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Poison The Well + Altess + Dead Like You

Live report

Poison The Well + Altess + Dead Like You Le 25 Mars 2007 à Paris, France (La Boule Noire)
POISON THE WELL fait parti de ces groupes « cultes » de la scène metal/hardcore et avoir la possibilité de voir (enfin) le groupe en tête d'affiche, 8 ans après le monument The Opposite Of December (la claque de l'époque est toujours aussi violente pour ma part) çà ne se refuse pas, au non (même si vous me proposez un cassoulet William Saurin) ! Direction le couloir… Enfin la salle parisienne qu'est la Boule Noire et à peine arrivé que je passe pour un vieux con (moyenne d'âge du public plutôt dérisoire) métalleux (désolé la mèche et le pantalon slim : j'ai laissé chez mamie) et je comprends aussi que les Floridiens ne sont pas seuls ce soir !

Un groupe français, DEAD LIKE YOU qu'ils s'appellent même! Idem que le public : le groupe se veut très jeune (membres de 16-17 ans) et arbore fièrement ses t-shirts XS! Place vous m'aurez compris à de l'emo mais version metalcore rentre dedans. Les jeunes musicos même si livrant une musique qui surfe sur le teenagecore ricain à la mode, assure méchamment bien sur scène comme le démontre le chanteur gnome pré pubère au coffre impressionnant (hormones d'éléphant?). On notera par la même occasion un ingénieur du son excellent, qui proposera un son bien lourd comme je les affectionne (vous savez quand les basses vous font vibrer les testicules) !

D'autres Français se mettent en place mais ne jouent clairement pas dans la même cour de récré ! La bande s'appelle ALTESS (en référence certainement au site de lingerie) et propose une sorte d'hardcore noisy et technique, un peu à la manière d'un Dillinger Escape Plan (en soft). A l'instar des lycéens de tout à l'heure, le groupe joue fort bien et possède un très bon son malgré une salle bien pourrave pour ce qui est acoustique ! N'étant pas un grand adepte du style, j'ai plutôt passé un bon moment, la faute sans nul doute au duo basse/batterie (le batteur est ahurissant) extrêmement jouissif (on redemande une telle symbiose dans le metal !) qui fera bouger pas mal de djeunz dans la salle. Le chanteur par contre, bien que bien marrant dans ses répliques, n'est pas trop à l'aise lorsqu'il s'agit d'hurler : préférant couiner et s'essouffler rapidement le dos tourné au public (mon prof de com' aurait poussé un cri de terreur !) ! Bon show et bonne surprise quoiqu'il en soit !

Nos ricains préférés de POISON THE WELL arrivent enfin sur scène et débutent les hostilités très rapidement avec le hit « Ghostchant » ! Premières impressions : on sent le groupe très fatigué (vlà la gueule de déterré) ce soir là (dernière date de la tournée oblige) mais qui en bon professionnels de la musique, assurent un set impeccable en faisant mouiller le maillot (la chaleur étouffante n'y est pas étrangère) ! Jeffrey s'est beaucoup amélioré au niveau du chant clair (on se rappelle des poussées horribles sur You Come Before You) et en étonnera pas mal ce soir là (aucune fausse note à noter : vraiment bluffant !) Les hurlements ne sont évidemment pas en reste et on regrettera même qu'il ne nous dégage pas plus les cages à miel ! La set-list sera équilibrée sur les quatre albums du groupe et malheureusement comme je m'y attendais, les titres de leur dernier bébé Versions feront un gros bide dans la salle... Le public ne reconnaît pas son groupe chéri qui passe au post-hardcore/rock pseudo-intello d'une « chiantesse » extrême (la kro vous en dira plus) et çà malgré des titres plus « directs » comme « Letter Thing »… Heureusement pour nous les joyaux de la belle époque sont toujours présents et feront bouger (et chanter) pas mal de mèches ! Un vrai orgasme que de pouvoir entendre un « Artist's Rendering Of Me », « Slice Paper Wrists » (le break chanté par toute la Boule Noire m'a beaucoup marqué) ou un « Botchla » en live ! Niveau communication entre chaque titre, Jeffrey se voudra plutôt réservé (« Thanx for coming tonight », « We are Poison The Well, merci », « Our new album is called Versions et will be released on the third of April »…) : les titres s'enchaînent à la volée… Mais ses nombreux sourires et dons de micro au public ainsi que sa prestation étonnante suffiront pour oublier cela. Le batteur lui, ne privilégie pas comme à son habitude la technique mais l'efficacité avec la pédale bien placée (« Turn Down Elliot » fait mal à la nuque !). Le mini-guitariste survolté épaulé des musiciens de sessions, offrira un show tout aussi efficace ! On grincera des dents à chaque titre (dont j'ai du mal à retrouver les noms) de Versions (et You Come Before You) et au bout du dernier titre annoncé par Jeffrey, on se rendra compte du show bien trop court (45 minutes) et relativement frustrant (le public sifflera d'ailleurs le groupe) de ce soir (des hits monstrueux des deux premiers opus manquent à l'appel)… POISON THE WELL a cependant les armes qu'il faut pour terminer son concert : rien que de mieux qu'un cultissime « Nerdy » (l'intro à peine lancée que la salle est déchaînée) ! Un gros calibre live ces Américains tout de même, on redemande un concert de cette envergure (Hellfest pour quand ?) mais un peu plus énergique et un poil plus long (un petit quart d'heure de plus n'aura pas fait de mal). Bonne soirée que voilà au bout du compte : heureux d'avoir pu voir un des mes groupes de ma liste des « favoris » !


Set List

Ghostchant
Artist's Rendering Of Me
Letter Thing
Turn Down Elliot
The Notches That Create Your Headboard
Slice Paper Wrists
Naïve Monarch
Botchla
Crystal Lake
Zombies Are Good For Your Heal
Nerdy

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