Arkheth - Clarity Came with a Cool Summer's Breeze
Chronique
Arkheth Clarity Came with a Cool Summer's Breeze
Pourquoi est-ce que je me suis lancé dans la chronique d’un tel album alors que sa pochette annonçait ouvertement qu’il n’allait pas s’agir de black metal, ou en tout cas pas d’un black metal qui pourrait me plaire ? La réponse est vite trouvée : c’est le nouvel album d’ARKHETH. Et ARKHETH est un groupe qui a été très clairement affilié au BM à ses débuts, il y a déjà une vingtaine d’années. Il a commencé sa carrière sur album en 2003 avec des compositions qui se classaient sans hésitation dans le sympho et mélodique. Sans parler de succès, il y avait tout de même eu de bons retours concernant la musique de ces Australiens. Sauf qu’ils disparurent aussitôt avant de réapparaître sans crier gare 7 ans plus tard, avec cette fois-ci un double opus ambitieux, mais qui ne révolutionnait pas le genre.
8 autres années ont passé ensuite, avant qu’ARKHETH ne revienne en 2018, avec un tout nouveau visage, totalement réinventé. La pochette toute colorée était bien explicite, le groupe avait décidé de s’éloigner du black et de plonger dans les expérimentations. Cela avait convaincu le label indien Transcending Obscurity Records, qui lui ouvrait alors ses portes. Eh bien la collaboration n’aura pas été de longue durée, puisque la suite est maintenant proposée par le toujours très valeureux italien : I, Voidhanger Records. C’est un label qui attise toujours la curiosité, et qui me semble donc parfaitement correspondre à ce Clarity Came with a Cool Summer's Breeze.
La pochette est donc une nouvelle fois bien colorée, et elle introduit un monde merveilleux que les fans de Billy Ze Kick ont déjà visité il y a presque 30 ans : des montagnes, de l’eau, et surtout des champignons... Ça m’a aussi rappelé certains visuels de URIAH HEEP. Et c’est une comparaison idéale pour faire la transition avec la musique. Car bien entendu ARKHETH intègre beaucoup d’éléments inspirés des années 70. Ce n’est donc pas du black metal expérimental qui cherche à créer une musique du futur, mais plutôt un retour vers le passé, un hommage à un rock psychédélique mais qui aurait subi un petit lifting pour lui donner quelques saveurs BM. Mais les saveurs sont vraiment très légères, et comme avec l’album précédent, ce sont surtout les parties rock qui dominent sur l’ensemble des 6 pistes.
L’album est assez court. Il ne cumule que 36 minutes. Mais c’est plutôt une chance pour des auditeurs de ma trempe, peu passionné par ce style, qui ont vite envie de passer à autre chose. Du coup, je ne suis particulièrement apte à juger de la qualité ou non de cet opus, même si certaines parties m’ont tout même interpellé, comme les apparitions de saxophone sur « Psychonautica » et « Where the Ocean Meets the Sky ». J’espère que le groupe trouvera son public, parce que c’est une certitude qu’il y a des amateurs de ce genre d’ambiances. Le label n’en semble cependant qu’à moitié convaincu puisqu’il ne sort que 200 copies CD et 200 copies vinyl.
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5 COMMENTAIRE(S)
citer | Forcément attiré comme une mouche à cause de l'artwork ne sentant pas la rose, j'ai posé mes oreilles sur l'objet.
Très sincèrement, j'y ai trouvé pas mal d'intérêt, notamment une ambiance parfois mélancolique plutôt bien foutue.
Le problème réside malheureusement dans les vocaux que je trouve un peu à côté de la plaque et qui en altèrent l'écoute (pour mes oreilles à tout le moins). Cela et quelques riffs un peu bancaux, dommage, cela aurait pu être un ovni qui apportait une véritable fraîcheur au cycle de mes écoutes (ce que Sigh avait réussi avec brio sur son Imaginary Sonicscape en 2001). |
citer | Pourtant, avec cette pochette en mode projet Trance d'Europe de l'Est, ça partait bien chez moi |
citer | Sagamore a écrit : [quote]Le label n’en semble cependant qu’à moitié convaincu puisqu’il ne sort que 200 copies CD et 200 copies vinyl.
I, Voidhanger Records ne fait que de petits pressages de ses sorties, c'est donc dans les habitudes du label ;-)
Sinon, je n'ai écoute qu'un seul extrait et ce n'est vraiment pas pour moi.[/quote]
C'est parce que t'es rien qu'un bourrin qui écoute du grind ça ! |
citer | Citation : Le label n’en semble cependant qu’à moitié convaincu puisqu’il ne sort que 200 copies CD et 200 copies vinyl.
I, Voidhanger Records ne fait que de petits pressages de ses sorties, c'est donc dans les habitudes du label ;-)
Sinon, je n'ai écoute qu'un seul extrait et ce n'est vraiment pas pour moi. |
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5 COMMENTAIRE(S)
18/10/2022 17:04
Très sincèrement, j'y ai trouvé pas mal d'intérêt, notamment une ambiance parfois mélancolique plutôt bien foutue.
Le problème réside malheureusement dans les vocaux que je trouve un peu à côté de la plaque et qui en altèrent l'écoute (pour mes oreilles à tout le moins). Cela et quelques riffs un peu bancaux, dommage, cela aurait pu être un ovni qui apportait une véritable fraîcheur au cycle de mes écoutes (ce que Sigh avait réussi avec brio sur son Imaginary Sonicscape en 2001).
18/10/2022 12:23
C'est vrai que ça oscille entre les compilations "Cyber Trance" et "Buddha Bar"
18/10/2022 08:42
17/10/2022 15:31
I, Voidhanger Records ne fait que de petits pressages de ses sorties, c'est donc dans les habitudes du label ;-)
Sinon, je n'ai écoute qu'un seul extrait et ce n'est vraiment pas pour moi.[/quote]
C'est parce que t'es rien qu'un bourrin qui écoute du grind ça !
16/10/2022 10:52
I, Voidhanger Records ne fait que de petits pressages de ses sorties, c'est donc dans les habitudes du label ;-)
Sinon, je n'ai écoute qu'un seul extrait et ce n'est vraiment pas pour moi.