Commentaires / Solarian COMMENTAIRES Solarian
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citer | Encore un excellent cru que nous livre Ardraos. Moins ultime, moins fougueux, moins flamboyant que l'indépassable Hic Regnant Borbonii Manes, mais toujours du très très haut niveau.
Des morceaux une fois encore majestueux, épiques et hautement inspirés qui se révèlent comme autant de pièces maîtresses constituant cet édifice violent, mélodique et baroque aux arrangements magnifiques.
Au gré d'atmosphères médiévales, de parties acoustiques superbement travaillées et d'un riffing de qualité supérieure, le ménestrel Ardraos hurle la gloire des temps anciens et de ses ancêtres avec toujours autant de conviction et de talent.
Seul "Céron" m'a donné un peu plus de fil à retordre de par son côté plus frontal et torturé, parfois même chaotique et un poil dissonant, tout en restant quand même de très bonne tenue.
La reprise couillue, cohérente et parfaitement adaptée du Bal des Laze de Polnareff clôture avec brio ce nouveau chapitre. La grande classe !
| | | Sühnopfer Nous Sommes d'Hier 2023 - Debemur Morti Productions | | | |
citer | Mouais... Pas très en forme le père Demonaz sur cette galette. Dommage car j'avais vachement apprécié le revigorant Northern Chaos Gods. Disque tonique, frontal et globalement inspiré, qui à défaut de vraiment ramener la carcasse nordique à la vie, m'évoquait bien plus de nostalgie que ces nouvelles compos bien insipides dans l'ensemble.
Le départ de Horghagen n'augurait rien de bien exaltant. C'est aujourd'hui confirmé. De toute façon tout empire est voué à sa propre chute. Cette fois on y est. Ben farewell alors... | | | Immortal War Against All 2023 - Nuclear Blast Records | | | |
citer | Tout comme Raziel, pour moi l'aventure s'arrête à World Demise qui restait un disque bien cool et assez frais pour l'époque avec sa grosse fibre hardcore et ses accents groovy.
M'enfin selon moi Obituary ça reste surtout le groupe de 2 albums qui butent : le fondateur Slowly we Rot et l'excellent Cause of Death. Ils ne feront jamais mieux par la suite. | | |
citer | Première fois que je pose l'oreille sur ce one-man band malgré le fait que j'en entende parler de temps à autres, l'artwork atypique m'ayant ici aidé à sauter le pas.
Sympa mais un peu trop fleur bleue à mon goût, bien qu'à petite dose je ne rechigne pas sur des trucs comme Germ ou Deafheaven qui dégagent également à leur façon un climat plus estival que polaire.
Globalement y a de bons éléments sur ce skeud mais je reproche certaines facilités mélodiques un peu cheap (notamment dans l'utilisation légèrement pompeuse du clavier), une linéarité structurelle assez chiante sur la longueur, et un spleen en filigrane un poil lourdingue qui empêche de déniaiser l’ensemble et de rendre le propos totalement crédible. | | |
citer | Album vachement bien fichu et carrément addictif même s'il ne réinvente rien. Ce BM artisanal hyper ambiancé et langoureux gavé de spleen se laisse déguster sans peine.
Perso j'y entends même quelques relents post, ainsi qu'une trame générale et un sens du riff qui me font parfois furieusement penser au confidentiel mais ô combien excellent "Dans le joie" de Au Champ des Morts.
Encore une très bonne pioche de la part de Transcendance. | | | Hordous Mon fantôme 2022 - Transcendance | | | |
citer | Je m'étais sincèrement fait chier à l'écoute du Brouillard 2021 et de sa monotonie globale, surtout au regard de l'excellente cuvée 2019, règlement de compte musical que je croyais indépassable.
C'est donc avec plaisir que je retrouve toute l'inspiration de la demoiselle dans ces nouveaux morceaux qui renouent avec la mélancolie, la sensibilité et surtout le sens mélodique propre à Brouillard.
Après avoir accouché d'une merveille avec le récent Vertige, Marie poursuit son chemin d'excellence artistique avec un disque aussi douloureux qu'immersif, suintant la sincérité et à la beauté polaire totalement addictive. La grande classe. | | | Brouillard Brouillard 2023 - Transcendance | | | |
citer | Mais c'est qu'elle devient vraiment bandante la musique du loup grec en chemise brune ! C'est épique, belliqueux, travaillé, ambiancé au possible... Du très beau boulot en somme. Comme quoi on peut défendre des thèses indéfendables tout en étant hyper crédible artistiquement parlant.
Et puis, il doit être vachement content le père Papaioannou que les étendards aux swastikas et autres oriflammes frappées du sceau de ses chers héros nationaux-socialistes reprennent carrément des couleurs ces temps-ci, tout ça sous l'œil complaisant de ses partenaires démocrates de l'UE.
Allez mon gars, oublie l'Allemagne pour ton prochain voyage politico-nostalgique, tu seras déçu de toute façon. C'est trop loin et trop différent du fantasme que tu t'en fais.
Par contre, tu peux tout à fait être dans ton élément à moindre frais en te tapant juste 1700 bornes direction nord-est. Là haut certains de tes modèles sont encore ouvertement célébrés, et tu pourras peut-être même te balader dans les rues sanglé dans tes tenues d'apparat tout en levant le bras. Cool non ? ^^ | | |
citer | Un album un peu noyé dans la masse de toutes les sorties de l'époque mais que j'avais bien apprécié, même si pour moi c'était pas du même niveau que des pointures comme Mercyless, Loudblast, Agressor et surtout mes chouchous Massacra.
Je m'en veux un peu d'avoir refourgué ce cd il y a déjà un bail, car c'était quand même du bon matos. Un DM bien gras et catchy avec quelques riffs pas piqués des vers. Sympa en tout cas de le réécouter aujourd'hui. | | |
citer | Mouais vachement déçu pour ma part. Autant "Algleymi" irradiait tout de sa lumière polaire via un riffing novateur et des mélodies incandescentes qui transcendaient la musique des islandais, autant cette nouvelle cuvée est synonyme de régression à tous les niveaux.
Régression en terme d'orientation, d'évolution, et surtout d'inspiration.
- Orientation d'abord, car j'ai quand même le sentiment que les gars ne savent pas trop sur quel pied danser, entre la singularité magmatique de "Söngvar..." (sorte de diamant brut qui avait au moins la particularité de dégager un feeling très sombre et ultra massif obéissant au décorum de l'art noir le plus exigeant, tout en répandant des torrents de lave mélodique aux tonalités inédites), et le souffle épique et lumineux du providentiel "Algleymi", mais tombant finalement dans le piège de l'auto-pompage poussif.
- Évolution ensuite, car bien pire qu'une simple stagnation, on ressent surtout une retenue incompréhensible (genre "on y va on y va pas) voire une volonté de standardisation dans l'exercice d'un élan créatif dont le potentiel semblait pourtant quasi illimité.
- Inspiration enfin, car au final on voit bien ici que le feu sacré du riff tueur et de l'ambiance impériale a abandonné les lascars, ces derniers semblant bien galérer pour garder la tête hors d'un océan de magma devenu juste grisâtre, presque figé et quasi éteint.
Bref, au-delà de la déception on a surtout le sentiment d'un putain de gâchis. Bon après ça reste qualitatif et largement écoutable, mais pour l'excellence inhérente à un groupe de ce calibre on repassera plus tard. Correct mais sans plus et pour du Misþyrming ça fout quand même les boules. Frustrant. | | | Misþyrming Með Hamri 2022 - Norma Evangelium Diaboli | | | |
citer | Deux titres magnifiques bien que cette fois le casse-dalle soit vraiment maigre. C'est d'autant plus frustrant quand on sait effectivement qu'on n'entendra peut-être plus parler du projet pendant des lustres...
M'enfin tout ce qui fait la beauté malsaine de Sapaudia est bien là, notamment sur ce "Stämmor ur dimma" poignant de bout en bout, expression pure de la mélancolie, du désenchantement, de la fragilité et de la destruction de l'innocence. Parfait. | | | Sapaudia Requiemonument (EP) 2022 - War Against Yourself Records | | | |
citer | Et un missile de plus à ajouter en haut du mausolée ukrainien. Franchement ça bute sévère et le riffing est toujours à la hauteur, même si pour l'instant je ne retrouve pas la rigueur et l'excellence de la cuvée 2020 avec des riffs fabuleux comme ceux de "Those who worship the sun bring the night", "No stronghold can withstand this malice", et surtout de l'indépassable "Anxiously they sleep in Tumuli"...
Du très très haut niveau quand même qui me fait largement prendre mon pied avec seulement 3 écoutes au compteur donc ça n'augure que du bon. L'ambiance est parfaite et les petits shrieks disséminés ça et là pour appuyer les invectives abyssales de l'ogre Saenko, complètent en beauté ce monolithe aussi glacial que totalitaire. Beau boulot. | | | Hate Forest Innermost 2022 - Osmose Productions | | | |
citer | La perfection absolue en la matière. Tragique, beau comme une nuit polaire et poignant comme le deuil, ce monument est à jamais indépassable.
Hormis peut-être les 3 nécropoles de Colosseum qui le talonnent d'assez près (R.I.P. Juhani Palomäki), jamais le désespoir n'a été aussi jouissif que durant ces somptueuses 55min. | | |
citer | Pas convaincu. Du même tonneau que le bien nommé Monotony Fields donc anecdotique. De toute façon quand on a pondu une merveille comme Angels of Distress, pavé intemporel qui a éradiqué à jamais la totalité de la concurrence, on est bien mal barré pour la suite... | | |
citer | Drudkh, à part quelques pistes issues de The Swan Road et Blood in Our Wells j'accroche pas des masses.
J'ai essayé plein de fois de me mettre dans le bain pour tenter de choper ce "chais pas quoi" de magique que tout le monde vante depuis des lustres, mais rien à faire ça passe pas. Je jetterai quand même une oreille sur celui-là à l'occase mais bon, j'en attends rien de particulier. | | |
citer | Caïn Marchenoir a écrit : Solarian a écrit : Darkthrone et moi ça s'arrête à Total Death, dernier album potable après des monuments qu'il est inutile de citer.
Le reste est systématiquement vomi par mes oreilles. Mais bon j'ai jamais pu piffer les effluves punk et tout ce qui va avec, et CF m'a toujours royalement fait chier donc ceci explique cela.
Tu n'aimes pas Celtic Frost mais tu arrives à apprécier Panzerfaust?
Pas exactement. J'en ai pas parlé car j'avais complètement zappé cet album où seuls "En vind av sorg" et bizarrement l'hypnotique "Quintessence" (figurant également en mieux sur le Nordavind de Storm) trouvent grâce à mes oreilles. Le reste je ne me sens pas concerné.
Mais de mon point de vue, Panzerfaust reste pourtant largement supérieur à tous les machins post Total Death. | | | Darkthrone Astral Fortress 2022 - Peaceville Records | | | |
citer | À la base pas vraiment client de ce genre du truc où il est davantage question de se pignoler sur la technique des gus et le côté démonstratif qui va avec qu'autre chose. Les Beyond Creation, Augury, Obscura et autres freluquets biberonnés à Necrophagist me laissant de marbre, je suis d'autant plus surpris par ce disque qui a réussi l'exploit de me tenir éveillé jusqu'au bout malgré l'impression melting-pots-ultra-chargé-je tartine-à donf-pour-en-foutre-plein-la-vue...
Même si j'irais pas jusqu'à me passer le bouzin en boucle, j'ai pris un plaisir certain à m'envoyer la plupart des pistes ici présentes, les lascars ayant sûrement gardé une volonté constante de rendre leur musique lisible et catchy pendant le processus d'écriture, en balançant énormément de bouées mélodiques et de riffs ultra efficaces dans leur marmite pourtant vachement hermétique au premier abord. Bien cool. | | |
citer | AxGxB a écrit : De fait, on fonctionne comme à peu près partout ailleurs au coup de coeur et à l'envie. Si les Allemands ne sont pas au programme ici c'est qu'ils n'intéressent tout simplement personne. À l'inverse, si des sorties obscures et mal produites réussissent à trouver grâce dans ces colonnes c'est qu'il y a parmi nous preneur.
La ligne du zine dans lequel j'officiais à l'époque était assez différente mais au fond votre démarche est plus saine. Nous autres avions parfois le "devoir déontologique" de se coller à des trucs qui ne nous bottaient pas des masses parce qu'il fallait simplement se répartir les tâches, le but étant de couvrir le maximum de sorties considérées comme "attendues" par le lecteur.
Concernant les sorties plus confidentielles, je suis surtout étonné par rapport au fait que je ne trouve généralement que des notes et des jugements pas folichons (majoritairement justifiés soyons clairs), alors que des sorties on va dire plus attendues et estimées par un certain public passent à la trappe. Je pense encore au dernier Mare Cognitum, ou au hasard à des trucs comme Sapaudia dont le 1er opus avait d'ailleurs été encensé en ces lieux avant que le 2èmes soit zappé tout comme le nouvel EP.
Mais comme tu le dis, question de disponibilité et aussi d'envie... Dommage quand même car j'aime bien traîner mes guêtres sur ce zine. J'y trouve généralement de quoi becter donc je resterai client quoi qu'il arrive | | | Gaerea Mirage 2022 - Season Of Mist | | | |
citer | Darkthrone et moi ça s'arrête à Total Death, dernier album potable après des monuments qu'il est inutile de citer.
Le reste est systématiquement vomi par mes oreilles. Mais bon j'ai jamais pu piffer les effluves punk et tout ce qui va avec, et CF m'a toujours royalement fait chier donc ceci explique cela. | | | Darkthrone Astral Fortress 2022 - Peaceville Records | | | |
citer | Dantefever a écrit : Certains d'entre nous, comme Sakri, ont une vocation encyclopédique dans leurs genres, mais ça n'a jamais représenté la ligne du zine il me semble. D'autres la plupart en fait, se se contente de chroniquer ce qu'ils ont envie de couvrir. Ça n'empêche pas une certaine rigueur ni constance, mais les goûts priment sur le reste. Ya énormément d'albums que j'adore qui ne figurent pas ici tu sais, ça ne pose pas de soucis en soi. Puis si j'estime que c'est un manque, ben je sors de ma retraite et je m'en occupe. Ce qui arrivera bien un jour ou l'autre (mais pas sur DWEF (ok j'arrête)). Et en ce qui concerne Deafheaven, moi ça me gonfle, mais beaucoup de rédacteurs apprécient, ils ont donc écrit dessus. C'est pas plus compliqué.
Pas de pb je comprends et tu as parfaitement éclairci mes interrogations. Je pensais juste que le site avait davantage de rigueur en ce sens mais après chacun sa ligne, et les bafouilles qui peuples ce zine sont globalement de qualité donc je prends ce qu'il y a à prendre et basta.
Le truc c'est que je m'étonnais souvent de voir des sorties de taille être zappées comme par exemple le dernier Mare Cognitum, ou des disco stoppées net alors qu'en parallèle on va tenir avec assiduité les mises à jour de machins devenus objectivement imbuvables genre Belphegor, Amon Amarth, Unleashed et autres... Sans parler de toutes ces sorties underground sans le moindre intérêt, qui se récoltent en plus des notes qui donnent pas franchement envie d'aller plus loin, et dont manifestement tout le monde se fout au regard de l'absence de commentaires...
Allez sur ce je m'en retourne écouter le dernier DWEF ^^ | citer | Dantefever a écrit : Ya pas tellement de boycott tu sais, c'est juste que manifestement ce groupe n'intéresse pas assez la rédaction pour que quelqu'un sorte une chronique.
Eh ben... Si je devais compter toutes les daubes que j'ai chroniqué par pur esprit de déontologie à une époque lointaine où je trouvais encore un relatif intérêt à l'exercice de la rédaction, ça occuperait probablement mes prochaines vacances...
Drôle de mentalité ma foi... Surprenant par exemple de voir la dico quasi complète de Deafheaven chroniquée ici et pas celle d'un groupe comme Der Weg (même si j'aime bien Deafheaven c'est pas le souci, contrairement à beaucoup qui ont pris l'habitude de molarder sur ce groupe pour des raisons souvent extramusicales).
M'enfin pas bien grave tout ça. Comme je l'ai dit plus bas, les webzines c'est pas ce qui manque donc au pire y a toujours à manger ailleurs ^^ | | | Gaerea Mirage 2022 - Season Of Mist | | | |
citer | Dantefever a écrit : J'adore Pure Holocaust aussi, ça se joue à rien. En revanche j'ai jamais réussi à aimer Sons, je sais pas pourquoi... sauf le morceau final qui déglingue
J'aime beaucoup ATHOW et le suivant, mais pour moi Sons est vraiment le plus abouti et le plus catchy. Putain des ogives comme "One by one", "Tyrants" et "Antarctica" quoi. Tous les titres butent. Je prends toujours le même pied avec ce disque. Mais bon encore une fois chacun son kiff
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citer | Dantefever a écrit : Der Weg c'est complètement foireux, pour moi (je précise). Autant dans la forme que dans le fond. Opportuniste, je le répète, BM troisième vague éculé et creux. Dans la forme, c ou'est le kit de la s,ombritude hisptero-mystique sous cellophane habituel.
Ah ouais quand même. Ma foi... Comme quoi les coups et les douleurs blabla, hein ^^
M'enfin dire que le bouzin est carrément foireux y a un truc que je pige pas trop, surtout au regard de tous les tombereaux BM actuels à des années-lumière en dessous du néant, et n'ayant concrètement rien d'autre à offrir que de racler l'anus d'un genre éculé...
Et quand bien même on se branle voire on ne peut pas piffer le groupe, c'est pas une raison pour en boycotter les chroniques. Bref passons...
| | | Gaerea Mirage 2022 - Season Of Mist | | | |
citer | Dantefever a écrit : Peut-être mon Immortal favori, avec les années
Pour moi Pure Holocaust reste largement au-dessus en terme d'ambiance, de son et surtout de riffs. Rien que "Unsilent storms in the north abyss" et "The sun no longer rises" justifient le culte voué à ce disque intemporel...
Et pour la seconde période c'est Sons of Northern Darkness qui rafle la mise. Une orgie fédératrice gavée de missiles contenant tous sans exception leur lot de riffs d'anthologie. Un classique. | | |
citer | Vachement déçu pour ma part. J'avais pourtant bien kiffé le précédent où je m'étais régalé avec un "Fleischmann" dément, un "Boodicide" bien gras ou encore un "March of the crucifiers" groovy en diable, mais là ça le fait pas du tout : riffing pauvre et impersonnel, ambiances cryptiques et mélodies sinistres aux abonnées absentes, et pour couronner le tout la bonne vieille HM-2 est reléguée aux oubliettes.
En plus ça sonne beaucoup trop ricain pour moi. L'impression que les mecs ont juste raclé les fonds de gamelles de quelques fossiles du pays de l'oncle Sam sans réellement songer à composer et à planter de bonnes ambiances, celles qui faisaient tout l'intérêt du projet et qui parvenaient encore à faire remuer la queue sur TAOSID...
Allez je passe mon tour. Ça tombe pas plus mal mon porte-monnaie me dit merci. | | |
citer | Ayant relativement apprécié les précédents j'étais assez emballé par celui-là car mes premières impressions étaient plutôt positives, ce qui m'a donc poussé à le commander.
Après coup je suis vachement moins enthousiaste... Un disque sympa et honnête mais qui a finalement du mal à décoller malgré des mélodies parfois touchantes mais trop génériques pour faire mouche. En gros on a vite fait le tour de ce genre de truc qu'on a l'impression d'avoir déjà entendu des centaines de fois en mieux.
En comparaison je trouvais les deux premiers un poil plus couillus et inspirés, notamment Sempiternal Wisdom qui comptait davantage de riffs intéressants, des mélodies moins téléphonées voire même quelques moments d'exaltation mélancolique assez marquants.
Ça reste largement écoutable mais beaucoup trop lisse à mon goût. Du coup je pense pas le ressortir très souvent de l'étagère. | | |
citer | Sakrifiss a écrit : Je comprends ton point de vue à l'instant présent. Mais je suis sûr que si on le reprend plus tard, quand on a bien digéré les anciens, on retrouve un réel plaisir. Le fait que ce soit trop proche de l'album précédent est un critère trop "présent".
Ensuite, j'ai été déçu à la première écoute du fait que ce soit moins envolé, mais finalement j'ai succombé à la froideur, et aux riffs...
Ouais je comprends. J'y reviendrai certainement un peu plus tard histoire de voir si mes premières impressions se confirment. Mon jugement évoluera peut-être mais j'en doute un peu car il n'a pas franchement évolué vis-à-vis de WOTP, disque qui pour moi restait déjà bien en dessous de la cuvée précédente.
Mais bon comme je l'ai dit ça reste quand même bien cool et globalement au-dessus de la masse, même si je continue de reprocher une certaine linéarité des riffs et l'absence de génie mélodique, contrairement par exemple à Rotten Garden avec un "At the foot of the red mountains" excellent de bout en bout, ou encore la fin carrément éjaculatoire de "Grom" à partir de 3:35, morceau que je peux d'ailleurs faire tourner en boucle pendant des heures en prenant toujours le même pied. | citer | Content d'avoir des nouvelles de Grima et de son BM forestier unique malgré le contexte géopolitique actuel, certains soi-disant grands démocrates pratiquant par les temps qui courent une russophobie primaire allant même jusqu'à refuser des voyages scolaires à des mômes en raison de leur origine. M'enfin passons...
Bref, les frères Sysoev balancent un nouveau fragment de leur art universel inspiré par la beauté et la rudesse de leur environnement, et c'est tant mieux.
Le souci c'est que la recette est quand même moins bandante que celle de l'an dernier. Elle retombe selon moi dans les travers d'un WOTP qui m'avait laissé sur ma faim : inspiration générale en retrait, mélodies plus convenues et moins accrocheuses, ambiance moins immersive faute de moments vraiment évocateurs... Globalement les morceaux ont tendance à trop trainer en longueur sans passages vraiment marquants, du coup l'attention se relâche et on a du mal à tenir sans piquer du nez au bout d'un moment.
Après ça reste bien foutu et agréable, mais franchement pas à la hauteur du taf habituel et surtout du potentiel créatif des deux frangins. Une petite pose serait peut-être de rigueur pour revenir gonflé à bloc et nous pondre à nouveau de l'excellence comme ils savent pourtant le faire. | | | Grima Frostbitten 2022 - Naturmacht Productions | | | |
citer | Goodnacht a écrit : "Der Weg einer Freiheit (groupe magnifique d'ailleurs mystérieusement boudé en ces lieux... Il serait pt'être temps de s'y mettre ^^)."
J'ai demandé ! Thrashocore m'a répondu que c'était très mauvais et opportuniste (sic)
Sans blague XD
Remarque, au regard des wagons de daubes qui sont hebdomadairement chroniqués dans ces pages, cette réponse ne m'étonne finalement qu'à moitié.
Quand tu vois que des sommités comme par exemple le dernier Mare Cognitum sont zappées au profit de tombereaux de chiures style les derniers Belphegor/Dark Fufu, ou de poncifs totalement transparents genre Imeperium Dekadenz (à tout hasard), sans compter tous ces machins imbuvables trve de mes couilles ou revival de mes deux, bah c'est vrai que ça fout un peu les boules vis-à-vis des quelques trucs de qualité qui pourraient être davantage mis en avant dès leur sortie.
M'enfin, Thrasho n'est pas seul sur le marché donc au besoin libre à chacun d'aller zieuter ailleurs ^^ | citer | Découvert sur le tard grâce à un clip glané je sais plus où, je ne regrette pas un instant d'avoir approfondi le truc. Clair que ça révolutionne pas la scie à couper l'eau tiède mais bordel qu'est-ce c'est bonnard !
Propre, inspiré, véhément, ambiancé, émotionnel et surtout bien catchy, je suis tombé sous le charme de ce BM somme toute classique mais au riffing impeccable constellé de ces petits échos post-gaze-machin-chose lumineux et désespérés, et balançant de la mélodie et du mélancolique en barre façon Der Weg einer Freiheit (groupe magnifique d'ailleurs mystérieusement boudé en ces lieux... Il serait pt'être temps de s'y mettre ^^). | | | Gaerea Mirage 2022 - Season Of Mist | | | |
citer | Bon ben pour la première fois je passe mon tour. Autant le précédent comptait encore quelques moments assez bandants, autant celui-là racle bien les fonds de cuves.
Même ce "Versvs Christvs" qui se la joue grand épilogue majestueux avec son petit piano inoffensif, est à quand même à quelques encablures du souffle épique et du pouvoir subversif d'un "O Father O Satan O Sun!" ou d'un "He Who Breeds Pestilence"...
Concernant les titres plus frontaux, ils sonnent tous creux. Des riffs génériques plus chiants les uns que les autres à des années-lumière d'ogives de la trempe d'un "Demigod", d'un "Kriegsphilosophie", d'un "Shemhamforash" d'un "Furor Divinus" et même d'un "Angelvs XIII"... Rien à sauver dans ce bouillon aseptisé et insipide, sauf peut-être "Once upon a Pale Horse", seul du disque doté d'une vraie ambiance et qui m'a donc fait relever la tête avec son rythme martial et ses arpèges presque mélancoliques qui impriment bien.
Bref, ce groupe beaucoup trop théâtral pour ne pas dire pédant est clairement sur le déclin. Après des bastos comme Evangelion et The Satanist, la tambouille 2022 est plutôt fadasse.
Quant à la personnalité (publique) et l'image de Darski, je préfère fermer ma gueule avant d'avoir des propos désobligeants. De toute façon j'en ai généralement ras le cul de cette imagerie satanique provoc à la con dans le metal, et qui surtout ne correspond généralement en rien avec les agissements au quotidien (et heureusement soyons bien clairs) de ceux qui s'en revendiquent ouvertement. | | | Behemoth Opvs Contra Natvram 2022 - Nuclear Blast Records | | | |
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