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Opeth + Amplifier

Live report

Opeth + Amplifier Le 06 Décembre 2006 à Lyon, France (Transclub)
En allant au Transbo en cette soirée du 6 décembre, je me posais la question de savoir combien de fois j’avais déjà pu voir Opeth en concert. Etant parti sur un chiffre compris entre 3 et 5, j’étais surtout surpris d’avoir l’occasion de les revoir à peine un an pratiquement jour pour jour après leur précédente tournée… La lassitude du public était à envisager, le groupe n’ayant pas de nouvel album à promouvoir, si ce n’est une récente réédition honteuse de « Ghosts Reveries », qui rappelle si besoin était que Roadrunner est le champion avec Earache des rééditions – escroqueries !

En tout cas, cette date lyonnaise n’avait pas motivé les foules, car alors qu’Opeth remplissait à l’aise le grand Transbo l’année dernière avec près de 1500 personnes, cette date là se déroula dans la petite configuration de la salle, le bien nommé Trans Club, là ou j’avais vu Opeth dans un cadre idéal en 2003. Autant dire que malgré la foule (petite configuration mais très bien remplie ! 500 personnes au moins), j’étais heureux de pouvoir revoir le groupe dans une ambiance intimiste, sans doute l’une des dernières occasions du genre vu la popularité grandissante du groupe.

Arrivés sur les coups de 19h30, nous saisissons les dernières notes d’Amplifier, un trio à mi chemin entre le métal et le rock, aux influences diverses… et qui n’aura pas joué suffisamment longtemps pour me faire une grande impression. Les musiciens semblaient à l’aise dans leur élément et se donnaient sans compter physiquement, et c’est tout à leur honneur. Le groupe avait à peine terminé son set que nous nous dirigeâmes dans la fosse, histoire d’être au plus proche des musiciens.

Une petite demi heure d’attente avec en fond sonore le « Against » de Sepultura, et finalement le groupe arrive sur scène avec « Ghost of Perdition » issu du dernier album. Le public Lyonnais, semblant plus jeune que d’ordinaire, était en tout cas plus qu’enthousiaste, et c’est sous les vivats de cette masse grouillante qu’Opeth termina son premier titre du soir. Le son, amplifié par deux enceintes suspendues au dessus de la scène, était malheureusement un peu trop brouillon à mon goût, avec un mixage beaucoup trop avantageux pour la batterie, masquant en partie le chant de Mikael et la guitare de Peter. Cela ne s’améliora pas du concert, et même si les morceaux restaient reconnaissables et écoutables, j’ai souvenir que le groupe était 1000 fois mieux sonorisé dans la grande salle l’année dernière… Cela n’empêcha pas l’interprétation des titres d’être comme d’habitude parfaite, avec un Martin Axenrot désormais parfaitement intégré au groupe, qu’on regrette Lopez ou pas…

Ceux qui ont vus Opeth ces deux dernières années savent que Mikael est désormais mur pour animer son propre one-man show comique : loin du personnage timide des premiers concerts ou j’avais pu le voir, il s’est révélé avec le temps d’un humour particulier et empreint d’autodérision, qui fait plaisir à voir dans ce monde métalleux qui se prend tant au sérieux… Sans vous dévoiler l’intégralité du texte de son prochain livre de blagues, voilà quelques morceaux choisis qui me restent en mémoire : un roadie, passant changer la guitare de Peter, fut renommé « Slave » par Mikael en direct, et insulté à sa demande par un public enthousiaste ; le roadie disparut ensuite dans les backstages avec la guitare, Mikael expliquant qu’il était parti se faire fouetter.. ! ; Mikael demanda au public lyonnais de pogoter sans musique pendant une petite minute, histoire de s’échauffer avant le morceau phare « The Grand Conuration » ; et je vous épargnes les divers considérations concernant leur statut de « pussy band » aux yeux des « vrais métalleux », ceci déclamé avant d’attaquer un titre sur des vocaux death indéniablement… métal !

Concernant le concert en lui-même, la setlist était assez classique, si l’on excepte un sublimissime « The Night & the Silent Water », pour moi le moment d’anthologie du concert. Mikael nous dira que le groupe avait toujours ce morceau « mauvais » en comparaison de leurs autres « masterpieces » (ce sont ses termes :p), mais qu’en le répétant récemment ils avaient été étonnés de sa qualité et de ce feeling « melodic doom death » s’en dégageant. Peu importe les raisons, ce titre fut pour moi le moment fort du concert, une petite rareté pour ceux qui avaient fait l’effort de revenir les voir cette année… Autre « rareté », le titre éponyme de « Blackwater Park », avec son final grandissime de puissance, malgré ce son toujours aussi brouillon… La setlist dans l’ordre fut d’ailleurs la suivante :

Ghost of Perdition
When
Bleak
Face of Melinda
The Night & the Silent Water
The Grand Conjuration
Windowpane
Blackwater Park
---------------
Deliverance

Au final, que retenir de ce concert? Forcément un bon souvenir comme chaque prestation d’Opeth, mais j’ai quand même trouvé le groupe en roue libre, manquant ce soir d’un feeling magique que j’ai pu percevoir lors de précédentes prestations (exception faite de ce « The Night & the Silent Water » dont je ne reviens toujours pas)… Je passerais sur les quelques boulets du public présents ce soir, à même de beugler pendant les parties acoustiques ou pendant les speechs de Mikael, sans doute parce qu’ils ne captent pas un mot d’anglias ; reste ce problème de son confus du à la configuration de la salle…

En définitive une bonne soirée, il est clair que le groupe va maintenant repartir composer un nouvel album et que la prochain fois que je les verrais, la physionomie du concert sera toute différente, avec une setlist sans doute bien différente !

3 COMMENTAIRE(S)

Ander citer
Ander
18/12/2006 18:46
Déception pour moi le concert à Montpellier dû à mon placement dans la salle, le son était vraiment mauvais... :s Chant de Mikael difficilement audible et son assez brouillon en définitif et c'est passé très vite...
citer
Maniac
15/12/2006 14:12
Idem, moments forts pour moi, The Night & The Silent Water, puis Blackwater Park, deux grosses surprises par rapport à l'an dernier.
Quistis citer
Quistis
14/12/2006 11:22
Deliverance ou comment finir sur le meilleur riff jamais écrit! Sourire ce sont des dieux.

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