chargement...

haut de page

My

Remontez pour accéder au menu
199 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Dead Of Winter Euro Tour 2012

Live report

Dead Of Winter Euro Tour 2012 Funebrarum + Undergang + Mass Grave
Le 15 Février 2012 à Lille, France (La Chimère)
Funebrarum en Europe et même pas une date à Paris? Quel dommage! N'y a t'il vraiment personne pour faire jouer des groupes de death metal autres que les grands noms du genre dans la capitale? Non? Personne? Et bien tant pis. Des deux dates Françaises, mes acolytes et moi-même choisissons donc évidemment la date la plus proche, soit celle de Lille.
Allez savoir pourquoi mais j'étais convaincu qu'il fallait au moins trois heures pour faire le trajet qui sépare Paris de Lille. En fait non, deux heures suffisent, un peu plus peut-être avec la circulation. Bref, tout ça pour dire que nous arrivons (sous la pluie) assez rapidement au bar où à lieu le concert de ce soir. La Chimère, bar rock/metal plutôt sympa situé le long d'un boulevard qui par contre n'a rien de bien folichon. Il n'y a pas foule mais le lieu étant assez petit nous sommes finalement vite les uns sur les autres.

Prévu pour 20h00, Mass Grave ne montera sur scène qu'aux environs de 20h30. Nous rentrons dans la petite salle quelques minutes avant le début de leur set, le temps pour nous de faire nos emplettes puisque Funebrarum et Undergang ne sont pas venus les mains vides. Délestés de quelques euros (8€ tout de même le split deux titres de la tournée), nous tentons de prendre place entre les stands de merch situés de part et d'autre de la salle, les deux poteaux en plein milieu, et la marche à mi parcours. Mais nos efforts ne seront pas récompensés... Mass Grave lance ainsi les premières notes de son set et là, il devient évident que nous passerons le reste du temps dehors à attendre celui d'Undergang. Aussi motivés et sympathiques soit-il, le trio Lillois n'a rien de sérieux à proposer, surtout face à un groupe comme Funebrarum. Bancal, pas très bien joué (ohlala la batterie...) et chanté en Français, le death/thrash hyper générique de Mass Grave donne vraiment le sentiment de voir un groupe d'amateurs comme on en voit beaucoup dans la rue pendant la fête de la musique. On retourne donc braver le climat Lillois plutôt que de s'infliger ça.

Convaincu que Mass Grave ne pouvait qu'avoir terminé, nous rentrons dans la salle plus de trente minutes après le début de leur set. Mais à notre grand désarroi, il n'en est rien et Mass Grave joue toujours... Heureusement, c'est son dernier morceau. Quelques minutes plus tard, c'est un autre trio qui monte sur scène, mais cette fois originaire de Copenhague. Ayant plutôt bien apprécié leur premier album intitulé "Indhentet Af Doden", j'étais donc plutôt enthousiaste à l'idée de les voir ici ce soir. Malheureusement, je n'ai pas pris la claque que j'escomptais. D'abord réglé bien trop fort, le death metal des Danois c'est montré assez incompréhensible. La guitare manquait de clarté, le chant était bien trop diffus alors que le son trop claquant de la batterie nous aurait presque donné mal à la tête. Le groupe, conscient du problème, à tenté de corriger le tir comme il pouvait mais dans l'ensemble le gros point noir de leur prestation restait malgré tout le son. Undergang semble encore avoir du mal à faire sonner correctement ses instruments. Le batteur est également parfois un peu à la peine, surtout sur les passages blastés qui manquent clairement de rigueur et de précision. Malgré tout ça, on retiendra quand même de bons petits passages bien sympathiques. Les riffs, lorsqu'ils se font entendre, sont plutôt bien foutus alors que la basse, bien saturée, colle parfaitement à l'ambiance death metal old school de l'ensemble. Le groupe jouera ainsi un peu plus d'une demi-heure dans une ambiance assez neutre et clôturera son set sur une reprise inattendue de "Powder Burns" de Bolt Thrower avec en guest, Matt Medeiros, guitariste/chanteur de Funebrarum venu pousser la chansonnette.

Après une discussion passionnée sur Star Wars, son univers et l'intérêt de sortir une version 3D de The Phantom Menace, nous revoilà dans la salle pile poil pour le début de Funebrarum. Si Mass Grave donnait l'impression d'un groupe hyper bancal et si Undergang a eu du mal à se régler correctement, les petits gars de Funebrarum n'ont pas eu ce genre de problèmes. Nos cinq gaillards pour qui la petite scène semblait bien étroite, sont loin d'êtres des manches (rappelons qu'on retrouve ici des membres de Disma, Evoken, Goreaphobia...). Les choses sont donc très claires dès le début et Funebrarum va briser des nuques ce soir. Chaque musicien est hyper bien en place. Le son des grattes est puissant et massif, les soli de Matt Medeiros sont propres et bien exécutés, Shawn Eldridge blast et frappe sans exprimer un seul rictus de fatigue et que dire de la voix de Daryl Kahan. Profonde et gutturale, elle est absolument redoutable. Pour ce qui est de la setlist, celle-ci à pas mal tourné autour du dernier album qui date tout de même de 2009. On retrouve ainsi "Grave Reaper", "Beyond Recognition", "Among The Exiled" ainsi que quelques autres titres comme "Delusions In The Sheltered Tombs" tiré du split avec Undergang. Malheureusement, la prestation des américains sera écourtée par l'organisateur mandaté par le propriétaire des lieux qui nous rappelle que l'heure de fin est dépassée. Dommage, car la setlist papier que M. Kahan semblait suivre à la lettre contenait encore quelques titres supplémentaires. Au final, Funebrarum a du jouer un petit moins de quarante minutes. On se demande alors pourquoi on a laissé joué aussi longtemps Mass Grave en début de soirée...

Proposé par l'association Wolves Of The Underground, ce concert fut malgré une première partie peu intéressante et un son parfois très limite (au moins pour les deux premiers groupes) une bonne soirée. Funebrarum n'étant pas un groupe que l'on voit tous les quatre matins par chez nous, leur prestation, aussi courte fut-elle, valait indiscutablement le déplacement. Il serait cependant intéressant que ce genre de groupes puissent à l'avenir jouer à Paris. Ce n'est pas le nombre de petites salles qui manque et puis surtout il y a clairement un public pour ça.

5 COMMENTAIRE(S)

Invité citer
GREG25
25/02/2012 19:11
Putain c'est propre et direct; super ton report, c'est un honneur de bosser avec vous les mecs alors si vous souhaitez juste un photographe pour vous seconder, biper moi, longue vie à Thrasho
AxGxB citer
AxGxB
20/02/2012 18:00
BTK a écrit : franchement je ne recherche pas dans un live à ce que le blast soit parfait comme sur le CD

Moi non plus, rassure-toi. Seulement je suis nettement moins enthousiaste que toi. Pour moi ça manquait clairement de précision et de clarté. De là où j'étais, ça ressemblait le plus souvent à un joyeux bordel quand même Clin d'oeil
Invité citer
BTK
17/02/2012 13:30
Personnellement je me suis pris une grosse claque avec Undergang, ok le son n'était pas exceptionnel mais ont entendais ce qui ce passé,
j'ai étais impressionné par la voix et la présence du chanteur guitariste qui avait l'air carrément possédé, le batteur vraiment très bon, franchement je ne recherche pas dans un live à ce que le blast soit parfait comme sur le CD, je voulais me faire une image de ce groupe, en ressentir l'ambiance, et j'en suis ressortis pleinement satisfait, pour moi un très bon souvenir et j'ai parfaitement reconnu les morceaux de leur set sur leur album.
AxGxB citer
AxGxB
17/02/2012 08:06
Oui, je veux vraiment bien te croire concernant Undergang. J'aime bien ce groupe mais il faut dire que le son n'était pas pour leur servir. Mais bon, quand tu vois comment Funebrerum a réussi à faire sonner ses instruments, tu te dis qu'il y a un gap quand même entre les groupes. Et oui, vraiment dommage pour le set raboté.
Invité citer
carnioxus
16/02/2012 18:35
Globalement, du même avis que toi, sauf concernant le batteur de Undergang, qui, avis personnel, est un atout du groupe. Pour les avoir vus 2/3 semaines plutôt, avec un son correct, c'est tout autre chose (... ouais j'aime beaucoup ce groupe). Je suis un peu déçu du déplacement, très heureux d'avoir vu Funebrarum, mais pour faire simple, le son était pourri pour tous les groupes. Et puis un set amputé de sa moitié, ça fait mal pour une tête d'affiche. Sinon, ouais, le cadre est sympa, ainsi que la carte des bières, on est pointilleux à ce sujet de l'autre côté de la frontière ... ;-)

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Dead Of Winter Euro Tour 2012
plus d'infos sur
Funebrarum
Funebrarum
Death Metal - 1999 - Etats-Unis
  
Mass Grave
Mass Grave
1998 - France
  
Undergang
Undergang
Death Metal - 2008 - Danemark
  

Darkest Hour
Perpetual | Terminal
Lire la chronique
Mutilated By Zombies
Scenes From The Afterlife
Lire la chronique
Echoplain
In Bones
Lire la chronique
Aristarchos
Martyr of Star and Fire
Lire la chronique
Ritual Death
Ritual Death
Lire la chronique
Terravore
Spiral of Downfall
Lire la chronique
Apparition
Fear The Apparition
Lire la chronique
Diabolus In Musica - Exposition Philharmonie de Paris
Lire le dossier
Skeletal Remains
Fragments Of The Ageless
Lire la chronique
Carnifex
The Diseased And The Poisoned
Lire la chronique
Abigor
Taphonomia Aeternitatis
Lire la chronique
David Eugene Edwards
Hyacinth
Lire la chronique
Lemming Project
Extinction
Lire la chronique
Keys To The Astral Gates And Mystic Doors
Keys To The Astral Gates An...
Lire la chronique
Dödsrit
Nocturnal Will
Lire la chronique
Griefgod
Deterioration
Lire la chronique
Yattering
III
Lire la chronique
Mortual
Evil Incarnation (EP)
Lire la chronique
Belore
Eastern Tales
Lire la chronique
Malicious
Merciless Storm (EP)
Lire la chronique
Hysteria
Heretic, Sadistic And Sexua...
Lire la chronique
Bilwis
Hameln
Lire la chronique
Terranovem
Valley of Pariahs
Lire la chronique
Forbidden
Forbidden Evil
Lire la chronique
Endemic
The Church Of Destruction
Lire la chronique
Tressekter
Occult Astral Decimation (EP)
Lire la chronique
Brodequin
Harbinger Of Woe
Lire la chronique
Invocator
Excursion Demise
Lire la chronique
Carnifex
Dead In My Arms
Lire la chronique
Worst Doubt
Immortal Pain (EP)
Lire la chronique