chargement...

haut de page

My

Remontez pour accéder au menu
200 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Mercury Records

Label

Mercury Records

A propos de Mercury Records

Source : Article Mercury_Records de Wikipédia en français (auteurs)
Contenu soumis à la licence CC-BY-SA.
La version imprimable n’est plus prise en charge et peut comporter des erreurs de génération. Veuillez mettre à jour les signets de votre navigateur et utiliser à la place la fonction d’impression par défaut de celui-ci.
.mw-parser-output .entete.musique{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/60/Picto_infobox_music.png")}
Mercury Records
Données clés
Fondation1945
FondateurIrving Green, Berle Adams, Arthur Talmadge
Maison de disquesUniversal Music Group (depuis 1999)
Sous-labelVoir section
DistributeurRepublic (États-Unis), EMI (Royaume-Uni, Japon), Island Def Jam/Barclay (France), Island (catalogue d'avant 2014)
GenreVarié (notamment rock, pop, jazz)
Pays d'origine États-Unis
SiègeChicago, Illinois
Site webwww.mercuryrecords.com

Mercury Records est un label discographique américain, basé à Chicago, dans l'Illinois. Il est fondé en 1945 par Irving Green, Berle Adams et Arthur Talmadge. Il fait partie des labels gérés par Universal Music Group.

Le label est présent dans différents pays dont les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l'Australie. Les enregistrements Mercury sont particulièrement réputés pour le soin extrême de leur prise en charge du son.

HistoireDébuts

Mercury Record Corporation est fondé à Chicago en 1945 par Irving Green, Berle Adams, Ray Greenberg et Arthur Talmadge. La société joue un rôle majeur dans les domaines du rhythm and blues, du doo-wop, de la soul, du pop doo wop, de la pop soul, du blues, de la pop, du rock 'n' roll, du jazz et de la musique classique. Au début de l'histoire du label, Mercury ouvre deux usines de pressage, l'une à Chicago et l'autre à Saint-Louis, Missouri. En engageant deux promoteurs, Tiny Hill et Jimmy Hilliard, ils pénètrent le marché de la pop avec des noms tels que Frankie Laine, Vic Damone, Tony Fontane et Patti Page.

En 1946, Mercury engage Eddie Gaedel, un Américain atteint de nanisme, surtout connu pour avoir participé à un match de la Ligue majeure de baseball, pour incarner le « Mercury Man », avec un chapeau ailé semblable à son logo, afin de promouvoir les enregistrements de Mercury,. Certains des premiers enregistrements de Mercury comportaient une caricature de lui comme logo,.

En 1947, Jack Rael, musicien et publiciste/manager, persuade Mercury de laisser Patti Page (qu'il dirigeait) enregistrer une chanson qui devait être interprétée par Vic Damone, Confess. Le budget était trop faible pour qu'ils puissent engager une deuxième chanteuse pour fournir les parties « réponse » à Page, donc à la suggestion de Rael, elle fait les deux voix. Bien que l'overdubbing ait été utilisé occasionnellement sur des disques 78 tours dans les années 1930, pour des enregistrements d'Enrico Caruso et d'Elisabeth Schumann, entre autres, il s'agit du premier exemple documenté d'overdubbing sur bande.

La société a publié un très grand nombre d'enregistrements sous le label Mercury, ainsi que ses filiales (Blue Rock Records, Cumberland Records, EmArcy Records, Smash Records, et Wing Records, plus tard via Fontana Records et Limelight Records après avoir été absorbée par Philips). En outre, ils louaient et achetaient du matériel produit par des labels indépendants et les redistribuaient. Sous son propre label, Mercury publie une grande variété de styles d'enregistrements, de la musique classique au rock psychédélique. Ses filiales, quant à elles, se concentraient sur leurs propres catégories musicales spécialisées.

Mercury Records se distingue par ses innovations techniques dans la musique, notamment via les activités de Mercury Living Presence qui se spécialise depuis les années 1950 dans les enregistrements audio de très haute qualité,.

Depuis les années 1960

Dans les années 1960, Mercury Records est racheté par Philips Records qui commercialise avec Mercury la première minicassette aux États-Unis. Mercury rejoint Polygram au début des années 1980, qui est lui-même racheté par Seagram/Universal en 1998,.

Fin 1998, PolyGram est racheté par Seagram, qui absorbe ensuite la société dans son unité Universal Music Group. Dans le cadre de cette réorganisation, Mercury Records est intégré au nouveau groupe Island Def Jam Music Group (IDJMG). La liste des artistes pop de Mercury est principalement reprise par Island Records, tandis que les artistes de hip-hop trouvent un nouveau foyer chez Def Jam Recordings, et que certains des artistes RnB de Mercury sont transférés vers la liste Def Soul Records nouvellement créée. L'ancienne unité country de Mercury devient Mercury Nashville Records. Mercury Records est relancé en 2007 en tant que label de Island Def Jam Music Group, avec David Massey comme président-directeur général de la nouvelle entreprise. Le label disparait en 2015. Le 11 avril 2022, Republic Records annonce l'acquisition de Mercury Records, qui restera leur label.

Le nom Mercury survit également dans la division Mercury Records d'UMG France, la division cinématographique Mercury Studios (qui a absorbé Eagle Rock Entertainment, acquise par UMG en 2014), le label de musique classique Mercury KX et les rééditions de catalogues aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France, au Japon et au Brésil.

DivisionsMercury Royaume-Uni

Au Royaume-Uni, Mercury Records publie le Groupe The Vamps. En 2013, la branche britannique de Mercury Records disparaît lorsqu'elle est intégrée à Virgin EMI Records.

Mercury Australie

Lancé en 1955, il s'agissait exclusivement d'une opération locale (australienne) d'A&R à service complet. Le premier artiste australien connu de Mercury Records a été Keith Potger en 1968, mais le label a été mis en hibernation en 1999 au profit du label Universal jusqu'en 2007-2013. Parmi les artistes australiens qui ont connu le succès sur Mercury, on peut citer : INXS, Kamahl, Bullamakanka, Darren Hayes, Carl Riseley, The Preatures, Tiddas, Dragon, Teen Queens, Melissa Tkautz et Karise Eden.

Mercury France

Dans les années 1950, Eddie Barclay signe un contrat avec Mercury Records pour distribuer les masters d'artistes tels que Ray Charles, Duke Ellington, etc. en France. Dans les années 1980, le label d'Eddie Barclay fusionne avec Mercury Records France,.

En France, Mercury est dirigé par Natacha Krantz-Gobbi depuis 2016. après le départ d'Olivier Nusse, depuis sa nomination à la présidence d'Universal Music France, Il a été précédé de Sébastien Saussez. Dans les années 2000, le label fut dirigé par Santi, précédé de Yann-Philippe Blanc. Mercury France publie Jenifer, Marc Lavoine (de 2001 à 2011), Mr. Roux, Calogero (jusqu'en 2012), Zazie (jusqu'en 2017), Florent Pagny (jusqu'en 2009), Daniel Darc, Grégory Lemarchal, ERA, Mariah Carey, Nolwenn Leroy, Superbus (jusqu'à 2009), Johnny Hallyday (avant son départ pour Warner Music Group en 2005), Stromae, Jena Lee (de 2009 à 2011), Garou (depuis 2012), Emmanuel Moire (depuis janvier 2013), Kendji Girac, Louane Emera et Pascal Obispo (depuis 2018).

En 2009, la fusion de Mercury et Universal Licensing Music (ULM) a créé Mercury Music Group. Depuis 2011, cette unité rassemble les labels Mercury Records, Motown France, Fontana, Vertigo France (devenu Island Records France en 2014), Casablanca Records (devenu Panthéon Musique à la fin de 2014), Blue Note, Deutsche Grammophon, Decca, ECM, Verve et ULM.

En 2020, Mercury fusionne avec Barclay et est doté d'un répertoire local.

Mercury Tokyo

Lancé en 1995 au Japon en tant que division de PolyGram K.K. (désormais Universal Music Japan), Mercury Music Entertainment disparait en 2002 au profit d'Universal J.

En 2017, Universal Music Japan relance le label sous le nom de Mercury Tokyo qui est chargé d'assuré les sorties japonaises du groupe Monsta X. Depuis lors, le label est rattaché à EMI Records et signe d'autres groupes de K-pop tel que Loona, Golden Child ou STAYC.

Notes et références
  1. (en) « Mecury (sic) Records co-founder Berle Adams dies », sur Variety, 27 août 2009 (consulté le 19 août 2016)
  2. « Mercury shooting at 700,000 disk within the year », Billboard,‎ 13 octobre 1945, p. 23 (lire en ligne, consulté le 19 août 2016).
  3. « Billboard – Google Books », Billboard,‎ 8 juin 1946, p. 19 (lire en ligne, consulté le 19 août 2016)
  4. « Billboard », sur Google Books, 27 mai 1972 (consulté le 19 août 2016), p. 27
  5. « Billboard », sur Google Books, 8 juin 1946 (consulté le 19 août 2016), p. 31
  6. (en) Rames El Desouki, The Traveller Publishing, « Label Variations: Mercury Records », sur cvinyl.com (consulté le 14 décembre 2017)
  7. ↑ a b et c « L’histoire méconnue de Mercury Records en France », sur Info-medias.com, 12 juin 2017.
  8. « Mercury Living Presence, les très riches heures d’un label », sur Francemusique.fr, 6 mars 2014.
  9. « Seagram rachète Polygram », sur Lsa-conso.fr, 28 mai 1998
  10. « Def Jam to relaunch Mercury », Variety, 11 avril 2007 (consulté le 26 septembre 2020)
  11. « Bon Jovi announce departure from label with bitter new song », The Guardian,‎ 24 août 2015 (lire en ligne, consulté le 23 juillet 2019).
  12. (en-US) Dan Rys, « Republic Relaunches Mercury Records With Post Malone, James Bay », Billboard,‎ 11 avril 2022 (lire en ligne, consulté le 11 avril 2022).
  13. (en) Andrew Flanagan, « Universal Music UK Announces Launch of Virgin EMI Records », sur Billboard, 18 mars 2013
  14. Jean-Christophe Féraud, « PolyGram France se réorganise sous la bannière « Universal Music » », sur Lesechos.fr, 22 janvier 1999
  15. (en) « MONSTA X To Make Official Japanese Debut Under New Label », sur Soompi, 3 avril 2017.
Bibliographie
  • (en) The Mercury Labels 1945-1956 (Michel Ruppli & Ed Novitsky) (Greenwood Press, 1993)


7 chroniques

Bruce Dickinson
Balls To PicassoHard rock1994 - Mercury Records7/10-/106.83/10
 
Downset
downset.Hardcore / Fusion1994 - Mercury Records9/108.17/107/10
Do We Speak A Dead Language?Hardcore / Fusion1996 - Mercury Records8.5/108.5/10-/10
 
Metallica
St. AngerMetallica cuvée 20032003 - Mercury Records-/104.59/105.91/10
 
Ugly Kid Joe
America’s Least WantedHard Rock1992 - Mercury Records10/109/10-/10
Menace To SobrietyHard Rock1995 - Mercury Records8.5/1010/107.21/10
As Ugly As They Wanna Be (EP)Hard Rock1991 - Mercury Records5/54.5/54.19/5
Mercury Records
origine
Etats-Unis Etats-Unis

European Assault 2024
Diocletian + Hexekration Ri...
Lire le live report
Carnifex
Hell Chose Me
Lire la chronique
Vesperian Sorrow
Awaken the Greylight
Lire la chronique
Desecresy
Deserted Realms
Lire la chronique
Greybush
A Never Ending Search For J...
Lire la chronique
Korpituli
Pohjola
Lire la chronique
Keys To The Astral Gates And Mystic Doors
Keys To The Astral Gates An...
Lire la chronique
Stress Angel
Punished By Nemesis
Lire la chronique
European Tour - Spring 2024
Bell Witch + Thantifaxath
Lire le live report
Kawir
Kydoimos
Lire la chronique
BELL WITCH
Lire l'interview
Subterraen
In the Aftermath of Blight
Lire la chronique
Conifère
L'impôt Du Sang
Lire la chronique
Darkest Hour
Perpetual | Terminal
Lire la chronique
Mutilated By Zombies
Scenes From The Afterlife
Lire la chronique
Echoplain
In Bones
Lire la chronique
Aristarchos
Martyr of Star and Fire
Lire la chronique
Ritual Death
Ritual Death
Lire la chronique
Terravore
Spiral of Downfall
Lire la chronique
Apparition
Fear The Apparition
Lire la chronique
Diabolus In Musica - Exposition Philharmonie de Paris
Lire le dossier
Skeletal Remains
Fragments Of The Ageless
Lire la chronique
Carnifex
The Diseased And The Poisoned
Lire la chronique
Abigor
Taphonomia Aeternitatis
Lire la chronique
David Eugene Edwards
Hyacinth
Lire la chronique
Lemming Project
Extinction
Lire la chronique
Keys To The Astral Gates And Mystic Doors
Keys To The Astral Gates An...
Lire la chronique
Dödsrit
Nocturnal Will
Lire la chronique
Griefgod
Deterioration
Lire la chronique
Yattering
III
Lire la chronique