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Hellfest 2013 - Deuxième jour (par goriyaz)

Live report

Hellfest 2013 - Deuxième jour (par goriyaz) Monstrosity + Uncle Acid And The Deadbeats + Witchcraft + Down + Karma To Burn + Red Fang + Converge + Manilla Road + Nofx + Kiss + Morbid Angel
Le 22 Juin 2013 à Clisson, France
En chemin, il est frappant de voir à quel point il va y avoir foule. La route est bien embouteillée et des voitures sont garées hyper loin par rapport à la veille. En même temps, c'était plus que prévisible avec ZZ TOP et KISS au programme.

Mais par-dessus tout, l'avantage du second jour est d'arriver un broc à la main dans l'enceinte du festival. Un plaisir accentué d’autant plus que le dit pichet est plein d'Affligem. Nous voilà parés, après une (trop) courte nuit, pour reprendre une nouvelle vague de décibels.

MONSTROSITY – ALTAR – 13h35->14h15

Trop short pour aller voir les heavy doomeux chiliens de PROCESSION, la journée commencera avec MONSTROSITY sous l’Altar. Je n’ai jamais été fan de ce groupe de Death floridien et en live, même constat: bien fait, bon son, bon niveau mais je n'ai pas été concentré sur leur set que j'ai cependant maté entier en guise de warm up. Désolé pour les fans, je n'ai pas vraiment d'éléments à vous fournir.

UNCLE ACID AND THE DEADBEATS – VALLEY – 14h20->15h10

Direction ensuite la Valley dans laquelle je vais passer l'essentiel de la journée. UNCLE ACID AND THE DEADBEATS, qui sera vite rebaptisé tonton acide et les bites mortes, va se charger d'ouvrir les hostilités de fort belle manière avec un rock typé 70's teinté de psychédélisme et de riffs Stoner pur jus. Des morceaux des deux albums du groupe sont passés en revue (I'll cut you down, Death's door, Desert Ceremony...) et rien à dire, en live c'est du tout bon. L'assistance a eu l'air d'apprécier la prestation des Anglais et ce fut l'une des belles surprises du genre durant ce Hellfest.

SETLIST : I'll Cut You Down, Crystal Spiders, Mt. Abraxas, Mind Crawler, I'm Here to Kill You, Valley of the Dolls, Desert Ceremony, Death's Door , Poison Apple, Over and Over Again, Vampire Circus

WITCHCRAFT – VALLEY – 16h10->17h

Petite pause ensuite (enfin bataille de boulettes d'aluminium, moulons et partie de lutte) de 50 minutes avant la belle claque Stoner du festival proposée par la bande à Magnus Pelander (chant). WITCHCRAFT, qui avait initialement annulé sa tournée européenne, est finalement présent à l'affiche pour le bonheur de nombreuses personnes à en croire l'enthousiasme provoqué sous la tente par les Suédois. Le dernier album du groupe « Legend » a été privilégié avec Deconstruction, Flag of fate ou encore It's not because of you mais on a aussi eu droit à du plus vieux comme No angel or demon. Un excellent moment partagé par tous mes potes, WITCHCRAFT ayant fait l'unanimité parmi nous.

Je préférais le groupe quand Magnus tenait encore la guitare et quand ils officiaient dans un style plus champêtre mais cette prestation, marquante, va peut-être me faire me raviser mon jugement.

DOWN - MAIN STAGE 1 – 17h05->17h55

Place aux all stars de DOWN sur la Main Stage et premier "et ça fait chier" du festival. On est samedi, il y a KISS, ZZ TOP, NOFX... bref ça attire du monde et pas forcément des personnes se sentant concernées par les autres groupes. Du coup, difficile de se frayer un chemin pour aller voir le NOLA’s crew de près. Ce sera donc finalement d’assez loin que je verrais le set, classique, efficace mais aussi sans surprise, proposé par Phil Anselmo et ses sbires: Eyes of the south, Witchtripper, Lifer, Lysergik funeral procession, Hail the leaf, Ghosts along the Mississippi, Pillars of eternity, Losing all, Stone the crow et le traditionnel final sur Bury me in smoke sur lequel il y avait visiblement du gros guest comme Matt Pike ou encore Jason Newsted à ce que j’ai pu entendre mais je ne peux pas le confirmer, j'étais trop loin. La jam session s'étirera sur With Nothing in Return (And when we walk away there'll be no coming hooooooome). Cependant, il m’est impossible de critiquer cette setlist faite de pépites, ce serait comme manger du poulet sans peau, ça ne se fait pas.

KARMA TO BURN – VALLEY – 18h->18h50

On reste dans l'ambiance sudiste pour aller voir KARMA TO BURN. Premier constat : où est le bassiste et qui est ce batteur? Et merde, c’est inquiétant de prime abord, surtout pour un groupe à dominante instrumentale et à seulement trois membres, mais l’inquiétude fut rapidement levée : William Mecum (guitare) n’a pas besoin d’être entouré pour capter l’auditoire et placer ses riffs, toujours aussi puissants, groovy et huileux. Le son n’était pas en reste, du lourd, du très lourd.

Quatrième fois que je les vois, quatrième fois que je bouffe du riff avec plaisir et n’empêche, c’est une sacrée performance d’envoyer autant à deux. Quant à la setlist, désolé mais les titres particuliers à base de nombres font que je n’en retiens pas un !

Je voulais ensuite aller voir AMORPHIS mais je me suis aussi dit que je ne connaissais que leurs débuts sur « The Karelian Isthmus » et « Tales from the thousand lake » et que depuis, le Death qu’il pratiquait était probablement parti avec leur acné. Pas non plus motivé pour aller voir ACCEPT, je reste dans la Valley pour m'allonger un peu en attendant RED FANG.

RED FANG – VALLEY – 19h50->20h40

Ces derniers jouissent d'une belle popularité au vu de l'accueil réservé et du remplissage en hausse de la tente. Popularité hautement méritée, la recette proposée par les Américains est très bonne: ils ont le talent de proposer quelque chose de catchy/mélodique (Number thirteen en est l'exemple parfait) qui se rapprocherait d'un QOTSA tout en n'oubliant jamais l'ingrédient principal de ce type de musique: la couenne (sur Into the eye ou Malverde pour ne citer qu’eux). La basse, groovy, est bien ronde, les rythmiques sont grasses mais tout est très digeste, fluide, vraiment entraînant et c'est clairement un régal à voir et à entendre. Je comprends de plus en plus l'intérêt grandissant pour ce groupe qui jusqu'ici me plaisait déjà mais était cependant loin de figurer parmi mes favoris. J'ai déjà hâte de les revoir.

SETLIST : Bird on Fire, Into the Eye, Hank Is Dead, Wires, Number Thirteen , Malverde, Good to Die,
Prehistoric Dog

Mmmm ça m’a donné envie de manger des épis de maïs, du poulet frit et de boire du Southern Comfort cette histoire mais je n’ai ‘que’ du jaune en magasin.

Je regarde de loin vers les Main Stage pour aller voir les barbouzes de ZZ TOP mais il y a trop de monde. Pas bien grave, je vais mettre les pieds pour la première fois du séjour à la Warzone pour mater CONVERGE. Première constatation: la Warzone est en plein air et ça, c'est pas mal en fait. Deuxième point: il y a à l'entrée un chemin étroit pour s'y introduire (aucune référence pornographique dans ces propos) concluant un déjà 'long' trajet à travers les bois pour s'y rendre ; et ça, c’est pas bien par contre.

CONVERGE - WARZONE – 20h45->21h45

Heureusement que les Bostoniens ont cartonné sec (Eagles Become Vultures, All We Love We Leave Behind, Axe to Fall... j’en passe et des plus folles) parce que sincèrement, j'ai eu l'impression d'être dans un autre festival. Plein de connards qui ne savent pas boire, des mecs voulant frapper des meufs (je ne vous mens pas, il y en a vraiment qui ont été finis avec la pisse du facteur) et des pseudos tough guys habillés avec l'argent de poche donné par papa et maman. J'aime la scène HxC, j'en ai beaucoup écouté plus jeune, en particulier les groupes du H8000, mais force est de constater que j'ai compris à ce moment-là la volonté de l'orga de mettre la Warzone à l'écart. Si il ne faut absolument pas faire de généralisation, car la plupart des personnes assistant au concert de CONVERGE étaient des gens normaux et cool, le constat est quand même accablant: une grosse concentration de déchets et de débiles en tout genre était présente là-bas. Et dire que je dois y retourner dans plus d’une heure pour voir NOFX. Malgré tout, le combo de Jacob et Kurt a parfaitement fait le boulot et je ne vais pas bouder mon plaisir; CONVERGE sur scène, c'est comme Ovomaltine. Et puis se faire mitrailler par Ben Koller à la batterie, ça ne se refuse pas.

MANILLA ROAD – VALLEY – 21h50->23h10 (peut-être plus)

Retour en terres plus clémentes sous la Valley pour voir MANILLA ROAD, groupe dont Henrik n’a eu de cesse, avec les années, de me vanter les qualités. Je m’y suis finalement mis très tardivement avec le dernier album en date et en fait, j’adore. Preuve en est que j’ai clairement évolué par rapport aux années où je ne jurais que par le Death et le Grind.

Au final, c’est probablement le show où on a le plus fait les cons entre potes et pris le plus de plaisir pur. Du Heavy à la fois épique, mélodieux, incisif et entraînant, voilà ce que les Américains nous ont offert.

Par contre, quelqu’un aurait des infos sur le chanteur présent sur scène ? Ne connaissant que le dernier album, je pensais qu’il n’y avait que le seul guitariste qui officiait à ce poste et ce fut une putain de bonne surprise d’avoir un frontman talentueux et bon esprit à ses côtés.

Plus d’une dizaine de titres ont été joué et aucune faille n’est à dénoter : le concert a été l’un des meilleurs du festival.

Bien conscient d'avoir de la chance de pouvoir voir un tel groupe en live, je n'ai pas pu résister à l'envie de rester jusqu'au bout de leur set, quitte à sacrifier le début de NOFX ou celui de CANDLEMASS...

... car j'ai hésité entre revoir les dieux du Heavy Doom ou voir enfin les punks Californiens même si la Warzone m'avait refroidie précédemment. Et puis merde, si il faut jouer des coudes voire des poings, je ne suis pas non plus le dernier alors c'est parti pour un retour en terrain miné.

NOFX – WARZONE – 22h55->23h55 (vu une demi-heure)

J'arrive à la bourre, le set de MANILLA ROAD ayant duré plus d’une heure et demie je pense, et impossible de rentrer dans la Warzone de prime abord car la plupart du public est resté massé dans l'étroit couloir menant à cette scène. On est deux, on s'en branle et on décide d'y aller bourrin et ça marche. Place à Fuck the Kids suivi par Linoleum. Fat Mike a une belle crête verte et il semble moins gros que par le passé. Pas de quoi l'appeler Slim Mike pour autant! Je croise un mec pensant avoir la lèvre ouverte et qui veut en découdre avec l’abruti l’ayant bousculé. Je lui dis qu’il n’a rien et qu’il recroisera d’autres fils dep à coups sûrs. Mon discours fonctionna et Johnny s’en alla en guerre plus loin.

Tout le monde est compressé mais ça ne m'empêche pas de pogoter et d'avoir à nouveau 18 ans l'espace de quelques minutes. Je ne finirais pas le concert, même si l'ambiance était bonne. Faut dire aussi qu'être autant collé à du punk ne donne pas trop envie de la jouer collé-serré. Mais j'ai eu le temps de prendre plaisir (et aussi, je m’en excuse, de mettre 3-4 mandales) sur Perfect government, Champs-Elysées (reprise massivement), The moron brothers ou encore l'excellente Stickin' in my eye.

Avec un troisième larron de la bande retrouvé dans la marée humaine, on s’extirpe difficilement de la Warzone et comme le show de CULT OF LUNA n'a pas encore commencé, on se dit qu’en attendant, on pourrait peut-être aller voir un concert sponsorisé par Ripolin et Gemey Maybelline.

KISS - MAIN STAGE 1 – 23h10->00h40 (vu une demi-heure)

Et c'est comme ça que pour la première fois, sans émotion, mais au final pas mécontent, je vis KISS. Pas longtemps, parce que ce n’est pas non plus ma came, mais juste le temps d'entendre des morceaux que je connaissais comme God of thunder ou encore Lick it up. J'ai pu également voir Tommy et Eric se faire un petit jam, pas des plus mémorables, Gene se la jouer Nosferatu en crachant du sang et Paul s'amuser avec sa tyrolienne. Bref, c'était KISS, ils font le show, ils sont des stars et l'affluence était au rendez-vous ; les déguisements en leur honneur aussi. Une petite demi-heure qui ne restera pas gravée à jamais en moi; on va dire que c’était du bonus.

J'ai mal aux pieds, je rejoins Henrik, Thomas et les autres à la Valley pour aller voir CULT OF LUNA mais je ne suis pas rentré dans leur set, la fatigue n’aidant pas. Mauvais calcul de ma part, j'ai dû me frapper deux morceaux tout au plus. Fuck.

Finalement, et après décision commune, direction l'Altar pour aller se placer devant pour voir MORBID ANGEL (je devais voir BAD RELIGION en principe mais je crois que vous avez compris qu'entre la Warzone et moi, il y avait dorénavant schisme).

MORBID ANGEL – ALTAR – 01h05->02h05

Même si le dernier album des Floridiens est une purge sans nom, en live, MORBID ANGEL, c'est une autre affaire et la couleur est annoncée immédiatement par un bestial Immortal Rites suivi d'autant de perles de violence: Fall from grace, Day of suffering, Rapture, Pain divine, Sworn to the the black, Maze of torment et Blasphemy. Rien que ça.

Petit interlude, façon de parler, avec deux morceaux d’« Illud », Existo Vulgoré et Nevermore, qui sont aisément les meilleures de cette galette rance. En tout cas, elles s’inscrivent parfaitement dans le reste de la setlist.

Destructhor a une vraie présence scénique et ses passages à la salle de muscu donnent encore plus de poids à cette prestation déjà puissante. David Vincent n’en fait pas des tonnes et fait le boulot parfaitement. Trey reste caché sous son épaisse chevelure tout en plaçant ses solos cosmiques. Enfin bref, il n’y a rien à redire: tout le monde est au niveau dans MORBID ANGEL, les compos n'ont pas pris une ride et le son est énorme.

Le concert se conclura par les excellentes, et toujours aussi violentes, Lord of all fevers and plague et Chapel of ghouls. De quoi clore en beauté cette journée.

Fin d'un second jour en deçà du premier, la faute notamment à la Warzone, mais une bien bonne journée tout de même grâce à tous ces bons groupes vus dans la Valley. Après une lutte sans nom pour sortir du festival, c’est l’heure de la dernière blague de la journée de Thomas Johansson et je le cite: "je rentre à l'hôtel, je me motive et je prépare mes sandwiches pour demain". Mais oui petit père, tu vas surtout aller te coucher en deux minutes... comme nous tous!

3 COMMENTAIRE(S)

Invité citer
Bentalife
04/07/2013 20:48
DOWN, CONVERGE et surtout WITCHCRAFT voici mon podium de la journée... Ce fut effectivement une bonne journée mais trop de monde... Et une warzone détestable... Et pourtant c'est un fan de HxC qui vous le dit !!!
AxGxB citer
AxGxB
04/07/2013 18:07
Excellent de voir NOFX sur cette affiche. Idem, ça fait parti des groupes que j'aimerai voir un jour. Triste constat de voir que le public peut toujours être aussi moisi dans la scène Hardcore... De quoi gâcher la fête.
Henrik citer
Henrik
04/07/2013 12:48
Putain que c'était bon Manilla Road, pour le chanteur glabre du crane c'est Bryan "Hellroadie" Patrick, roadie du band dans les 80's qui chante officiellement avec Shelton depuis 2000 dans le groupe, mais c'est vrai que sur album on capte moins ses passage que la voix lancinante et envoûtante de l’ancêtre fondateur de Manilla Road

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