et ma façon d’attaquer l’écriture. Je n’avais pas d’ampli sur place, tout a été composé en unplugged accompagné d’un cahier pour noter les idées de riffs. C’était vraiment un exercice différent, une sorte de résidence d’artiste en solo.

Penses-tu précisément à la place des titres dans le track-list final, ou alors les morceaux sont-ils présentés dans leur ordre de composition ?
Pour cet album tout à été composé dans l’ordre définitif, chaque titre a été composé en prenant en compte sa position dans l’album.
Les huit titres ont ainsi été séparés en 2 actes de 4 titres correspondant aux deux faces du vinyl, chaque acte ayant son intro, son point fort de vélocité, sa bouffée instrumentale et son climax de satanisme.

Votre tournée pour défendre ce disque vient d’etre reprogrammée pour le mois de janvier 2021.
J’imagine qu’il y a des changements par rapport au programme initial ? Des dates ont-elles également été rajoutées ?
Le planning de la tournée avec Taake devrait être quasiment identique à celui initialement prévu, 18 dates en Europe dont une à Paris le 18 janvier. Nous serons également présent au Hellfest 2021. L’Asie sera également au programme dès que les conditions le permettront.

Te projettes-tu déjà dans le futur ? As-tu d’ores et déjà des morceaux en gestation, des thèmes à développer ?
Oui ça ne s’arrête jamais vraiment, il y a de nouvelles idées pour pousser notre musique dans la voie ouverte par le dernier album. Mais il est encore beaucoup trop tôt pour en parler.

Pour de futurs projets, je pensais pourquoi pas à un dvd live. Avec tous les concerts donnés par le groupe, cela ne devrait pas être compliqué de réunir le matériel !!!!!

Je ne me souviens pas la dernière fois où j’ai utilisé un dvd (rires).
Il conviendrait plutôt de diffuser ces concerts sur youtube.

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Black / Death Metal - 2008 - France
  

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